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Extrait du Bulletin officiel de l’Education nationale du 19.07.07 : Accompagnement éducatif
Complément à la circulaire de préparation de la rentrée 2007 : mise en place de l’accompagnement éducatif dans les établissements de l’éducation prioritaire
Circulaire n° 2007 - 115 du 13 juillet 2007-07-21
La circulaire n°2007 - 11 du 9 janvier 2007 sur la préparation de la rentrée 2007 est complétée comme suit, dans la partie 3 “L’égalité des chances mieux garantie”.
Objectifs et publics
Afin de favoriser la réussite de tous, il est demandé aux collèges de mettre en place un “accompagnement éducatif” hors temps scolaire. Destiné à partir de la rentrée 2007 à l’ensemble des collèges (publics et privés) de l’éducation prioritaire, et, notamment, des réseaux “ambition réussite”, ce dispositif a vocation à s’étendre à l’ensemble des collèges à la rentrée 2008 et, par la suite, à l’ensemble des écoles, des collèges et des lycées.
D’une durée indicative de 2 heures, cet accompagnement sera organisé tout au long de l’année en fin de journée après la classe, quatre jours par semaine.
L’organisation de cet accompagnement éducatif répond à une forte demande sociale de prise en charge des élèves après les cours. Il s’agit d’assurer en toute équité à chaque élève, quel que soit son milieu familial, l’encadrement de son travail personnel, l’épanouissement par la pratique du sport et l’ouverture au monde de l’art et de la culture, conditions nécessaires au bon déroulement de sa scolarité. Ce dispositif contribuera ainsi à l’égalité des chances entre tous les élèves.
Cet accompagnement sera offert aux élèves volontaires de tous les niveaux d’enseignement. Il est souhaitable que les élèves de 6ème en bénéficient largement afin de faciliter leur adaptation au collège et de construire les bases de leur réussite scolaire.
Il doit proposer, sans être limitatif, trois domaines éducatifs également essentiels à un parcours de réussite :
– l’aide aux devoirs et aux leçons ;
– la pratique sportive ;
– la pratique artistique et culturelle.
Contenus pédagogiques
Pendant le temps d’aide aux devoirs et aux leçons, les élèves sont accueillis, selon les cas, pour approfondir le travail de la classe ou réaliser les devoirs demandés par les enseignants et trouver une aide si nécessaire. Ils peuvent aussi bénéficier de moments d’apprentissages différents s’ils n’ont pas besoin d’aide particulière. Diverses activités peuvent être envisagées : aide méthodologique, approfondissement disciplinaire, lecture, travail sur projet interdisciplinaire, recherches documentaires...
En ce qui concerne le niveau de 6ème, l’accompagnement éducatif prendra plus particulièrement la forme d’études dirigées, si possible assurées par un enseignant, afin d’accompagner les élèves aussi bien dans les acquisitions d’ordre méthodologique que dans les apprentissages fondamentaux, notamment en début d’année.
Les activités sportives prendront appui notamment sur les possibilités offertes localement par les associations sportives et tout particulièrement l’association sportive du collège.
Pour la pratique artistique et culturelle, tous les domaines et toutes les formes de l’art et de la culture sont à envisager. Il conviendra de mettre l’accent sur les activités de découverte culturelle, d’expression et de création artistiques qui aboutissent à des réalisations concrètes par les élèves. La mise en œuvre de ces actions s’inscrit nécessairement dans le cadre des partenariats culturels locaux qui sont à poursuivre et à approfondir.
L’accompagnement éducatif doit également favoriser l’accès des élèves aux techniques usuelles de l’information et de la communication et permettre une utilisation riche et variée des outils numériques.
En collège, toutes les solutions permettant l’accès au centre de documentation et d’information pendant les créneaux horaires de l’accompagnement éducatif seront donc recherchées.
Modalités de mise en œuvre
Tous les collèges de l’éducation prioritaire sont concernés. Certains bénéficiant déjà d’actions d’accompagnement, il ne s’agit pas de les remplacer mais d’organiser l’accompagnement éducatif en coordination et en complémentarité avec les dispositifs qui existent localement, en partenariat étroit avec les collectivités territoriales et les autres services de l’État.
Le projet d’accompagnement éducatif des élèves sera présenté au conseil d’administration et intégré au projet d’établissement.
Les trois domaines (aide aux devoirs et aux leçons, pratique sportive, pratique artistique et culturelle) seront offerts, mais la part respective de chacun d’entre eux peut varier au cours de la semaine et pendant l’année, selon les formules adaptées à l’établissement. Il est toutefois indispensable que les élèves bénéficient d’activités relevant bien des trois domaines, en fonction de leurs besoins et de leurs motivations.
Dès la rentrée scolaire, le chef d’établissement veillera à informer les familles de la mise en œuvre de ce dispositif et à établir à leur intention un document d’information explicitant les procédures d’inscription et les indications sur les contenus proposés. L’inscription à l’accompagnement éducatif requiert l’autorisation parentale et se fera selon les modalités habituelles. Ces informations seront mises en ligne sur le site internet des établissements qui en disposent. Le site Internet académique mentionnera également l’ensemble des établissements offrant ce nouveau dispositif aux familles.
