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Sondage du SNUipp : les jeunes enseignants du primaire sont plus réticents qu’avant sur le suivi personnalisé et l’accompagnement et refusent la modification des rythmes scolaires. Ils privilégient la transmission des savoirs sur les relations avec l’enfant

16 juin 2010

Peut-être le principal enseignement est la progression de la pédagogie traditionnelle chez ces jeunes enseignants. Deux sur trois (61%) mettent la transmission des connaissances devant les relations avec les enfants comme motif de satisfaction. La situation était inverse en 2001.

[...] Depuis 2007 la majorité ne croit plus dans le suivi individualisé (52% en 2007, 33% de positif en 2010) ou l’accompagnement des élèves (31 contre 19%). Pour 8 profs sur 10, la priorité doit être mise sur la réduction du nombre d’élèves par classe. La modification des rythmes scolaires est rejetée par 52% des enseignants, ce qui laisse ouverte la possibilité du retour à la semaine de 5 demi-journées

Extrait de cafepedagogique.net du 16.06.10 : Les professeurs des écoles plus désenchantés que leurs aînés

 

Note du QdZ :
Rappelons à ce propos que l’accompagnement (au moins la formule appelée "accompagnement éducatif", vis-à-vis duquel les jeunes enseignants marquent de la réticence, est spécifique à l’éducation prioritaire en primaire.

Par ailleurs, le recentrage des jeunes enseignants sur la traditionnelle transmission des connaissances peut avoir une influence sur la pratique effective du partenariat, constitutive des ZEP mais accusée souvent par ses détracteurs de détourner du travail d’acquisition des savoirs scolaires.

Enfin le refus de modifier les rythmes scolaires actuels laisse de côté les interrogations et la réflexion sur la cohérence du mille feuille des dispositifs d’aide et de soutien scolaire et périscolaire proposés aux élèves des quartiers.

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