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Le communiqué de l’OZP diffusé dans la presse

10 octobre 2007

Extrait du site « VousNousIls », le 09.10.07 : L’observatoire des ZEP dénonce le "silence" de Darcos sur le sujet

L’Observatoire des Zones prioritaires (OZP), collectif de professionnels et d’experts des Zone d’éducation prioritaires, a dénoncé mardi le "silence" du ministre de l’Education sur le sort réservé aux ZEP et lui a demandé de poursuivre la réforme Robien initiée en 2006.

"Il a l’air de ne plus s’en occuper", a regretté Alain Bourgarel, secrétaire adjoint de l’OZP, interrogé par l’AFP, déplorant que le délégué national pour les ZEP, parti en juillet, n’ait "toujours pas été remplacé".

Or, a précisé l’observatoire dans un communiqué, les équipes pédagogiques attendent que M. Darcos "corrige les effets négatifs d’une mise en oeuvre précipitée en 2006", du plan de relance de l’Education prioritaire pensé par Gilles de Robien, alors locataire de la rue de Grenelle.
Interrogé par l’AFP, l’entourage de Xavier Darcos a assuré qu’il "travaille" sur le sujet.

Ce plan prévoyait trois catégories d’établissements et deux étapes d’action.

Les collèges les plus difficiles ont été repérés et appelés "ambitions réussite" (253 collèges et écoles avoisinantes) et ont été dès la rentrée 2006 dotés de moyens supplémentaires.

Ceux qui fonctionnent suffisamment bien pour ne plus bénéficier du dispositif ZEP, appelés EP3, devaient être repérés également pour sortir du dispositif. Pour les autres, nommés EP2, rien ne devait changer.
"On devait avoir distingué ceux qui restaient dans le dispositif et ceux qui en sortaient avant juillet 2007 : il règne une grande incertitude et c’est très mauvais pour la mobilisation des équipes dans les établissements", a expliqué M. Bourgarel.

Ce responsable de l’OZP a plaidé pour que des établissements sortent effectivement des ZEP. "C’est une idée reçue qu’il est impossible de supprimer des ZEP localement, l’expérience montre que si", puisque chefs d’établissement comme élus jugent que le déficit d’image lié à ce label est un inconvénient bien supérieur aux avantages du classement, a-t-il argumenté.
"L’enveloppe globale de l’Etat pour les ZEP dans les années 1980 est restée la même depuis, alors qu’il existait alors 350 ZEP pour 1.189 depuis 1999", a-t-il rappelé.

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