Même si la plupart des activités se dérouleront dans les locaux scolaires, certaines activités sportives et culturelles pourront avoir lieu à l’extérieur de l’établissement afin de bénéficier des structures locales existantes.
Cet accompagnement éducatif prendra appui sur les dispositifs existants dans les collèges. Le concours des collectivités territoriales et des associations sera particulièrement recherché, notamment dans tous les cas où leurs interventions, traditionnellement importantes, constituent un apport très apprécié.
L’aide aux devoirs et aux leçons pourra être assurée par des enseignants volontaires avec le renfort, si nécessaire, des assistants pédagogiques ou des assistants d’éducation. Les études dirigées pour les élèves de 6ème seront assurées de préférence par des enseignants volontaires.
L’animation des activités de sport et de pratique artistique et culturelle pourra, selon les situations, être assurée par des enseignants volontaires ou des intervenants extérieurs, ainsi que par des assistants d’éducation si elles se déroulent dans l’établissement.
Les enseignants volontaires qui participeront à l’accompagnement éducatif percevront une rémunération sous la forme d’heures supplémentaires effectives.
L’accompagnement éducatif devra être mis en œuvre dans l’ensemble des établissements de l’éducation prioritaire à partir de la rentrée scolaire et au plus tard le 5 novembre 2007.
Ce dispositif concerne les collèges de l’éducation prioritaire. Dans les réseaux “ambition- réussite”, les inspecteurs d’académie - directeurs des services départementaux de l’éducation nationale pourront le mettre en œuvre dans les écoles en s’inscrivant dans les modalités d’accompagnement existantes.
Le ministre de l’éducation nationale, Xavier Darcos
Extrait du site du ministère de l’Education nationale, le 21.07.07 : Rencontre autour de l’accompagnement éducatif
Réunissant de nombreux acteurs de l’accompagnement éducatif, le ministre de l’éducation nationale a rappelé les engagements prioritaires que, dans la lettre de mission qu’il lui a adressée, le Président de la République lui demande de tenir :
– proposer des études dirigées dans l’éducation prioritaire dès la rentrée 2007 ;
– doubler la place du sport à l’école ;
– renforcer l’enseignement culturel et artistique et développer la pratique artistique.
Discours - Xavier Darcos 19/07/2007
Mesdames et Messieurs,
Aujourd’hui, dans notre pays, de nombreux enfants et jeunes adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes en fin d’après-midi dans l’attente du retour de leurs parents. Après les cours, à l’heure du goûter, ils ne trouvent pas chez eux l’aide dont ils auraient besoin pour faire leurs devoirs et progresser.
Pendant ce temps, d’autres enfants peuvent profiter de la présence et de l’assistance de leur entourage familial ou de répétiteurs particuliers pour réviser leurs leçons et acquérir les savoirs inscrits dans les programmes scolaires.
Cette asymétrie est porteuse d’injustices. Elle est assurément contraire à l’objectif d’égalité des chances que nous poursuivons tous. Dès lors, il faut trouver les moyens d’y remédier.
Il convient de repenser le temps scolaire pour répondre à l’attente des familles et aux évolutions sociales contemporaines. Il faut surtout rétablir l’équité par un effort volontariste et donner à tous nos enfants les mêmes chances de réussite.
C’est pour cette raison que je veux, ce matin, vous faire part d’une conviction profonde : la mission de l’école ne s’arrête pas après les cours. Elle ne saurait s’achever avant que chacun des élèves dont elle a la charge ait acquis les connaissances et les compétences qui lui seront nécessaires tout au long de sa vie future.
Il nous faut donc innover. Il nous faut également répondre rapidement à l’exigence d’action exprimée par les Français à l’occasion des scrutins électoraux du printemps. Dans la lettre de mission qu’il m’a adressée, le Président de la République a très nettement rappelé les engagements prioritaires sur lesquels il attend des résultats rapides.
Trois pistes ont été distinctement tracées : proposer des études dirigées dans l’éducation prioritaire dès la rentrée 2007 ; doubler la place du sport à l’école ; renforcer l’enseignement culturel et artistique et développer la pratique artistique. Il me revient de progresser rapidement dans cette triple direction.
Aujourd’hui l’école doit ouvrir ses portes, après les cours, à ceux que le Président de la République a appelé les « orphelins de 16 heures ».
Elle doit les accueillir et leur offrir un accompagnement éducatif entre 16 heures et 18 heures qui favorisera leur réussite, leur épanouissement et saura réconcilier le temps de l’école avec la vie professionnelle des parents.
C’est pour conduire cette politique ambitieuse propre à assurer la réussite de tous les enfants que j’ai souhaité vous rencontrer ce matin. Les compétences, les objectifs et les domaines d’interventions des uns et des autres sont variés, mais ils sont complémentaires. Cette diversité est source d’enrichissement et vous aurez tous un rôle essentiel à jouer dans l’édification de ce service nouveau proposé à l’école. Ensemble, nous ferons en sorte qu’il soit ambitieux et efficace.
