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L’éducation prioritaire et la rentrée dans la presse : - l’arrivée des 1000 "professeurs ressources" - la tentation du privé...

2 septembre 2006

Extrait du « Monde » du 01.09.06 : Gilles de Robien veut croire à une rentrée scolaire "tout à fait satisfaisante"

Gilles de Robien pronostique une rentrée scolaire "tout à fait satisfaisante". Il l’a fait savoir jeudi 31 août à l’occasion d’une conférence de presse organisée la veille de la rentrée des enseignants

Alors que cinq fédérations syndicales d’enseignants (FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Education, FERC-CGT et FAEN) ont appelé à une journée de grève et de manifestations dès le jeudi 28 septembre, et dénoncent une pénurie de moyens et des réformes en trompe l’œil, le ministre minimise, lui, les difficultés. "Il y aura forcément ici ou là des problèmes très localisés. Mais il y a 520 000 classes en France et les ajustements si nécessaire seront faits le plus rapidement possible", a-t-il assuré.

Pour lui, "le temps des querelles est du temps perdu". "J’ai conscience des besoins des professeurs, de l’attention que je dois leur porter, de l’estime que je leur porte", a-t-il ajouté en réponse à une question sur la grogne persistante des personnels de l’éducation. Mais "je sais faire le distinguo entre la situation réelle et les postures".

Et de se défendre sur la question des effectifs : "le taux d’encadrement des élèves est totalement stable", a-t-il affirmé. Mais "nous utilisons au mieux les moyens que les Français nous confient", a-t-il souligné pour justifier la suppression de 1 383 emplois dans le second degré et la création de 1 000 emplois d’enseignants dans le premier degré "compte tenu des variations d’effectifs des élèves".
Lancement des réseaux ambition réussite
A quatre jours de la rentrée des classes, Gilles de Robien a donc balayé d’un revers de la main les problèmes sur lesquels pointent les syndicats enseignants pour présenter les points forts de l’année 2006-2007.

Il a insisté sur la réforme de l’apprentissage de la lecture, qui scellera le retour à la méthode syllabique, et sur l’entrée en vigueur du "socle commun de connaissances et de compétences", qualifié de "texte refondateur de l’école". "J’attache une attention toute particulière à l’application de la méthode syllabique dans toutes les écoles dès cette rentrée", a notamment déclaré le ministre.

Autres innovations au plan pédagogique : cette rentrée marquera le coup d’envoi de "l’apprentissage junior", un parcours de formation ouvert dès 14 ans qui s’adresse aux élèves en grande difficulté, et de la "note de vie scolaire" au brevet des collèges qui prend en compte entre autres l’assiduité et l’engagement dans la vie de l’établissement.

Le ministre a également mis en avant plusieurs mesures qui s’adressent aux élèves socialement défavorisés. Pour les plus méritants d’entre eux, quelque 100 000 bourses seront attribuées aux lycéens en 2006 contre 28 000 en 2005. Au total, 1 000 enseignants expérimentés et 3 000 assistants pédagogiques seront affectés dans les tout nouveaux 249 réseaux "ambition réussite", annoncés après la crise des banlieues à l’automne 2005.

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Extrait de « Libération » du 01.09.06 : Ces 1 000 profs qui montent au front

Les « professeurs ressources » débarquent dans les établissements les plus difficiles

Lundi, Hassiba Lahouiou, 27 ans, certifiée de français, a reçu un coup de fil du principal du collège où elle est affectée, à Louvroil, près de Maubeuge (Nord). « Il m’a annoncé que je serai "professeur ressources" [les postes créés dans les collèges les plus difficiles, ndlr], raconte-t-elle, d’abord j’ai été soulagée. Comme je viens de finir mon année de stage, j’avais peur d’être ballottée par des remplacements. Mais maintenant je suis surtout inquiète. Je n’ai aucune expérience. J’avais bien vu les appels à candidature l’an dernier, mais ça m’était passé au-dessus de la tête. Je croyais que c’était réservé aux profs expérimentés. »

Contestation.

