> VIII- POLITIQUE EDUCATIVE DE LA VILLE > Soutien périscolaire > Soutien périscolaire associatif et étudiant > L’AFEV vise l’accompagnement à la scolarité de 15 000 enfants et jeunes

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

L’AFEV vise l’accompagnement à la scolarité de 15 000 enfants et jeunes

15 octobre 2007

Extrait de « La Lettre de la DIV » du 12.10.07 : L’AFEV lance sa 17ème campagne de mobilisation étudiante

Pour la dix-septième année consécutive, l’AFEV (Association de la fondation étudiante pour la ville) lance une campagne de mobilisation en direction des étudiants afin qu’ils s’impliquent auprès des enfants et des jeunes en difficulté.

Pour l’association, l’objectif est de recruter 10 000 étudiants bénévoles pour accompagner 15 000 jeunes, à raison de deux heures par semaine dans des actions d’accompagnement éducatif individualisé. Chaque année, 20 % d’une génération sort du système scolaire sans qualification, et cela peut aller jusqu’à 40 % dans certains quartiers, rappelle l’association dont l’action est soutenue par la DIV depuis plusieurs années.

Pour devenir bénévole de l’ AFEV

------------------

La Lettre d’information est éditée par le département communication de la Délégation interministérielle à la Ville

Contact - tél. : 01 49 17 46 15

------------------

Extrait de « Libération » du 15.10.07 : Des étudiants à la rescousse dans les quartiers

L’Afev a lancé sa campagne de recrutement ! L’Afev ? Une association trop peu connue du grand public. Créé en 1991 en France et présente à Lyon depuis huit ans, elle propose à des étudiants de donner deux heures chaque semaine pour accompagner un enfant en difficulté dans sa scolarité, dans un quartier d’éducation prioritaire. Pas vraiment du soutien scolaire. Un peu plus que cela. L’Afev tend des ponts entre des mondes qui se croisent peu.

L’année dernière, 486 étudiants ont travaillé bénévolement dans l’agglomération avec l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville). Il en faudrait 600 cette année, selon les prévisions de l’association, qui recrute dans les amphis, à l’entrée des facs (et à l’adresse ci-dessous...). Les volontaires ne font pas de l’aide à la matière. Leur rôle est plutôt au départ d’aider l’enfant à comprendre l’école, ou à y reprendre pied. Les premières relations tournent souvent autour du cahier de texte, du cartable, de l’heure du coucher, de la place et du temps nécessaires pour faire ses devoirs, etc. « Tous les parents n’ont pas les pré-requis nécessaires pour aider leurs enfants sur ces questions, souligne Marion Sessiecq, Déléguée Territoriale Grand Lyon, directrice de l’Afev à Lyon. Certains ont eu des parcours scolaires traumatisants, ou sont éloignés culturellement de l’école. »

L’établissement commence par repérer les enfants qui leur semblent présenter des difficultés pour lesquelles l’Afev pourrait utilement intervenir. Un manque d’appétit pour l’apprentissage, un comportement très passif ou turbulent, un enfant très éloigné de la culture de l’écrit... Une réunion a lieu alors avec les familles et les bénévoles. Tout le monde doit être volontaire. Un contrat est passé et signé. Il faut notamment s’engager sur une relation pour l’année et en prévenant des retards. Puis les binômes sont constitués. Les cours doivent se dérouler au domicile. Un étudiant suit un seul enfant théoriquement. Mais il arrive que le lien avec la famille le pousse ensuite à accompagner des frères ou des sœurs.

Les bénévoles suivent un cycle de trois petites formations. Ils apprennent surtout au départ ce qu’il ne faut pas faire : « se prendre pour Wonder woman ou l’Abbé Pierre », se substituer aux adultes, juger l’enfant, etc. Le profil type de ces étudiants volontaires ? Une fille de Lyon II, inscrite en sciences humaines. Les garçons ne représentent que 20% des bénévoles. En revanche, les filières de droit et science Po. commencent à s’investir un peu plus.

L’Afev s’est choisi pour slogan : « Etre utile contre les inégalités ». Mais ses responsables insistent sur la notion de d’échange, et l’enrichissement personnel. Qu’en retire l’étudiant ? « Il découvre l’altérité, s’y confronte, alors qu’il vit souvent dans une bulle générationnelle et culturelle, répond Marion Sessiecq. Les enfants sont souvent accompagnés dans des quartiers populaires où les étudiants vivent peu. Chaque semaine, ils fréquentent des milieux modestes et découvrent que la vie peut y être chaleureuse, intéressante, loin de la violence scénographiée ou fantasmée. » A l’automne 2005, 400 volontaires ont continué à se rendre chaque semaine dans les quartiers. Une seule aurait arrêté, à la demande de sa mère.A la suite des émeutes, le ministère de l’Education nationale avait décidé de lancer un « plan 100.000 » bénévoles. Auquel l’Afev participe.

Ol.B.

 En savoir plus sur l’ AFEV

 Devenir bénévole

Répondre à cet article