Bien sûr, je n’oublie pas que de nombreux dispositifs existent déjà localement.
Mis en place par l’État, par les collectivités locales ou par des associations, ils sont souvent ingénieux et efficaces. Ils constituent un réservoir d’expériences fécondes où nous pouvons puiser des idées intéressantes et j’espère que la suite de cette réunion nous le prouvera.
Mais si l’offre existante est très riche, elle demeure malheureusement hétérogène. Elle manque parfois de lisibilité et les familles en ignorent souvent l’existence. Surtout, ces actions se juxtaposent régulièrement au travail accompli par l’école, sans que la coordination entre le temps scolaire et les activités de fin d’après-midi ne soit réellement assurée.
Je veux qu’aujourd’hui nous réfléchissions ensemble aux actions à mener pour améliorer la lisibilité de ces dispositifs, les enrichir et les multiplier, mais surtout pour rendre plus cohérente et homogène l’offre d’accompagnement éducatif.
Pour que ce dispositif soit efficace, les actions que nous allons mettre en place doivent être de qualité. Elles seront proposées quatre fois par semaine, pendant une durée de deux heures après la fin des cours.
Les enfants et les adolescents qui auront choisi de rester en milieu scolaire après les cours y bénéficieront d’une aide aux devoirs sous la forme d’études dirigées, comme l’a proposé le Président de la République au cours de la campagne présidentielle. Elles pourront être conduites par des enseignants volontaires et spécialement rémunérés. Ces derniers pourront être accompagnés par des assistants, des bénévoles venus du monde associatif ou par toute autre personne intervenant déjà dans le cadre des dispositifs existants.
Les élèves auront également la possibilité d’exercer, après les cours, des activités sportives, culturelles ou artistiques.
Vous le savez, le développement de la pratique sportive à l’école est l’une des priorités du gouvernement. Le sport est nécessaire à l’épanouissement physique et intellectuel des enfants. C’est pour cette raison que j’ai souhaité accroître les horaires consacrés à l’éducation physique et sportive à l’école primaire. Dans le cadre de l’accompagnement éducatif, je veux que l’Education nationale mette à profit le créneau de fin de journée pour renforcer l’offre de sport, grâce à l’association sportive de l’établissement scolaire, mais aussi en partenariat avec les clubs locaux.
Nous devons nous attacher à créer de nouvelles relations entre les collectivités territoriales propriétaires des installations sportives, les clubs qui les utilisent et les écoles et établissements scolaires dans le but de favoriser l’accès des publics scolaires aux équipements sportifs de proximité entre 16 heures et 18 heures. Sur ce point, comme sur d’autres, j’entends, bien entendu, travailler en étroite collaboration avec Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot et Bernard Laporte.
Les élèves pourront, en outre, approfondir l’apprentissage des techniques artistiques acquises dans le cadre scolaire. Dans ces conditions, les ateliers de pratique amateur, animés par des enseignants rémunérés en heures supplémentaires ou par des partenaires extérieurs, sont appelés à se multiplier.
Ainsi, tous les élèves se verront offrir la chance de découvrir, en milieu scolaire ou périscolaire, des activités et des pratiques auxquelles ils n’auraient pas eu forcément accès dans le cadre familial.
Sur ce terrain, je souhaite vivement travailler avec Christine Albanel et les institutions qui dépendent du ministère de la culture afin d’approfondir les nombreux liens existants ou d’en susciter de nouveaux.
Proposé aux élèves sur la base du volontariat, cet accompagnement éducatif, qui comprend donc une aide aux devoirs et des activités éducatives complémentaires, sera mis en place dès la rentrée prochaine dans les collèges de l’éducation prioritaire. Le dispositif sera ensuite élargi à tous les collèges dès la rentrée 2008.
Pourquoi donner la priorité au collège ? Parce que c’est à ce niveau charnière entre l’enfance et l’adolescence que le besoin d’accompagnement éducatif se fait le plus sentir. Mais l’offre d’accompagnement éducatif a vocation à être progressivement élargie à l’ensemble des écoles et des établissements scolaires d’ici la rentrée 2011.
Avant que nous nous mettions collectivement au travail, je souhaite insister sur un point qui me paraît essentiel. L’accompagnement éducatif tel que je le conçois n’a pas pour fonction de détruire ce qui existe déjà. Il s’apparente plutôt à un cadre de mutualisation et de mise en cohérence des initiatives en place. Ainsi, les partenariats noués avec les collectivités territoriales et les élus locaux, avec les associations complémentaires, les bénévoles, les étudiants ou encore les actions variées proposées par les autres services de l’État gagneront en cohérence, en lisibilité et en efficacité.