Hassiba Lahouiou fait partie des enseignants supplémentaires affectés dans les collèges « Ambition réussite », l’une des grandes innovations de cette rentrée. Dans le cadre de la réforme de l’éducation prioritaire, 249 établissements, les plus difficiles, se sont vu attribuer des moyens supplémentaires, notamment quatre enseignants « référents » (ou « ressources »), des assistants pédagogiques, des infirmières, etc. L’objectif est de s’assurer qu’à leur sortie, tous les élèves ont acquis le « socle commun » ¬ un nouveau concept désignant les connaissances de base.

Mais cette réforme est déjà contestée. Le principal syndicat du secondaire, le Snes, la dénonce avec virulence, dans la mesure où, pour dégager ces nouveaux moyens, il a fallu en retirer aux autres collèges classés ZEP (zone d’éducation prioritaire). « C’est le début du démantèlement de l’éducation prioritaire », assénait hier son secrétaire général Bernard Boisseau. Plus modérés, les enseignants de l’Unsa estiment qu’il aurait pu s’agir d’une mesure intéressante. « Mais cela s’est fait dans la précipitation », déplore son secrétaire général, Luc Bérille.

Résultat, le ministère peine à recruter ces enseignants. Selon le Snes, ils ne seraient même à ce jour que 748 pour les 1 000 postes prévus. Il dénonce aussi les « pressions » et le « harcèlement » dont les profs ont été victimes, alors que, sur le papier, il faut être volontaire. « On a même fait du chantage : en cas de refus, le prof risquait de se retrouver sur plusieurs collèges », explique Bernard Boisseau, du SNES.

Elargir.

Du coup, les ambitions ont été revues à la baisse. Au départ, il s’agissait de recruter des professeurs chevronnés, on a fini par se tourner vers des débutants ou vers des enseignants avec deux ou trois ans d’expérience. De même, alors que le poste s’adresse plutôt à des professeurs de français et de maths, principales matières visées par le « socle commun », on a élargi aux profs d’histoire-géo ou de SVT (sciences et vie de la Terre).

Au-delà de la polémique, il y a bien sûr des enthousiastes. Laurence Cerchiari, 32 ans, ancienne institutrice, attend avec impatience sa rentrée, aujourd’hui, au collège Elsa-Triolet de Champigny-sur-Marne un des deux établissements du Val-de-Marne à avoir été classé « Ambition Réussite ». Elle a déjà rencontré les trois autres profs référents. L’un est enseignant de français, un autre de maths, le troisième est également issu du premier degré. « On s’est déjà un peu réparti les tâches : je serai plutôt sur les PPRE [programmes personnalisés de réussite éducative, lire page 3] , avec les 6e en grande difficulté et peut-être les 5e, en me centrant sur la lecture et l’écriture. Je travaillerai aussi à renforcer le lien avec les familles. »

Laurence Cerchiari se félicite de la bonne ambiance qu’elle a sentie au sein des enseignants de son collège. Car, certaines équipes, braquées contre le dispositif, attendent avec réticence ces nouveaux venus censés conseiller des professeurs avec souvent plus de dix ans d’ancienneté. Ainsi, au collège Jean-Vilar de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), tous les profs ont refusé de postuler. L’équipe découvrira donc à la rentrée, les nouveaux recrutés, s’ils sont bien là...

« Le seul candidat ». Comlan Azanney, 39 ans, professeur de maths près de Lille, a postulé dès la fin mai. « J’ai tout de suite été retenu, dit-il en riant, j’étais le seul candidat. » Après sept ans passés dans un collège sans problèmes, il avait envie « de redynamiser sa carrière ». D’autant qu’il avait apprécié son passage en ZEP quelques années plus tôt. « Mais je ne voudrais pas que ce soit du pipeau, précise-t-il, car je sais bien que l’on a déshabillé Pierre pour habiller Paul... »

