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"Quelles priorités pour l’école maternelle ?", par Anne-Marie Chartier et Louisette Guilbert. Autres études de l’INRP et de l’IREDU

7 janvier 2008

Extrait du site du Centre Alain Savary, le 07.01.08 : Quelles priorités pour l’école maternelle en ZEP ? (Voir le dernier article en bas de la page)

« Quelles priorités pour l’école maternelle ? »

par Anne-Marie Chartier et Louisette Guilbert

La première partie de l’article aborde la question de l’acquisition de la langue orale à l’école maternelle en ZEP. Concernant la scolarisation précoce, les auteurs décrivent les différentes modalités de prise en charge qui se sont développées pour les enfants de « toute petite section » : la constitution de classes spécifiques pour les 2-3 ans et le nombre d’élèves réduit à 20 pour aménager des temps d’interaction duelle adulte-enfant et les expérimentations de scolarisation à mi-temps d’une part, les classes « multi-âge » où le tutorat actif des plus « grands » facilite l’apprentissage par imitation et les progrès langagiers grâce aux situations de dialogue entre enfants d’autre part.

Elles s’interrogent ensuite sur les activités langagières à privilégier dans le cadre des ZEP. Les orientations actuelles distinguent deux orientations : celles où les échanges accompagnent les activités et celles où l’échange langagier lui-même constitue l’activité (écouter une histoire, la redire soi-même, rendre compte d’une activité, argumenter, etc.).

Or, ce sont ces situations hors contexte d’action qui présentent de véritables difficultés pour les élèves des milieux populaires et qui doivent être régulièrement travaillées en ZEP. En ce qui concerne l’entrée dans l’écrit, à côté de l’apprentissage du code graphique certes nécessaire, doivent être mises en place toutes les activités qui permettent aux enfants de focaliser leur attention sur les contenus et les pratiques sociales de la culture écrite (coins lecture, manipulation d’albums, interprétation d’images, écoute et réécoute de récits, apprentissage de comptines et de poèmes, activités de production d’écrits, etc.).

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Sur le site de l’Institut de recherche sur l’économie de l’éducation (IREDU), de S. Le Bastard et B. Suchaut, une note (00/1) et un cahier (n°61) sur un dispositif d’évaluation d’une démarche de lecture-écriture conçue avec Jacques Fijalkow et mise en œuvre en GS et au CP.

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Sur le site Bien ( !) lire beaucoup d’informations sur l’apprentissage du lire-écrire en maternelle avec, entre autres :

 Favoriser le développement de compétences phonologiques pour tous les élèves en grande section de maternelle » de Sylvie Cèbe, Roland Goigoux, Jean-Louis Paour.

 « Intégration et hétérogénéité à l’école maternelle » d’Aliette Vérillon et Marianne Hardy, chercheures au CRESAS-INRP (Centre de recherche sur l’éducation spécialisée et l’adaptation scolaire - Institut national de recherche pédagogique). C’est un chapitre extrait de Diversité et handicap à l’école : quelles pratiques éducatives pour tous ? coordonné par Brigitte Belmont et Aliette Vérillon, paru en 2003.

 « Des maîtres surnuméraires dans les écoles maternelles et élémentaires » 2001-2003, n° 156, septembre 2004. Un dossier du Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche - Direction de l’évaluation et de la prospective.

 « Utiliser un imagier pour améliorer le vocabulaire des enfants d’école maternelle » un outil réalisé par P. Guigon d’un Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) d’écoles maternelles en REP à Besançon.

Le site du Centre Alain Savary

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