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« Connexion positive » dans la ZEP de Brest

24 avril 2005

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Extrait du « maville.com » du 23.04.05 : SFR fait sa bonne action sociale

Deux lycées brestois concernés par le « Passeport ingénieur télécoms »

Pour favoriser l’accès des jeunes issus des « quartiers sensibles » à des écoles d’ingénieurs, un programme national baptisé « Passeport ingénieur télécoms » vient d’être lancé. Financé par l’entreprise de téléphonie mobile SFR, il concerne deux établissements brestois, le lycée Vauban et le lycée de la Croix-Rouge.

Deux établissements brestois, le lycée Vauban et le lycée de la Croix-Rouge, sont concernés par le programme « Passeport ingénieur télécoms » que le ministre de l’Éducation nationale, François Fillon, et la ministre déléguée à l’Intégration, Nelly Olin, ont lancé jeudi matin. Ce programme ambitionne de former chaque année 100 ingénieurs télécoms issus de quartiers sensibles. L’entreprise de téléphonie mobile SFR-Cégétel est à l’origine de ce projet mené avec l’Éducation nationale.
(...)

SFR-Cegetel est la première entreprise à s’engager aux côtés des pouvoirs publics et des grandes écoles dans un programme d’égalité des chances favorisant l’accès aux formations d’ingénieurs télécoms d’élèves issus de quartiers défavorisés. S’agit-il de discrimination positive ? Au ministère de l’Éducation, on ne récuse pas le terme pas plus que celui de bourses au mérite. On compare l’engagement de SFR à celui de Sciences Po Paris qui a pris des mesures pour s’ouvrir plus largement aux jeunes issus de zones d’éducation prioritaire (ZEP).

Autre discours chez SFR, en revanche, où une certaine prudence sémantique semble de mise. « Plutôt que de discrimination positive, nous préférons parler de connexion positive, indique Benjamin Blavier, le directeur citoyenneté de SFR-Cegetel. Nous mettons en réseau des gens et des univers qui se connaissent mal. »

Pour SFR, le principal apport du programme réside dans le tutorat, l’attribution de bourses n’étant pas « au coeur du problème ». « Les étudiants en BTS s’arrêtent trop souvent à ce niveau, remarque M. Blavier. Ils sous-estiment leurs capacités et manquent d’information sur les écoles et les entreprises. »

L’École nationale supérieure des télécommunications de Bretagne (ENSTB) est partenaire de l’opération en tant que grande école d’ingénieurs. « En ce qui nous concerne, nous avons accepté de participer à cette opération en raison de son caractère social, indique Gilbert Lainey, directeur de la formation de l’ENSTB. Nous avons proposé d’accueillir jusqu’à cinq élèves ayant suivis ce parcours dans notre formation d’ingénieurs par apprentissage, réalisée en partenariat avec l’ITII Bretagne (1). »

Au plan national, le programme « Passeport Ingénieur Télécoms » concerne 24 lycées situés en « zones urbaines sensibles » et onze écoles d’ingénieurs en télécommunications, avec un objectif minimum d’une centaine de jeunes admis chaque année.

Olivier Mélennec

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