Pour l’instant Comlan n’a qu’une vision floue de ce qu’il va faire. Affecté au collège Rabelais de Mons-en-Baroeul (Nord), il sait qu’il aura neuf heures d’enseignement par semaine, en 3e et en 5e. « Mais je ne voudrais pas que les heures restantes se résument à du soutien. » Comlan voudrait s’investir dans un travail sur l’orientation et des « itinéraires de découverte » qui associent plusieurs disciplines. « Les gosses à problèmes s’orientent trop souvent par défaut, il faut leur faire découvrir leurs qualités. »

Hassiba Lahouiou, elle, s’est donné deux jours pour trancher. Le principal de son collège a tenté de la rassurer en lui disant que les professeurs plus anciens s’occuperaient des enfants les plus durs. « Mais, l’an dernier, j’avais dix élèves en soutien en français et je m’en sortais mal », confie-t-elle. « Si je vois que je fais bouche-trou, j’appelle le recteur et je demande autre chose » , conclut-elle.

Véronique Soule

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Extrait de «  Libération » du 01.09.06 : Dans le privé, malgré leurs idéaux

Témoignages de parents d’élèves qui se sont résignés, ou hésitent, à abandonner le public

Pour cette rentrée 2006, comme en 2005, environ 25 000 élèves sont inscrits sur les listes d’attente d’établissements catholiques privés sous contrat. Un chiffre qui pointe la crise de confiance que rencontrent les établissements publics. Témoignages de parents qui, malgré leur attachement à l’école publique, y ont renoncé, ou y songent.

Michel, 41 ans, cadre commercial, Montreuil

« Deux garçons frappaient mon fils »

« Quand nous avons emménagé à Montreuil, en 2002, mettre nos enfants à l’école publique était une évidence. Tout a dérapé l’an dernier avec l’aîné âgé de 9 ans. Dans sa classe de CM1, 12 élèves sur 25 suivaient un programme de soutien spécifique aux ZEP. Les enfants n’étaient pas au niveau. Deux garçons particulièrement durs ont pris l’habitude de malmener notre fils, de le frapper. Un jour, on lui a demandé d’aller voler de l’argent à un petit. Vincent a refusé et le garçon a menacé de le démolir. Mon fils n’a rien dit mais cherchait des excuses pour ne pas aller à l’école. Nous sommes allés voir le directeur, qui a sermonné les deux garçons.

Mais la situation a empiré, car Vincent a été considéré comme une balance et mis de côté par le reste de la classe. Tous les matins, il se levait et vomissait. Quand nous sommes retournés à l’école, on nous a répondu que les incidents étaient clos et que notre enfant simulait. On s’est sentis complètement lâchés, il y avait une volonté de nier les difficultés. Nous avons retiré Vincent de l’établissement pour l’inscrire à un cours par correspondance en attendant de trouver un établissement privé pour la rentrée. Nous y avons inscrit nos trois enfants. On sait qu’ils y seront mieux protégés, car ils ne seront pas confrontés au même type de public. Nous ne pouvions pas, par idéalisme, laisser nos enfants dans un tel climat.

Le bilan de l’opération, c’est qu’on va dans une ville comme Montreuil pour avoir un appartement qu’on pourrait pas se payer ailleurs mais que dans ces villes il y a des choses qu’il faut compenser. Quand vous avez une population largement défavorisée, on ne peut pas faire des miracles. »

Fanny, 35 ans, sans emploi, Paris XXe

« Je sais que c’est égoïste »

« Ma fille entre en 6e cette année. Je me posais la question de changer depuis deux ans. J’ai basculé sur le privé à cause de la réputation du collège dont on dépend : problèmes de violence, d’indiscipline. On le sait par des parents qui ont eu des enfants dans ce collège, des récits de grandes soeurs qui se font taper à la sortie. Dans le public, pourtant, tout s’est bien passé jusque-là pour ma fille. La mettre dans le privé va à l’encontre de mes idées. Si j’avais pu la mettre ailleurs dans le public, je l’aurais fait. Je sais que c’est égoïste et que si tous les parents retirent les bons élèves du public, on n’améliorera pas la situation des établissements. Cela dit, j’essaie de donner le mieux à ma fille. Qu’elle ne parte pas avec le mal au ventre le matin. Je ne suis pas pour autant sûre de l’établissement dans lequel elle va aller. Si cela ne se passe pas bien, je la remettrais peut-être dans le public. L’aspect scolaire me touche particulièrement, car je n’ai pas fait d’études. Si j’ai des retours positifs, si mes angoisses n’ont pas lieu d’être, elle retournera peut-être dans le public. »

