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Extrait de ijvs.org du25.06.09 : Pour une approche contextuelle de la violence. Le rôle du climat d’école.
Article paru dans International Journal on Violence and School, n°8, April 2009
(...)
Le climat d’école pèse ainsi sur les processus de construction-déconstruction du phénomène de violence à l’école, l’exacerbant ou au contraire l’atténuant. Son analyse met à jour une configuration éducative qui semble le plus médiatiser les effets de la ségrégation socio-scolaire. Elle met en effet en évidence l’importance de trois composantes du climat d’école - le climat de travail, éducatif et de justice - sur le climat de violence montrant simultanément les liens étroits entre rapport au travail scolaire et à l’école d’une part et rapport aux autres et aux normes scolaires de comportement d’autre part. Le phénomène de violence à l’école ne peut donc s’analyser sans interroger ce double rapport et les pratiques professionnelles qui l’induisent.
Conclusion (extrait) :
La construction d’une expérience de violence chez les écoliers ne relève
donc pas exclusivement de facteurs extérieurs qui échapperaient en grande partie aux écoles. Des écoles situées dans un même environnement et accueillant le même type de population se distinguent des autres par des
scores de violence significativement différents de la moyenne de l’échantillon.
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Extrait de la page 6 :
"Le classement institutionnel (écoles classées -
ou pas - en éducation prioritaire) constituant une variable grossière pour
appréhender la ségrégation sociale, les données de l’enquête sociale - devant
permettre de recueillir la CSP des parents d’élèves - n’étant pas à jour pour
nombre d’écoles, un indice de vulnérabilité sociétale appelé "score social" a dû
être calculé à partir des réponses des élèves au questionnaire. Il doit
permettre d’appréhender plus finement la composition sociale des publics
scolarisés par école."