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RESEAU D’ENSEIGNEMENT PRIORITAIRE (REP) - Pourquoi et comment travailler en REP ? - Conférence de Philippe MEIRIEU, 75’ - Véronika JANJIC
Le 20 février 2013, les directeur-trices, enseignant-es, infirmier-ères ainsi que les éducateurs sociaux et éducatrices sociales de l’enseignement primaire à Genève ont participé à une journée de travail et d’informations consacrée au Réseau d’enseignement prioritaire (REP). Deux conférences ont notamment été organisées sur ce thème au cours de cette journée. Anne Armand, adjointe au doyen de l’Inspection générale de l’éducation nationale française, a évoqué le travail en équipe d’enseignants et en réseaux de professionnels tandis que Philippe Meirieu, professeur en sciences de l’éducation à l’Université Lumière Lyon II, s’est exprimé sur le dispositif pédagogique, et plus précisément sur l’élève et son rapport au savoir.
Voir la vidéo en ligne (75’) : http://icp.ge.ch/sem/production/spi...
Extrait de prisme-asso.fr du 04.06.13 : Réseau d’enseignement prioritaire
En ces lendemains d’élections cantonales, pas de fermetures annoncées sur le 1er degré dans notre RAR ... cet arbre cacherait t’il une forêt ? Oh que oui ! Alors que M Nique est en ce moment même en vision coférence académique avec nos IA, IPR et Principaux, nous apprenons que nous serions soumis à l’expérimentation de l’école du socle dès la prochaine rentrée !!!!!!!!!!!!!!!! ... voilà pourquoi l’IA a dit vendredi en CAPD que les postes profilés seraient peut être aussi 1er degré etc etc ...
Mais cette "école du socle" ... elle ne se fonde sur aucune évaluation, aucun fondement des 30 ans d’education prioritaire sur notre secteur ! Une lubie de parlementaire ? un artifice économique ? un resserrement idéologique comme jamais ? Quelle horreur !
Il y a moins d’une heure, j’ai pris la parole devant l’assemblée de tous les acteurs de réseaux réunis en formation académique pour rappeler ce qu’est l’OZP et en quoi il était nécessaire de lui donner le poids qu’elle mérite en y adhérant... on verra bien !
Ce serait intéressant d’expliciter pourquoi l’école du socle commun serait "l’horreur". Certes, on ne peut accepter que la hiérarchie mijote une "expérimentation", sans donner aucune explication et sans demander au préalable si les intéressés sont volontaires. Sous cette réserve - qui n’est pas accessoire- , je ne suis pas sur que l’école du socle commun, telle qu’elle est proposé -succintement- dans le rapport Grosperrin soit contradictoire avec l’éducation prioritaire. On peut s’imaginer qu’elle pousse au bout une revendication de l’EP : la liaison interdegrés et qu’elle reprend le projet d’école fondamentale des années 70.
Certes, du gouvernement actuel, on peut toujours craindre des coups fourrés derrière des propositions qui peuvent être intéressantes !
Bref, je propose que l’atelier n°1 du 21 mai devienne un débat sur ce sujet.
F R G
Je suis assez d’accord avec François-Régis.
Sur le fond cette expérimentation n’est pas choquante : l’expérience d’un Réseau (RAR ou RRS) me semble un atout pour le rapprochement collège/école. Reste à savoir si l’entrée est d’abord institutionnelle (façon de doter les écoles d’un statut d’EPLE) ou d’abord pédagogique (ce que porte en germe l’expression ’école du socle commun’).
Sur la forme, la méthode est pour le moins contestable. Je crains la tendance de tout vouloir faire expérimenter aux seuls mêmes établissements. Le dispositif ECLAIR se transformerait alors en un vaste fourre-tout où les innovations attendues seraient en fait des commandes ministérielles ou rectorales, en lieu et place d’innovations venant des établissements ou des réseaux eux-mêmes.
L. Sirantoine