Pour donner sa pleine mesure à un accompagnement éducatif renouvelé, j’entends renforcer l’autonomie des établissements, tout en respectant, bien entendu, le caractère national des programmes d’enseignement. Les personnels d’encadrement auront alors la possibilité et la responsabilité d’inventer des projets pédagogiques ambitieux et originaux, adaptés aux publics spécifiques qu’ils accueillent. Le projet pédagogique permettra de mettre l’accent sur tel ou tel aspect du dispositif d’accompagnement éducatif et ainsi de renforcer l’attractivité des établissements.
Je n’ignore pas les difficultés qui ne manqueront pas de survenir. Je sais bien que la mise en place du dispositif d’accompagnement éducatif pose des problèmes spécifiques en milieu rural et qu’elle en pose d’autres, non moins importants, en milieu urbain ou périurbain.
Pour autant, je fais confiance aux partenaires, à l’ensemble des acteurs réunis autour de cette table pour les surmonter. L’avenir de nos élèves est en jeu et je ne doute pas que nous trouverons des solutions qui puissent être acceptées par chacun d’entre vous.
Au moment où nous allons fixer le calendrier de suivi du dispositif d’accompagnement éducatif, je tiens à rappeler la responsabilité qui est la nôtre. L’égalité des chances est un principe fondateur du pacte républicain. Il nous appartient de lui redonner du sens, de faire en sorte que l’école soit le lieu où elle cesse d’être un slogan pour se traduire en actes. C’est un objectif que nous pouvons partager car il en va de la réussite de tous nos enfants.
Je vous propose d’ores et déjà de fixer une nouvelle réunion après les vacances d’automne.
Ce sera l’occasion de faire un premier bilan des actions entreprises et d’engager une réflexion sur la suite qui pourra être donnée à ce mouvement.
Je vous remercie.
Extrait du « Monde » du 20.07.07 : Xavier Darcos détaille son dispositif pour créer à la rentrée des études dirigées dans 900 collèges
Dès la rentrée 2007, tous les collégiens de l’éducation prioritaire pourront bénéficier d’études dirigées ou d’activités éducatives et sportives après l’école. Jeudi 19 juin, Xavier Darcos, ministre de l’éducation nationale, a précisé, les modalités de cet accompagnement éducatif hors temps scolaire, qu’il avait annoncé le 26 juin et qui répond à la promesse de campagne de Nicolas Sarkozy de prendre en charge les élèves, qualifiés par le candidat d’alors d’"orphelins de 16 heures", après les cours.
Selon la circulaire parue au Bulletin officiel de l’éducation nationale jeudi, cet accompagnement sera organisé tout au long de l’année en fin de journée après la classe, quatre jours par semaine. D’une durée "indicative" de deux heures, il sera proposé aux élèves volontaires de tous niveaux de collèges qui devront demander l’autorisation parentale pour pouvoir s’inscrire.
A la rentrée 2007, 900 établissements en éducation prioritaire bénéficieront de ce dispositif. Selon le ministère de l’éducation nationale, 20 % des collégiens, soit 540 000, seront concernés. Mais le dispositif a vocation à s’étendre à l’ensemble des collèges à la rentrée 2008 et, par la suite, à l’ensemble des écoles, des collèges et des lycées d’ici la rentrée 2011.
Trois principaux types d’activités seront proposés, "l’aide aux devoirs et aux leçons", "la pratique sportive" et "la pratique artistique et culturelle". Pour assurer notamment l’aide aux devoirs, le gouvernement compte faire appel à des enseignants volontaires voire des "assistants pédagogiques" ou des "assistants d’éducation".
Appui sur les associations
Les enseignants qui participeront à ses activités percevront une rémunération sous forme d’heures supplémentaires défiscalisées. "Actuellement, les dotations qui sont prévues pour le ministère devraient nous permettre sans aucune difficulté de mettre en place le dispositif", a affirmé le ministre de l’éducation, jeudi 19 juillet.
Pour autant, le ministère entend aussi s’appuyer sur les collectivités locales et les associations qui, localement, ont déjà mis en place des dispositifs. "Les trois quarts des collectivités locales proposent des activités périscolaires très diverses (aide au devoir, clubs sportifs, cours de dessin...) qu’elles financent entièrement ou en partie", explique Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, maire adjoint de Perpignan et membre d’un groupe de travail sur l’éducation à l’Association des maires de France (AMF).
Ravies que le ministère s’intéresse à leurs expériences, les collectivités locales craignent pourtant que ce soudain intérêt ne se transforme en transfert de compétences. "Pour l’instant aucune contrepartie financière n’a été évoquée par le ministère. Le développement d’initiatives existantes comme la création de nouveaux dispositifs nécessitent des financements. Il ne faudrait pas que les collectivités se retrouvent à devoir supporter entièrement ses annonces", estime Mme Sanchez-Schmid.
Le ministre et ses partenaires ont convenu de procéder à un recensement des dispositifs locaux existants pour en "tirer une grille de propositions" nationales. Un premier bilan des actions entreprises est prévu fin octobre.
