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Le rapport annuel de la MRIE (Mission régionale Rhônes-Alpes d’information sur les exclusions) n’aborde pas l’éducation prioritaire mais souligne l’absence de scolarité de nombreux enfants Roms

22 avril 2009

Extrait du site de la Mission régionale Rhône-Alpes d’information sur les exclusions (MIRE), le 21.04.09 : Rapport annuel 2009 sur la pauvreté en Rhône-Alpes

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La scolarisation des enfants : même s’il est illégal, le refus de scolarisation demeure important dans certaines agglomérations. A noter, à Saint Etienne l’action du réseau associatif (en particulier RESF) qui permet de scolariser tous les enfants Rroms, alors que sur Lyon ou sur Valence ce n’est qu’un pourcentage réduit d’enfants qui est pris en charge :

La population Rrom sur l’agglomération lyonnaise est assez stable, entre 600 et 800 personnes, depuis 2001. Pour la majorité, elles sont originaires de Roumanie et ne sont pas nomades ; elles subissent, comme d’autres, des migrations liées à leurs conditions de vie et au racisme omniprésent. Ce sont principalement des familles, souvent les mêmes ; il y a environ 300 enfants, tous âges confondus.

Jusqu’en 2006 ces enfants Rroms n’étaient pratiquement pas scolarisés, même en primaire. C’est la seule population dont les enfants ne soient pas scolarisés, c’est une génération d’enfants qui grandissent dans un pays étranger dont ils ne parlent même pas la langue. Pourquoi ? Pour beaucoup, c’est simplement que les parents ne veulent pas scolariser leurs enfants. Et de fait, les mairies ne se précipitaient pas pour les accueillir, l’Education nationale les ignorait, la Préfecture les considérait comme des « touristes ».

Début 2006, C.L.A.S.S.E.S a décidé de rendre visibles ces enfants non scolarisés et elle a proposé l’ouverture d’un lieu d’accueil, préparant à l’intégration dans une école ordinaire. L’Education nationale a dû alors assumer sa mission : affecter ces enfants dans des écoles ou des collèges. C’était à la rentrée de septembre 2006, les familles Rroms étaient pratiquement toutes installées dans des cabanes de fortune sur un terrain vague sans eau ni électricité, dit terrain de la Soie. Au cours de l’année scolaire 2006-2007, plus d’une centaine d’enfants ont fini par obtenir une affectation, répartis dans des écoles de Villeurbanne et de Vaulx-en-Velin, accessibles par les transports en commun. Les parents ont ainsi montré leur désir de scolariser leurs enfants, malgré des conditions de vie très difficiles :

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Le site de la Mission régionale Rhône-Alpes d’information sur les exclusions (MIRE)

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