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A La Réunion, le CUCS de La Rivière des Mats ne privilégie pas l’éducation

7 février 2008

Extrait de « Clicanoo » du 06.02.08 : “Un plus pour les habitants de la Rivière du Mât !”

Depuis la signature du contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) en février 2007, le quartier de Rivière du Mât Les Hauts a bénéficié d’un certain nombre de mesures qui ont porté leurs fruits en matière de citoyenneté, de prévention de la délinquance et de santé. Des actions qui vont se poursuivre cette année.

“Les choses avancent étape par étape. Les habitants ont un plus aujourd’hui”. Cela fera un an jeudi prochain que le contrat urbain de cohésion sociale de Bras-Panon a été signé entre l’État et la municipalité pour une durée de trois ans. Jugé difficile, le quartier de la Rivière du Mât Les Hauts avait été retenu pour bénéficier d’aides, et notamment Paniandy, Bellevue, Vincendo, et le bourg Rivière du Mât avec les lotissements Bengali, Cour Usine, Nillameyom er Champac.

Deux thèmes avaient été retenus en 2007 : citoyenneté/prévention de la délinquance et santé. En matière de citoyenneté, il s’agissait d’œuvrer à la cohésion sociale avec une prise en charge du public et du quartier. Au chapitre santé, les objectifs du contrat étaient multiples : prévenir, lutter et rendre accessible l’accès aux soins avec la mise en place de structure d’accueil, l’amélioration de l’environnement favorisant les relations intergénérationnelles. Au bout d’un an de contrat, associations, État et municipalité s’accordent à dire qu’il y a eu des avancées. “La Rivière du Mât avait besoin d’équipements. Il y a un mieux. Mais il faut faire attention car ce mieux peut disparaître, fait remarquer Daniel Gonthier, le maire de Bras-Panon. La Rivière du Mât fait des envieux et des émules”.

Six projets ont été mis en route : équipe opérationnelle, projets de prévention de la déliquance avec les jeunes du quartier, projets d’animation globale avec les associations et les jeunes du quartier, actions de santé, actions de lutte contre les violences intrafamiliales et mise en place d’un comité de quartier. Ces projets ont débouché sur 61 actions et ont mobilisé 1 500 habitants. 120 000 euros ont été prévus par l’État et la municipalité de Bras-Panon pour cette action urbaine de cohésion sociale. D’autres crédits ont pu être mobilisés par le Département. Au final, ce sont 539 000 euros qui ont ainsi été affectés à ces actions.

Pour 2008, les projets de 2007 ont été reconduits. S’y ajoutent deux nouveaux projets dans le cadre de l’accès à la prévention et aux soins, baptisés “Donn la main pou mieu vive” et “Accompagnement de personnes désocialisées”. Au total, 130 300 euros y seront affectés à ces actions conduites par la commune, deux associations, et le CCAS (centre communal d’action sociale). La municipalité ne perd pas de vue les autres quartiers de la commune. Un bilan de la situation sociale de la population de la Rivière des Roches - en perte de repères, dit-on - sera prochainement effectué.

Juliane Ponin-Ballom

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