Catherine Rollot
Extrait de « Maire-Info » du 20.07.07 : « Orphelins de 16 heures », l’AMF ne veut pas de transferts de compétences qui obligeraient les communes à financer au delà de leurs dépenses actuelles
Xavier Darcos a détaillé jeudi les activités éducatives après la classe qu’il entend mettre en oeuvre dans 900 collèges prioritaires à la rentrée, réclamant le concours de collectivités territoriales qui sont plutôt « favorables »
à condition d’obtenir un accompagnement financier.
« Nous voulons mettre en place un dispositif d’école après l’école, de 16H00 à 18H00, quatre jours par semaine
pour tous les élèves qui le souhaitent », a expliqué le ministre de l’Education nationale à la presse.
M. Darcos venait de présider à Paris une réunion avec des représentants des collectivités territoriales, des associations et des personnalités du monde associatif, culturel et sportif.
Cette mesure, annoncée le 26 juin, concerne 540.000 élèves (soit 20% des collégiens) dans les 900 collèges de l’Education prioritaire (élèves socialement défavorisés).
Trois types d’activités leur seront proposées : aides aux devoirs, sport, activités artistiques et culturelles, précise
une circulaire du ministre publiée jeudi.
Le gouvernement entend faire appel aux « enseignants volontaires » -qui seront rémunérés sous forme d’heures supplémentaires non fiscalisées- mais mise aussi largement sur « le concours des collectivités territoriales et des associations ».
C’est le cas en particulier pour les activités sportives, tablant sur la participation d’« intervenants extérieurs » et « sur les possibilités offertes localement par les associations sportives ».
Le ministre et ses partenaires ont convenu de procéder à un recensement des dispositifs locaux existants, pour en « tirer une grille de propositions » nationales. Un nouveau rendez-vous est prévu « fin octobre ».
L’Association des maires de France (AMF), invitée à la réunion, a, selon l’AFP, souligné que les collectivités, « déjà engagées dans des actions locales, notamment dans le premier degré, étaient prêtes à s’impliquer davantage ». Toutefois, il ne faudrait pas que cela s’accompagne « de transferts de compétences qui nous obligent
à mettre des financements que nous ne mettons pas aujourd’hui », a averti Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, membre d’un groupe de travail « éducation » à l’AMF. D’ailleurs, aucune enveloppe financière à l’intention des collectivités n’a été évoquée par le ministre, a-t-elle souligné.
M. Darcos s’est borné à souligner que son ministère avait les « dotations en heures supplémentaires » d’enseignants, suffisantes pour instaurer ce dispositif « sans aucune difficulté » à la rentrée.
Extrait du site « VousNousIls », le 21.07.07 : Les activités éducatives après l’école se feront aussi avec les associations (ministère)
Les études dirigées et activités éducatives mises en place à la rentrée dans certains collèges se feront avec des "enseignants volontaires" mais aussi avec "le concours des collectivités territoriales et des associations", selon une circulaire de Xavier Darcos.
Le gouvernement a annoncé en juin son intention de mettre en place à la rentrée dans les collèges des zones d’éducation prioritaire (élèves socialement défavorisés) des études dirigées, des activités éducatives et sportives après l’école et jusqu’à 18 h.
Selon la circulaire parue au bulletin officiel du ministère de l’Education nationale de jeudi, ces activités, "d’une durée indicative de deux heures", seront proposées, "quatre jours" par semaine aux "élèves volontaires", de tous niveaux, qui devront demander l’"autorisation parentale" pour pouvoir s’inscrire.
Le circulaire invite les collèges à rechercher "le concours des collectivités territoriales et des associations" pour organiser ces activités.
"L’aide aux devoirs" (études dirigées) pourra être assurée "par des enseignants volontaires", voire "des assistants pédagogiques" ou "assistants d’éducation".
Ensuite, les activités sportives "prendront appui notamment sur les possibilités offertes localement par les associations sportives et tout particulièrement l’association sportive du collège".
Quant à "la pratique artistique et culturelle", "tous les domaines et toutes les formes de l’art et de la culture sont à envisager", le but étant de parvenir à "des réalisations concrètes par les élèves".
Les enseignants qui participeront à ces activités "percevront une rémunération sous forme d’heures supplémentaires effectives", précise la circulaire.
Cet accompagnement devra être mis en oeuvre au plus tard le "5 novembre 2007".
Ce thème faisait jeudi matin l’objet d’une rencontre à Paris au ministère entre le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos et le monde associatif et sportif des collectivités territoriales.
Darcos : des moyens pour des études dirigées dans 900 collèges à la rentrée
Le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos a assuré jeudi qu’il disposait de moyens suffisants - en heures supplémentaires d’enseignants - pour "mettre en place le dispositif" des études dirigées dans 900 collèges à la rentrée.
Le gouvernement veut que les élèves des collèges des zones d’éducation prioritaire (élèves socialement défavorisés), puissent à la rentrée bénéficier, s’ils le souhaitent, d’études dirigées, d’activités éducatives et sportives après l’école et jusqu’à 18 h.
