A diffuser, soutenir tranquillement, fermement et continûment.
Merci à l’OZP d’avoir repéré et mis en avant ces deux textes très justes et bienvenus.
Bonjour,
Je suis enseignante spécialisée en RASED et je trouve cet article très intéressant, d’autant plus que j’avais appris que passer par la syllabe a peu d’intérêt pour développer la phonologie (je restais néanmoins dubitative car lorsqu’un enfant n’entend pas les sons, il semble logique de passer par une entité plus grande comme la syllabe et on espère qu’il y aura un pont entre les 2, comme le dit cet article, d’où l’idée de cette recherche je suppose). Je suis intéressée par les propositions de remédiation pédagogique évoquées à la fin de l’article, comment peut-on connaître ces propositions ?
Combien ça coute ? Qui paye ?
Ce devrait être la question préalable - par exemple d’un-e parlementaire au gouvernement - à l’éternel retour du cliché sur l’uniforme à l’école.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/sep/05/britain-
https://www.saradaschool.in/american-education/how-much-does-a-school-uniform-cost.html
Ce que l’on peut regretter c’est que le sport et les activités physiques et sportives ne soient pas assez mises en valeur pour l’éducation.
Bonjour, article très intéressant merci d’avoir compilé ces données. Petit bémol cependant pour les stats dans le privé sous contrat : à Roubaix il y a un établissement à 74 d’IPS. Voir d’ailleurs les stats de La Voix du Nord qui avait compilé dans l’académie de Lille. C’est très anecdotique (et ne remet pas en question les faits : 3% des établissements à - de 90 sont privés sous contrat) mais j’imagine donc qu’ailleurs en France (notamment sur les académies de Versailles et Créteil) d’autres établissements ont pu passer sous le radar. Mais merci encore pour cet article !
Merci pour votre explication ! positive words
Bonjour,
L’article original n’étant plus accessible à ce jour (29/05/2023), je me permets de déposer ici le lien vers l’archive disponible sur Wayback machine :
https://web.archive.org/web/20101004182122/http://www.vousnousils.fr/2010/07/09/alain-bourgarel-un-pionnier-de-l%E2%80%99education-prioritaire-260477
Comme cela a été suggéré par l’intervenant et confirmé lors du débat avec les participants, l’introduction, tardive, dans la circulaire de 1997, du mot "réseau", avec la création des REP, avait comme objectif principal et non avoué non pas de développer la liaison école-collège au plan local mais de justifier par l’affichage d’un nouveau label l’élargissement de la carte des ZEP, que l’OZP a qualifié à l’époque d’"inconsidéré", et l’extension de ses avantages à un public plus large d’enseignants.
Intéressant l’article en question merci
Les "grands spécialistes" de la question scolaire qui signent cette tribune ont bien des idées surtout pour les plus défavorisés. Ils auraient dû toutefois relire leur texte avant de l’envoyer au Monde.
Ils écrivent " L’école est trop absente de nos débats. Nous ne devons plus être une des écoles les moins performantes et les plus égalitaires de l’Organisation de coopération et de développement économiques, comme le disent les classements du Programme international pour le suivi des acquis des élèves."
Outre que les moins performantes est inexact, ils voulaient surement dire "les plus inégalitaires"...
Mille mercis pour ce sauvetage de ressources qui forment un patrimoine précieux en EP et hors EP.
Bonjour
Je viens de découvrir votre article qui a attiré toute mon attention. Je suis enseignante en maternelle REP+ à Marseille depuis septembre 2021.Je voulais savoir quel impact a eu le dédoublement des GS sur votre organisation ?
Merci beaucoup de votre retour.
Séverine Taradel
Débutants et contractuels
La proportion de postes tenus par des contractuels crée certainement encore plus de problèmes aux REP que le nombre d’enseignants débutants. C’est en éducation prioritaire que la pénurie d’enseignants qualifiés crée des ravages. Peut-être qu’en rétablissant les postes de formateurs REP et les moyens de remplacement du temps de la Refondation, des débutants bien soutenus pourraient réussir.
François-Régis GUILLAUME
Encore le contre sens sur l’éducation prioritaire !
Education Prioritaire : Le plus n’important n’est pas de mettre à jour sa carte mais de reprendre le chemin de la Refondation engagée en 2012 et abandonné pendant 5 ans.
Après 5 ans de parenthèses, le débat sur l’éducation prioritaire repart sur de fausses bases : de nouveau, il s’agirait de « donner plus à ceux qui ont moins » et de mettre à jour sa carte « pour prendre en compte dix ans d’évolution des quartiers », mais en oubliant les acquis de la refondation de 2012, détruits pour réaliser les dédoublements des CP et CE1. On oublie ainsi tout ce qui a été sacrifié qui permettait de créer des collectifs de travail : la concertation, des formateurs REP+, des postes de remplaçants pour assurer la formation à l’intérieur du réseau, le cycle3, commun aux écoles et au collège etc.
L’indice de position sociale (l’IPS) peut être un outil très utile pour « une allocation des moyens proportionnelle à la difficulté sociale » pour l’ensemble des établissements -préconisé par l’OZP et de nombreux chercheurs- mais il ne peut à lui seul réviser automatiquement le classement ne REP ou REP+ ? Le dossier de « Le Monde » du 18-19 décembre contient un exemple du contre sens auquel conduit un raisonnement fondé sur le seul IPS : « Avec 55,7% d’établissements en dessous de l’indice de position sociale moyen, les zones rurales n’ont que 7,4% de leurs établissements classés en REP. » Ce qui signifie que l’école ordinaire de la République ne serait pas capable de faire réussir les élèves des classes populaires lorsqu’ils sont majoritaires. Rappelons que l’éducation prioritaire doit concerner ces territoires où la relégation sociale, la précarité et les discriminations sont telles que la mission de service public ne peut être assurée sans moyens supplémentaires mais aussi sans dispositifs spécifiques : le réseau et ses pilotes, le projet de réseau, un coordonnateur, du temps pour la concertation et la formation etc..
François-Régis GUILLAUME
Je viens de le terminer et je le trouve trop limité dans sa critique du système éducatif, avec plusieurs inexactitudes, et une absence totale de références sur les recherches en didactique, en pédagogie (Celine Alvarez n’en est pas une de valable), rien non plus sur l’origine socio-économique des élèves et le rôle du système éducatif dans la reproduction des inégalités socio-économiques. Elle met en évidence beaucoup des travers que tout le monde constate et elle arrive à en donner un tableau cohérent, ce qui n’est déjà pas mal. L’école publique n’est pas assez présentée comme porteuse d’avenir.