Dans le cadre de l’éducation par l’art, nous travaillons régulièrement sur des zones sensibles autour de l’amélioration du cadre de vie sur des résidences sociales avec la participation des familles. De ce fait, réaliser une fresque en peinture et/ou en mosaïque favorise l’appropriation des espaces, le rapprochement entre les générations, l’apprentissage des méthodes, l’ouverture vers une éducation citoyenne liée au respect de soi et d’autrui...mais aussi à la formidable originalité de construire son espace, son quotidien.
Je suis à votre disposition pour plus d’infos : Benoit Mangin - Couleurs d’Avenir (www.couleursdavenir.com)
Qu’en est-il des territoires et Pays d’Outre-mer, non éligibles à l’ANRU ?
Bonjour !
Cete réforme des ZEP annonce un projet qui semble à priori logique mais les moyens sont simplement déplacés, d’après ce que je lis ; je pense que les professionnels auront à s’engager dans une démarche d e projet qui nécessite du temps pour établir déjà un diagnostic.
J’ai participé à des activités d’accompagnement scolaire, j’ai dévelopé avec d’autres des réseaux d’échanges réciproques de savoirs à l’école, en classe et en interclasse. Je rejoins la nécessité exprimée par un message sur ce forum, de partir de la personne de l’élève. Je sais que cela n’est pas habituel à l’école quand il s’agit de transmission de savoirs. Faire émerger des demandes de savoirs et des récits d’apprentissages réussis peut recréer chez certains élèves une motivation . Quand en plus , les élèves peuvent par ces méthodes apprendre à s’écouter mutuellement, on avance aussi sur l’apprentissage de la tolérance et de l’appartenance, source de solidarité.
Nous aurons beaucoup à gagner au développement du soutien scolaire entre élèves.
Bonne chance pour votre nouveau métier
pOUR ME JOINDRE / mich.hilaire@wanadoo.fr
je suis une éleve de la classe orchestre des explorateurs et je peut vous assurer que notrecollege n’est pas en ZEP !
Bonjour,
Voivi les coordonnéees du collège :
Collège André Canivez
417 r Berthe Garnier
59500 DOUAI
Tél 03 27 87 17 69
fax : 03 27 88 23 21
Internat du collège tél 03 27 71 01 26
En espérant que vous pourrez les joindre en cette période de l’année et discuter avec eux de la meilleure solution à adopter.
Cordialement
Le secrétariat de l’OZP
Bonjour,
Pouvez vous m’envoyer les coordonnées de cet établissement car c’est exactement ce que je cherche pour mon neveu de 10 ans.
En effet ce dernier vit dans une cité sensible de la banlieu parisienne et est la cible de très mauvaises fréquentations malgré son jeune âge.
Il a un bon potentiel intellectuel mais est très influençable.
Avec ses parents nous souhaitons l’éloigner des dangers de la cité tant qu’il est encore temps.
Merci de votre compréhension
Bien triste
Bientôt les parents feront de la pédagogie
A mon sens, il faudrait d’abord éduquer les parents, les convier à des leçons d’éducation à la citoyenneté. Ils defendent d’abord leur interêt avant l’interêt general
je ne m’étendrai pas sur le sujet
Voici un beau florigège d’approximations et un discours militant soit, mais erroné... La LCR aurait voulu reprendre à son compte toutes les bêtises savamment instillées dans les salles des profs par la, déjà très peu crédible, FSU, qu’elle n’aurait pas fait mieux...Et pourtant si, elle fait mieux, puisqu’elle en invente d’autres...
C’est assez triste de voir tant d’énergie pour creer si peu...Voilà des organisations qui feraient mieux de proposer des alternatives... (Et qu’on ne parle pas ici de baisse des effectifs, cette vieille lune, car on a vu des établissements gravement dysfonctionner avec moins de 15 élèves/classe et d’autres faire réussir leurs élèves avec des seuils supérieurs au national hors zep...). C’est donc bien une question de pédagogie plus que de moyens (ce qui ne veut pas dire que les moyens supplémentaires ne soient pas nécessaires...).
Ce qui me sidère, c’est que je ne crois pas avoir entendu parler des élèves ni des projets que l’on avait pour eux, à aucun moment, nulle part, ni ici, ni ailleurs...