"Actuellement, les dotations qui sont prévues pour le ministère en termes d’heures supplémentaires (pour les enseignants, ndlr) devraient nous permettre sans aucune difficulté de mettre en place (le) dispositif à la rentrée prochaine dans tous les collèges en Education prioritaire", soit "900" établissements, a déclaré devant la presse M. Darcos.
Selon son entourage, 20% des collégiens, soit 540.000, sont concernés.
Le ministre s’exprimait à l’issue d’une réunion au ministère avec des représentants des associations des collectivités territoriales et des personnalités du monde associatif, culturel et sportif sur la mise en place du dispositif.
Selon lui, il a été convenu avec eux de procéder à un recensement des dispositifs locaux existants pour en "tirer une grille de propositions" nationales. Un nouveau rendez-vous est prévu pour "fin octobre".
"Cette cause des +orphelins de 16H00+, tout le monde (la) considère comme essentielle", il s’agit de "donner les mêmes chances à tous les élèves quels qu’ils soient", a souligné le ministre.
Extrait du site « Localtis », le 21.07.07 : Accompagnement après la classe : s’appuyer sur ce que font déjà les collectivités
Xavier Darcos a réuni les acteurs impliqués par son projet d’accompagnement éducatif des collégiens hors temps scolaire. L’AMF juge le dispositif intéressant mais souhaite que l’on parte de ce qui fonctionne déjà.
Le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, réunissait ce jeudi matin les principaux acteurs concernés par "l’accompagnement éducatif après la classe"- un dispositif qu’il entend mettre en place par étapes à partir de la rentrée prochaine et auquel il vient de consacrer une circulaire. Parmi les participants figuraient les trois grandes associations d’élus locaux, chaque niveau de collectivités étant concerné par le projet, à commencer par les communes. Le ministre l’a d’ailleurs amplement souligné : la nouvelle offre qu’il entend mettre en place en faveur des "orphelins de 16 heures" impliquera forcément "le concours des collectivités territoriales", sans oublier celui des associations.
La nouvelle circulaire (ou, plus exactement, le complément à la circulaire sur la préparation de la rentrée 2007), détaille le contenu de ce projet annoncé en juin par le gouvernement. Il s’agit pour les collèges de " mettre en place un accompagnement éducatif hors temps scolaire" entre 16 heures et 18 heures, quatre jours par semaines, dans trois domaines : l’aide aux devoirs et aux leçons, la pratique sportive, la pratique artistique et culturelle. Il concernera à la rentrée prochaine ("au plus tard le 5 novembre") les seuls collèges des réseaux "ambition réussite", soit 20% des collégiens et 900 établissements. Puis dès 2008 l’ensemble des collèges - et en principe, "par la suite, l’ensemble des écoles, des collèges et des lycées". Chaque projet d’accompagnement éducatif des élèves sera présenté au conseil d’administration et intégré au projet d’établissement.
"Le concours des collectivités territoriales et des associations sera particulièrement recherché, notamment dans tous les cas où leurs interventions, traditionnellement importantes, constituent un apport très apprécié", insiste la circulaire. En sachant que l’aide aux devoirs sera assurée en priorité par des enseignants volontaires (payés en heures supplémentaires), éventuellement accompagnés par des "assistants" ou des bénévoles associatifs.
Equipements sportifs : de nouvelles relations avec les collectivités
Même si la plupart des activités se dérouleront dans les locaux scolaires, "certaines activités sportives et culturelles pourront avoir lieu à l’extérieur de l’établissement afin de bénéficier des structures locales existantes", précise la circulaire. Jeudi, le ministre a de même indiqué qu’en matière d’activités sportives, il entendait favoriser "de nouvelles relations entre les collectivités territoriales propriétaires des installations sportives, les clubs qui les utilisent et les établissements scolaires dans le but de favoriser l’accès des publics scolaires aux équipements de proximité entre 16 et 18 heures".
Se disant conscient que "de nombreux dispositifs existent déjà localement", Xavier Darcos a estimé que "si l’offre existante est très riche, elle demeure malheureusement hétérogène" : "Elle manque parfois de lisibilité et les familles en ignorent souvent l’existence. Surtout, ces actions se juxtaposent régulièrement au travail accompli par l’école, sans que la coordination entre le temps scolaire et les activités de fin d’après-midi ne soit réellement assurée."
Lors de leur échanges avec le ministre - accompagné de son homologue de la Jeunesse et des Sports, Roselyne Bachelot-Narquin -, les représentants des collectivités ont précisément mis l’accent sur le fait que "l’on ne part pas de rien", que "des dispositifs fonctionnent", notamment dans les zones d’éducation prioritaires, que ce soit par exemple dans le cadre des Cucs ou des contrats éducatifs locaux (CEL), tel que le souligne Maïté Sanchez-Schmid, maire-adjointe de Perpignan chargée de l’éducation.
Commencer par un état des lieux
L’élue, qui participait à la réunion au nom de l’Association des maires de France (AMF), insiste également sur le fait que ce sont avant tout les communes "qui possèdent les équipements sportifs et culturels avec lesquels les collèges pourront travailler". De même, si la compétence "collèges" est liée aux départements, les communes assurent bien des actions hors temps scolaire pour les 12-16 ans.
