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[Emmanuel Heyraud] ajoute que le problème de la politique de la ville est qu’elle est « parcellaire ». « Il y a beaucoup d’argent dans la politique de la ville, mais il n’est pas très bien utilisé. Par exemple, les dispositifs de réussite éducative de 2005 sont des programmes qui s’ajoutent à 1000 autres qui existaient auparavant comme le contrat éducatif local. Il y a une galaxie des dispositifs qui ne s’annulent jamais. On assiste donc à une déperdition des crédits ». Pour Hervé Marchal, le problème est qu’« on a travaillé essentiellement sur l’urbain avec l’ANRU. Mais le plan banlieue, c’est peanuts ! », juge t-il.
Extrait de publicsenat.fr 27.10.10 Un énorme gâchis des ressources des quartiers des quartiers
Un numéro spécial (payant) dans Libération du 26.10.10 : [Clichy sans clichés : Clichy sans clichés
Depuis 2005, les cités n’ont connu aucune embellie
Après les révoltes de l’automne 2005, les promesses ont fleuri. Ce qui n’est pas le cas du plan « espoir banlieues » qui n’a quasiment porté aucun fruit. Dans les quartiers populaires, la situation sociale s’est dégradée. Éclairage en cinq points.
[...] La mixité sociale recule à l’école
Les ZEP, les REP, les RAR, les RRS et autres sigles ne suffisent plus à combattre les inégalités scolaires qui touchent 20 % des établissements scolaires en France. Avec la suppression de la carte scolaire et la baisse du nombre de professeurs dans l’éducation nationale, les zones d’éducation prioritaires sont devenues des zones d’éducation d’urgence. [...]
Extrait de lhumanite.fr du 27.10.10 : Spécial quartiers populaires