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Bilan des ZEP et REP du Val-de-Marne (Le Parisien)

1er décembre 2004

Extrait du « Parisien » 30.11.04 : bilan des ZEP et REP du Val-de-Marne

Succès mitigé des réseaux d’éducation prioritaire.

Il y a eu les ZEP, zones d’éducation prioritaire. Un label qui concerne les établissements situés en secteur socialement défavorisé et où l’Education nationale a investi d’importants moyens. Puis, en 2000, il y a eu les REP, réseaux d’éducation prioritaire : vingt-cinq dans le Val-de-Marne. Ces réseaux sont structurés autour d’un collège (souvent classé ZEP) et des écoles maternelles et élémentaires qui lui sont rattachées. En 2000, chaque réseau a signé un contrat d’objectif de trois ans avec le rectorat qui vient d’expirer.

Après une année 2003-2004 consacrée au bilan, le rectorat vient de resigner pour trois ans avec les vingt-cinq réseaux. Bon en lecture, moins bon en maths « L’objectif essentiel des contrats précédents consistait à préserver le niveau en lecture tout en améliorant celui des maths, explique Marc Bablet, inspecteur d’académie adjoint du Val-de-Marne et correspondant du recteur pour les ZEP. Un effort particulier devait être fait contre l’illettrisme et sur la prévention de la violence.

Si on peut parler de réussite, il faut reconnaître que cette réussite est contrastée selon les cas. » Et l’inspecteur d’expliquer que si, en matière de lecture, les objectifs ont été souvent atteints, le niveau en maths est fragile sur certains secteurs. D’où l’idée de conforter dans les nouveaux contrats ce qui a marché. C’est ainsi que les maternelles concernées disposeront de moyens supplémentaires pour aider les élèves en difficulté ou réduire les effectifs.

En collège, les relations développées avec les écoles élémentaires seront favorisées. Cela peut paraître aujourd’hui évident, mais avant les REP, ces relations étaient quasi inexistantes. Autre piste à développer : l’organisation de journées d’accueil spécifiques pour les élèves entrant en 6ème, histoire de faciliter la transition. S’agissant de la prévention de la violence, le bilan de trois années passées montre qu’« il faut intervenir dès qu’un jeune montre des difficultés de comportement », explique Marc Bablet.

Aujourd’hui, plutôt que de donner des nouveaux moyens - déjà jugés insuffisants par les syndicats d’enseignants et associations de parents d’élèves, par rapport au public concerné - le rectorat investit sur les bonnes recettes. Celle expérimentée au collège Lucie-Aubrac de Champigny en est une parmi d’autres qui pourrait, si le bilan dans trois ans confirme son efficacité, être étendue à d’autres REP.

Daniel Rosenweg

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