Communes comme départements, assure Maïté Sanchez-Schmid, sont en tout cas "prêts à mettre leurs équipements à disposition si la nouvelle offre est cohérente avec ce qui se fait déjà". Ainsi, certaines communes - tel est le cas à Perpignan - propose des dispositifs de soutien scolaire, mais hors des murs des établissements. Il va donc maintenant s’agir de voir comment les choses vont pouvoir s’adapter aux nouvelles lignes directrices du ministre, en commençant par "faire un état des lieux".
Ce recensement devrait prendre forme lors de la prochaine réunion de ce qui constitue désormais un groupe de travail. Celui-ci comprenant, outre l’Education nationale et les associations d’élus, les ministères Jeunesse et Sports, le ministère de la Culture et de nombreux représentants des fédérations sportives, des associations et des acteurs culturels.
Soulignant qu’il faudra "veiller à décliner les nouveaux dispositifs en fonction des spécificités des territoires" (zones urbaines sensibles, zones rurales...) et que toute "mise en cohérence" passera nécessairement pas des conventionnements, Maïté Sanchez-Schmid évoque aussi naturellement la question financière. L’ADF, notamment, aurait fait part au ministre de ses doutes quant à la capacité financière des collectivités à prendre en charge le programme proposé - et espère qu’il ne s’agit pas d’un transfert ou création de compétence "qui ne dit pas son nom".
Les deux ministres présents ont pour leur part assuré que les moyens seraient au rendez-vous, évoquant "les dotations qui sont prévues pour le ministère en termes d’heures supplémentaires". Les élus demandent toutefois que des éléments plus précisé leur soient fournis d’ici la prochaine réunion.
Claire Mallet
Extrait de « Libération » du 20.07.07 : Devoirs du soir pour occuper les collégiens de ZEP
Le ministre de l’Education veut développer les activités éducatives après les cours.
C’était l’une des promesses du candidat Sarkozy : mettre en place un dispositif d’études dirigées et d’activités éducatives sportives et culturelles, le soir après la classe. Deux mois après l’élection présidentielle, le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, réu¬nissait les représentants d’associations, de collectivités territoriales, et du monde sportif et culturel impliqués dans ce dossier. L’idée étant d’apporter un soutien scolaire aux élèves en difficulté et éviter que des enfants ne « se retrouvent livrés à eux-mêmes en fin d’après-midi dans l’attente du retour de leurs parents », a souligné hier le ministre. Habitué à forcer le trait avec des formules chocs, le chef de l’Etat avait qualifié ces enfants d’ « orphelins de 16 heures » pendant la campagne électorale.
Pour commencer, ce dispositif concernera dès la rentrée scolaire 2007, les 900 collèges des zones d’éducation prioritaire (ZEP), qui scolarisent une majorité d’enfants issus de milieux socioculturels défavorisés.
Allégements fiscaux
Selon les chiffres fournis par le ministère, 540 000 collégiens sur les 3 250 000 que compte le pays, vont bénéficier de cet « accompagnement éducatif » en fin de journée. Une circulaire signée par Xavier Darcos, et publiée hier au Bulletin officiel, stipule que « le dispositif a vocation à s’étendre à l’ensemble des collèges à la rentrée 2008 et, par la suite, à l’ensemble des écoles et des lycées ». Ce qui nécessite de gros moyens financiers. Or, le débat sur les orientations budgétaires lundi à l’Assemblée a mis en exergue une dépense publique sous tension. Chaque ministère est tenu de se montrer économe. En raison notamment des 13,7 milliards d’allégements fiscaux votés par l’UMP pour les plus aisés ( Libération du 14-15 juillet).
Pour l’immédiat, c’est-à-dire la rentrée 2007, Xavier Darcos a assuré qu’il disposait de moyens suffisants. « Actuellement, les dotations qui sont prévues pour le ministère en termes d’heures supplémentaires [pour les enseignants, ndlr] devraient nous permettre sans aucune difficulté de mettre en place le dispositif . » D’une durée de deux heures, l’encadrement éducatif sera organisé quatre jours par semaine après la classe. Il sera ouvert à tous les élèves sur la base du volontariat et proposera diverses activités : aide aux devoirs et aux leçons, pratiques sportives, artistiques et culturelles. Etant entendu que l’aide aux devoirs sera plutôt assurée par les enseignants volontaires « qui percevront une rémunération sous forme d’heures supplémentaires », précise la circulaire ministérielle.
Cours particuliers
Ce dispositif d’ « école après l’école », selon les termes de Xavier Darcos, est censé contribuer à l’égalité des chances entre tous les élèves . « L’un des critères de réussite scolaire est d’avoir à côté de l’école un accompagnement », a pointé le ministre. Allusion aux enfants qui ne bénéficient pas d’une assistance familiale pour les devoirs, ou de cours particuliers en cas de difficultés. L’encadrement sera « plus particulièrement » axé sur des études dirigées pour les élèves de sixième, étape clé du parcours scolaire au collège. L’aide portera notamment sur la méthodologie, l’approfondissement de certaines disciplines, la lecture.
