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Extrait du site viescolaire.org le 06.03.09 : Médiateurs de vie scolaire : une question au Sénat
Les 5000 médiateurs de réussite scolaire sont en plein recrutement-formation-accélérée, tandis que le dispositif n’emporte toujours pas l’adhésion de la profession dans son ensemble.
La pétition de l’ANCpe remporte un certain succès, puisqu’elle rallie aussi d’autres personnels ainsi que des professionnels extérieurs à l’Education nationale. Plus de 1500 signatures collectées depuis début février, c’est à la fois beaucoup et peu.
La sénatrice Françoise Henneron évoque cette pétition de l’ANCpE dans sa question au ministre du 19 février
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Lire le texte de la question au Sénat
Le site de l’ANCpe (Association Nationale des Conseillers principaux d’éducation)
 
Par ailleurs, la création des médiateurs suscite également la mobilisation de deux syndicats d’assistants sociaux de la fonction publique ou de l’éducation nationale.
les site du SNUASFP-FSU (Syndicat National Unitaire des Assistants Sociaux de la Fonction Publique)
Le site du SNASEN-UNSA Syndicat nationl des Assistants Sociaux de l’Education Nationale)
 
Extrait de come4news.com du 06.03.09 : Lettre ouverte au Ministre de l’éducation nationale
(...)
Je suis, depuis mes débuts, dans des établissements en Zone sensible : REP, ZEP et RAR. Le principal de mon travail dans ces quartiers extrêmement défavorisés est centré sur la protection de l’enfance et l’absentéisme.
(...)
Mon service est un service qui se meurt : seulement 20 créations de poste en 4 ans. Nous sommes si peu nombreuses, que certaines assistantes sociales scolaires ont un secteur de 10 établissements scolaires !
Notre rôle est essentiel dans la prévention, la detection des enfances maltraités, et dans leur protection ! Je travaille avec des écoles maternelles et primaires, et dès tout petits, on me signale des enfants descolarisés ou absenteistes.
Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’on nous met de côté en prévoyant l’embauche de 5 000 « médiateurs de la réussite scolaire » qui seront déployés dans les établissements scolaires pour établir le lien avec les familles et aider au retour des élèves absentéistes. Des contrats aidés sans aucune qualification qui vont avoir la mission de faire baisser de 30% le nombre d’élèves absentéistes, des contrats précaires de 2 ans renouvelables, 26h semaine, sans condition de diplôme et payés au SMIC, alors que l’EN a à sa disposition un personnel compétent, qualifié, soumis au secret professionnel et à un code de déontologie.
(...)
Est-ce qu’un personnel non qualifié saura detecter les situations dangereuses ? Saura-til signaler ? Saura-t-il respecter la vie privée des familles ?
Je suis désolée, mais de tout cela je doute...
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