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Les journées du CLIMOPE 2007 aborderont les mixités à l’école en novembre à Marly-le-Roi (78)

4 octobre 2007

Extrait de « L’Expresso » du 04.10.07 : La mixité aux Journées du Climope

"Faut-il toujours maintenir la mixité à l’école ? Est-ce à dire que les savoirs seraient sexués, qu’il y aurait une dualité des sexes justifiant par la suite une complémentarité des rôles sociaux et des orientations professionnelles ?" Les Journées du Climope, les 5, 6 et 7 novembre, à Marly-le-Roi, réfléchiront aux pratiques de la mixité.

Trois moments forts : les conférences d’Isabelle Collet sur les sciences et les filles et celle de Geneviève Pezeu sur l’histoire de la mixité. Enfin l’intervention de Jean-Louis Auduc sur la fracture sexuée.
Le programme->http://www.icem-pedagogie-freinet.org/travail-cooperatif/espace_organisation/ca/rel-exterieures/copy_of_climope/journees-du-climope-des-5-6-et-7-novembre-2007]

Les journées du CLIMOPE

5, 6 et 7 novembre

à l’INJEP -Marly le Roi (78)

Pratiques de la mixité : Quels enjeux ?

Comment travailler la mixité aujourd’hui ?

Pour une prise de conscience de nos représentations

Quels professionnels sommes-nous ?

Mixité comme cas particulier de nos difficultés à travailler l’hétérogénéité et à combattre les ségrégations.

La société est mixte, socialement, culturellement et sexuellement. Pourtant, une interrogation récurrente semble à nouveau embarrasser la sphère éducative : faut-il toujours maintenir la mixité à l’école ?

Est-ce à dire que les savoirs seraient sexués, qu’il y aurait une dualité des sexes justifiant par la suite une complémentarité des rôles sociaux et des orientations professionnelles ?

Non, et pourtant nous constatons que la tendance à la discrimination refait surface. Quand les faits résistent tellement au droit, la société prend le risque d’un retour en arrière, et c’est l’école qui, initialement, en tant que lieu privilégié de la socialisation, doit repenser et mettre en œuvre une mixité de qualité pour que la connaissance et le respect de l’autre l’emporte sur la tentation ségrégative.

Questions émergentes

Remise en cause de la mixité pour pacifier les classes sans chercher en amont pourquoi les garçons sont plus violents. Les ateliers relais : 80% de garçons ? Dans certains collèges, filles et garçons sont séparés : quelles limites ?

Féminisation des enseignants et échec plus visible des garçons ?

Pratiques éducatives des adultes ?

Les choix sexués de certaines filières dans l’enseignement professionnel bien qu’on constate une mixité plus forte pour certaines.

La rencontre, la découverte de l’autre dans tous les moments de la vie et de l’éducation. Qu’est-ce que ça représente ?

Les rapports filles - garçons chez les jeunes ? dans les cités, dans les centres villes, à la campagne .... ?

Faire ensemble ?

Certaines classes sociales favorisent la non-mixité, danger à institutionnaliser les manières de faire d’une classe dominante.

Les activités de loisirs sont de plus en plus sexuées. Répondre à la demande ? des parents ? des filles ? Reproduction culturelle des classes dominantes, imitation des classes moyennes ? Que reste-t-il aux classes populaires ?

La mixité est-elle un postulat positif ?

Mixité/parité/laïcité ?

Mixité tout le temps ? Y-a-t-il des espaces qui nécessiteraient la séparation des genres (ex : espaces privé/public) ? Sphère publique : il y a aussi des alternances de mixité.

La question de l’entre soi de quel point de vue : psychologique, sociologique ?

En quoi la bataille contre la mixité a une signification politique ?

Les filles réussissent mieux à l’école mais elles gagnent moins que les garçons ensuite. Si tout se vend, y compris le sexe, séparer c’est créer de la frustration : enjeu économique et politique.

La droite aujourd’hui est fragilisée, elle se retourne sur le passé et elle en mets plusieurs couches (lecture, grammaire, calcul, mixité...) Ce courant nostalgique résonne sur les parents, les jeunes (voire les enseignants), car de moins en moins de perspectives de progrès (social, technique, écologique ...), l’angoisse de l’avenir pèse lourdement.

Approche historique de la mixité essentielle, par ex : le discours sur le mariage et la fidélité était très politique (les bourgeois ne la pratiquaient pas), il était à l’usage du peuple. (Discours
véhiculé à travers les écoles, l’Eglise ayant les mêmes intérêts).

Question de la paix scolaire. Pourquoi y aurait-il une paix scolaire quand il n’y a pas de paix sociale ?

La lutte des classes existe-t-elle aussi dans l’école ?

L’école, outil de domestication ? Est-ce irréversible ?

Il y a urgence à ce que les mouvements pédagogiques posent ces questions en les (re)politisant.

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Organisations du CLIMOPE : AFL, CEMEA, Cahiers pédagogiques, Education et Devenir, FOEVEN, Les Francas, GFEN, ICEM Pédagogie Freinet, La Ligue de l’Enseignement et l’OCCE.

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