Les activités sportives, culturelles, artistiques, pourront être organisées en partenariat avec les associations et les municipalités. « Nous ne partons pas de zéro. Il existe déjà beaucoup de choses dans les collèges d’éducation prioritaire », observait, hier, Maïté Sanchez-Schmid, adjointe au maire UMP de Perpignan, chargée des affaires scolaires, et invitée à la réunion qui s’est tenue au ministère. « Les élus demandent la signature de conventions d’objectifs et de moyens pluriannuelles ». La réussite du dispositif dépend des budgets alloués. Vérification à la rentrée 2007.
Tonino Serafini
Extrait d’ « Actualités sociales hebdomadaires » du 20.07.07 : Xavier Darcos détaille l’accompagnement éducatif" prévu en ZEP
"La mission de l’école ne s’arrête pas après les cours", a déclaré le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, en évoquant l’accompagnement éducatif qui doit être mis en place à la rentrée 2007, dans les collèges des zones d’éducation prioritaire.
Le ministre s’est exprimé à l’occasion d’une rencontre organisée, jeudi 19 juillet, au ministère, avec des représentants des collectivités territoriales et d’associations sportives et culturelles, en présence de son homologue de la Santé, Roselyne Bachelot.
Répondant à la mission confiée par le président de la République pour prendre en charge ceux que Nicolas Sarkozy a appelés "les orphelins de 16 h", Xavier Darcos souhaite voir développer un dispositif qui, pour être "efficace", propose, aux collégiens des quelque 900 établissements de ZEP, des actions "quatre fois par semaine, pendant une durée de deux heures après la fin des cours".
Les enfants et adolescents qui seront restés dans les locaux scolaires après la classe pourront ainsi bénéficier "d’une aide aux devoirs sous la forme d’études dirigées", toujours selon le voeu du chef de l’Etat.
Ces séances "pourront être conduites par des enseignants volontaires et spécialement rémunérés", a précisé le ministre de l’Education nationale, en ajoutant qu’ils pourront être accompagnés par des assistants, des bénévoles venus du monde associatif ou tout autre personne intervenant déjà dans le cadre des dispositifs fonctionnant déjà localement, dont il a rappelé l’existence, mais dont l’offre "demeure malheureusement hétérogène", a-t-il jugé.
Des activités sportives, culturelles et artistiques pourront aussi être proposées dans le même cadre, en donnant lieu à la création de nouvelles relations entre les collectivités territoriales propriétaires des installations sportives, les clubs qui les utilisent et les établissements scolaires, afin d’en favoriser l’accès aux publics scolaires de 16 h à 18 h. De même pour les animations culturelles, avec les infrastructures concernées.
Une nouvelle réunion est prévue après les vacances d’automne avec les différents partenaires de ce dispositif, afin de dresser un premier bilan des actions entreprises, a enfin annoncé Xavier Darcos.
L’ensemble des principes présentés par Xavier Darcos sont par ailleurs détaillés dans une circulaire de ses services, datée du 13 juillet et publiée au B.O. du 19 juillet (consultable en ligne sur Legifrance).
Ce texte souligne par exemple que "les études dirigées pour les élèves de 6e seront assurées de préférence par des enseignants volontaires", dont la rémunération se fera sous forme d’heures supplémentaires effectives.
Il précise aussi que le dispositif devra être mis en oeuvre à partir de la rentrée et au plus tard le 5 novembre 2007. Et enfin qu’il pourra être étendu par les inspecteurs d’académie aux réseaux "ambition réussite", dans les modalités prévues.
Extrait du site du Premier ministre, le 22.07.07 : L’accompagnement éducatif renforcé
Xavier Darcos a rappelé, le 19 juillet, les termes de sa mission en matière d’accompagnement éducatif : proposer des études dirigées dans l’éducation prioritaire dès la rentrée 2007 ; doubler la place du sport à l’école, renforcer l’enseignement culturel et la pratique artistique.
Entre 16 heures et 18 heures, après les cours, l’école doit rester ouverte aux élèves qui ne bénéficient pas chez eux de la possibilité d’être aidés pour leurs devoirs. Quatre fois par semaine, pendant deux heures, des études dirigées seront proposées et encadrées par des enseignants volontaires.
Par ailleurs, des activités sportives seront développées en fin de journée, grâce à des partenariats entre établissements scolaires et clubs locaux.
Enfin, des enseignants ou des intervenants extérieurs animeront des ateliers de pratique artistique. "Sur ce terrain, je souhaite vivement travailler avec Christine Albanel et les institutions qui dépendent du ministère de la culture", a annoncé Xavier Darcos.
Ce projet concernera les collèges de l’éducation prioritaire dès la rentrée 2007, puis les autres collèges à la rentrée 2008. Il sera progressivement élargi à l’ensemble des écoles et des établissements scolaires d’ici à la rentrée 2011.