Certains refusent le label ambition réussite ? Que se passera t il ? Soit d’autres établissements seront candidats, soit les moyens supplémentaires seront reventilés sur les ambition réussite restants. Et après tout, ne vaut il pas mieux donner des moyens à ceux qui les utiliseront ?
Quand on regarde le plan de Robien, ce qui représente une avancée, il me semble, c’est que pour la première fois il est dit que le projet pédagogique est au coeur du dispositif et que sa mise en oeuvre passe par la contractualisation. Que les équipes se saississent de cette opportunité et qu’elle avancent leurs projets, ce qu’elle veulent vraiment pour leurs élèves, et comment elles comptent s’y prendre, qu’elles le formalisent et qu’elles en débattent avec les collectivités locales, les parents et l’académie... Cela aura le mérite de mettre chacun devant ses responsabilités.
Je vois beaucoup de craintes s’exprimer ici ou là : statutaires, portant sur l’organisation ou sur les pratiques pédagogiques, également sur la façon avec laquelle les académies s’emparent du dispositif...Certaines craintes sont fondées, la plupart, il faut bien le reconnaître, ne le sont pas sauf que beaucoup ont intérêt à ce que rien ne bouge, si on excepte les enfants...
Pour finir, ce discours, dont l’objectif est bien différent de celui affiché, fait injure aux enseignants qui, pour la grande majorité, chaque jour, inventent du possible pour leurs élèves... Ce dont les équipes ont besoin c’est d’être accompagnées, aidées, parce que heureusement elles ne font pas classe en regardant la ligne statutaire d’une organisation syndicale, quelqu’elle soit ou la ligne institutionnelle, quelqu’elle soit, mais bien les élèves qu’ils ont en face d’eux, tels qu’ils sont, chaque matin... et c’est bien pour cela que certains réussissent là où d’autres n’essayent même pas.
Je suis tout à fait d’accord avec la prise de position de Didier BARGAS sur le redoublement.
Je doute que la majorité des acteurs de l’Instituton partagent son avis, et partant, qu’une suppression progressive et consensuelle soit réalisable en quelques années.
Qu’on le veuille ou non la décision de faire doubler un élève, même si l’on est convaincu que c’est avant tout pour son bien, a aujourd’hui une dimension de sanction : "il n’a pas progressé comme on attendait de lui qu’il le fasse, quel que soit son parcours scolaire vers la sortie des études, il devra y consacrer une année de plus de sa vie, avec des plus jeunes que lui, les autres ont progressé, lui il régresse."
Bien sûr si aucun soutien personnalisé, dans et à l’extérieur de l’établissement n’est mis en place, seul le constat d’échec de l’éleve et dans une certaine mesure de l’Institution sera anticipé. Mais si en définive un élève doit de toute façon quitter le lycée sans obtenir un Bac dont tout le monde s’accorde à dire qu’il est totalement hors de sa portée, n’est-ce pas un avantage pour lui d’en avoir fini avec ce parcours voué à l’échec, un, deux, ou trois ans plus tôt qu’à l’heure actuelle ? Au passage je pense que le doublement doit rester possible l’année du diplome de fin d’études.
Ma pratique de bénévole du soutien scolaire personnalisé en Z.E.P. m’a amené à la conclusion que le principal handicap de nombreux jeunes, est l’absence d’une maitrise suffisante de la langue Française qui leur permette de suivre les cours d’une part et d’utiliser leurs manuels d’autre part. bien souvent ils tentent d’apprendre des textes dont ils ne comprennent pas le sens, et doivent résoudre des problèmes dont ils ne comprennent pas l’énoncé. De plus, comment peut-on espérer apprendre une autre langue si l’on n’en maitrise pas au moins une ?
L’accession au Français d’usage devrait être l’affaire de tous, dans et autour du collège.
Enfin je crois que l’on ne résoudra rien sans revaloriser aux yeux de tous la filière professionnelle et que cette croyance qu’il n’est point de salut hors de la filière générale est un fléau contre lequel il faut lutter, en particulier au sein de l’Institution.
En dernier lieu, je voudrais féliciter Régis GUYON et ses collègues pour leur courage et la direction prise dans leur travail, même si comme je crois le comprendre ils ne sont pas encore pleinement satisfaits des résultats, je suis convaincu qu’ils sont sur la bonne voie et je leur souhaite bonne route.
