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Avant le plan banlieues : déclaration de Nicolas Sarkozy sur la fermeture des établissements trop en difficulté (Plutôt que d’envoyer les meilleurs collégiens de ZEP dans les lycées de centre ville)

janvier 2006

Extrait de « Libération » du 15.12.05 : Donner la priorité aux élèves, par Nicolas Sarkozy

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C’est pourquoi j’ai proposé que l’on passe d’une politique où les zones sont prioritaires à une politique où ce sont les élèves qui sont prioritaires. Je me réjouis que le ministre de l’Education nationale ait repris le même principe dans les propositions qu’il vient de faire au sujet des ZEP, ce qui n’empêche pas les établissements les plus difficiles de bénéficier de beaucoup de moyens puisqu’ils accueillent beaucoup d’élèves prioritaires.

Au lieu de réduire uniformément la taille des classes de deux élèves, les moyens supplémentaires devraient servir à mieux accompagner individuellement les enfants : prise en charge précoce et renforcée des tout-petits susceptibles d’avoir plus tard des difficultés et accompagnement de leur famille, car c’est entre 18 mois et 4 ans que se joue une bonne partie des capacités scolaires ; soutien scolaire au primaire pour éviter à tout prix que des enfants décrochent ; possibilités réelles de rattrapage au collège pour les enfants ayant des lacunes ; création de classes à très petits effectifs pour ceux qui en ont besoin ; tutorat pour les élèves issus de quartiers et/ou de familles peu favorisés ; possibilité d’être accueilli dans une étude surveillée ou dans un internat pour être plus au calme le soir...

Plutôt que d’envoyer les meilleurs collégiens de ZEP dans les lycées de centre ville, ce qui aggravera la situation des établissements défavorisés, il faut fermer les établissements où se concentre un pourcentage très élevé d’élèves en difficulté, et répartir ceux-ci dans les établissements environnants. C’est la seule solution pour rétablir la mixité sociale et donner à tous les enfants les mêmes chances. La République n’a pas le droit d’imposer une carte scolaire si elle n’est pas capable de garantir que tous les établissements se valent.

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