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14.06.08 - On prépare Sciences-Po dans la ZEP de St-Laurent-du-Maroni (Guyane)

16 juin 2008

Extrait de Guyane cohésion, de juin 2008 : Les élèves du pôle excellence du PRE de Saint Laurent préparent Sciences Po Paris

Dans le cadre du Projet de Réussite Éducative (PRE) de Saint-Laurent du Maroni, un pôle d’excellence a été créé afin de permettre aux meilleurs élèves des lycées I et II d’accéder au cursus de Sciences Po Paris.

Une pré-sélection des candidats susceptibles d’intégrer la Préparation en Terminale a été mise en place. Les élèves sont repérés dès le deuxième trimestre de la Seconde.
Une réunion est ensuite organisée pour les élèves et les parents concernés afin de poser les bases du travail commun qui s’effectuera pendant 2 ans.

Il est ensuite proposé aux élèves de travailler durant une à deux heures supplémentaires l’apprentissage intensif de la langue française écrite et orale.

En Première, les élèves ayant fait preuve d’assiduité pourront intégrer un atelier :

– « Ouverture sur le Monde : la citoyenneté en action »

– « La langue, objet d’échanges »

– « Nous sommes le fruit de notre passé »

– Introduction à l’économie

Enfin, en Terminale, l’atelier de Prépa Sciences Po proprement dit est mis en place sous diverses formes (ateliers presse, coaching par l’image, entretiens etc.).

Cette année, huit élèves ont été préparés tout au long de l’année à l’examen d’entrée à Sciences Po. Trois sont aujourd’hui admissibles aux oraux et partiront le 8 juillet prochain pour Paris.

Voir le site

 

Extrait de l’Expresso du 17.06.08 : Guyane : Un enseignant poursuivi par le recteur

[En Guyane et dans la même région Ouest, la suspension d’un manifestant] " vient aggraver un conflit qui dure depuis deux mois durant lesquels le rectorat a été occupé, des manifestations très nombreuses ont eu lieu. Les enseignants, appuyés par des parents, demandent davantage de moyens dans un département où la scolarisation de tous les enfants n’est toujours pas assurée. Le mouvement est appuyé par le Snuipp et le Se Unsa."

Lire l’article de l’Expresso

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