Je n’ai pas bien compris en quoi cet article constituait une position de parti sur les ZEP à moins de considérer que c’est à l’appel de la LCR que "des écoles sont occupées (comme à Bobigny, récemment, pendant un mois), contre la remise en cause des ZEP et l’abandon des quartiers les plus déshérités".
Je comprends, par contre, que la LCR se sert de la grève du collège République à Bobigny pour illustrer sa stratégie d’appel permanent à se mobiliser tous azimut contre le gouvernement.
J’ai l’impression que la lutte en faveur des Zep aboutit à ce curieux paradoxe dans le 93 : les collèges qui en ont le plus besoin refusent des moyens supplémentaires. Mais sans doute ai-je mal compris le sens profond de la stratégie mise en œuvre dans ce département par les avant-gardes militantes.
Émile Pinard
On peut lire dans un récent document destiné à toutes les écoles et signé de l’Inspecteur d’académie de l’Oise, à propos de stages filés pour les PE1 ou 2 ,qu’il est hors de question qu’ils fassent ce stage dans des classes de petits et tout-petits, classes où (je résume...) il n’y a pas suffisamment de pédagogie pour un futur enseignant.
A quand le passage de ces classes aux collectivités locales ?
Bonjour,
Je souhaiterai relativiser la baisse car je connais au moins une école qui n’accepte les tout-petits qu’avec un forcing des parents, sachant qu’il y a encore 11 places (minimum) en théorie (si on s’arrête à 25 par classe), je ne compte que les deux sections de petits-tout-petits. Alors, qui ne veut pas les scolariser, l’état ou les écoles ?
Merci, bonne continuation !
Attention aux généralisations hatives et abusives....Il y a des collèges et des réseaux où les candidatures sont nombreuses voire très nombreuses...et d’excellentes factures ! C’est le cas à Besançon (Diderot) où, pour 5 postes on a compté 31 candidats et 50 candidatures...En ce qui concerne les assistants pédagogiques on peut déjà travailler au recrutement des 18 postes à pourvoir....avec une base de candidatures (écrites) de 70 !...dont 48 qui préparent un concours d’enseignement ou se destinent au métier !
Il y a forcément de la résistance de la part des enseignants les plus conservateurs qui craignent qu’on leur demande autrement ou plus que mieux ! l’habillage syndical est par ailleurs beaucoup plus prudent qu’on le dit....et cela pour une raison simple. Si l’on se reporte aux motions, textes syndicaux des années 90 et début 2000 on voit la proposition de ces enseignants volontaires se destinant à des publics fragiles....On demandait alors surtout des moyens en plus...De fait, un bon nombre de mesures vont dans le sens d’anciennes revendications !
Il y aura des problemes : materiels, techniques, institutionnels...c’est évident ! L’absence des collectivités ou leur retard au decollage vont coûter très cher ! (pas de budget de fonctionnement, aucune mesure d’investissement....) L’implication des corps d’inspection se mesurera sur la réalité de la présence sur le terrain et sur le soutien à l’innovation et l’expérimentation. Il n’y a pas de raison objective de condamner une opération qui ne demande qu’à être évaluée périodiquement !
chez nous aussi c’est du redéploiement, mais pas forcément à l’intérieur de chaque ZEP (pour autant qu’on arrive à comprendre, car c’est très flou... difficile d’apprécier les conséquences précises pour le fonctionnement des établissements, la situation des personnes concernées et la viabilité des projets existants ou futurs !
chez vous, ça se passe comment ? les Assistants d’Education en place restent, mais changent de "casquette" et de missions ? ou bien des postes d’Assistants d’Education vacants (suite à fin de contrat ou démission) sont convertis en postes d’Assistants Pédagogiques, qui seront pourvus (ou non...) par recrutement de personnes nouvelles ?
et dans les deux cas, quid des tâches qui étaient jusqu’à présent assurées par ces Assistants d’Education ? on est censé embaucher des chômeurs sans qualification en contrats de 6 mois (CAE-EVS) pour boucher les trous à la Vie Scolaire ou dans les CDI ?
Chez nous, c’est le top : on prend des postes d’ assistants d’éducation dur la ZEP et hop ! on les transforme en assistants pédagogiques sur le RAR ... Ah ! Ah ! Il fallait y penser...