Omar, 45 ans, ingénieur, Paris XXe

« Notre fille sera mieux encadrée s’il y a des passages à vide »

« Le collège où on ne veut pas que ma fille aille, c’est le nivellement par le bas. On avance à la vitesse du dernier, pas des premiers. Les relations sont basées sur la force physique. Des parents qui ont mis leurs enfants là-bas nous ont dit qu’il y avait du racket. L’enseignant de notre fille nous a conseillés : "Si vous pouvez la mettre ailleurs que dans ce collège, faites-le." On l’a écouté, et nous avons fait le choix du privé. Dans ce nouvel établissement, je compte sur le suivi de l’enseignement plus que la qualité.

Elle sera mieux encadrée s’il y a des passages à vide. On souhaite la protéger, la mettre dans des conditions favorables, lui garantir un confort minimum. Pourtant, je tiens à l’enseignement républicain, qui favorise la neutralité et la curiosité. Mais cela n’a pas suffi à me convaincre de la laisser dans le public, où ils ne parlent que d’intégration, de renforcer le niveau de français dans les classes. La préoccupation n’est pas d’enseigner mais de faire de l’intégration. Ce n’est pas ce que je recherche pour ma fille. L’enseignement que j’ai eu en primaire, en Kabylie, à forte culture francophone, c’est ce que je recherche pour elle : un cadre dans lequel le prof est respecté. »

Frédéric, 39 ans, responsable commercial, Paris XIXe

« On n’a pas envie de sacrifier nos enfants »

« Cette année, sur une soixantaine d’élèves de CM2, neuf sont partis dans le privé. Cette évolution est étonnante alors que le quartier s’améliore (fermeture de squats, classes "ethniquement" plus équilibrées qu’il y a dix ans). Il faut stopper l’hémorragie si on veut continuer à partager certaines valeurs républicaines. Avec certains parents, on se dit qu’on va essayer de créer cette année un climat différent dans ce quartier en cours de "boboïsation" pour ne pas rompre la mixité.

En clair : si nous profitons de prix moins élevés pour se loger dans ces quartiers, acceptons en contrepartie d’y scolariser nos enfants. La difficulté c’est qu’il suffit qu’une seule famille fasse le choix du privé pour que tout s’écroule. Un enfant de plus en échec dans une classe et l’équilibre est bouleversé. Pour que l’édifice tienne, il faut que toutes les classes sociales soient représentées dans des proportions équivalentes. Battons-nous pour cet équilibre, même si on n’a pas envie non plus de sacrifier les enfants sous prétexte de mixité sociale. »

Didier Arnaud et Ludovic Blécher

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Extrait de « Libération » du 01.09.06 : Au collège, « une rentrée catastrophique »

Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Syndicat national des enseignants du second degré, a répondu, vendredi 1er septembre, aux questions des internautes de Libération

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Bjorn. « Après les émeutes de novembre-décembre, l’Education nationale s’est-elle vraiment donné les moyens de sortir ces jeunes de la rue ? »

Frédérique Rolet : Non, politiquement, c’est d’ailleurs désasteux. Il y avait des promesses de faites, sur la prise en compte des inégalités, et le moyen d’y pallier. Or, les établissements situés dans les zones les plus en difficultés n’ont pas vu beaucoup de changement.

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Extrait de « Libération » du 01.09.06 : L’école, premier palier de l’ascenseur social

Ebranlé par les émeutes de banlieues, le gouvernement fait de l’égalité son thème de rentrée

C’est l’obsession du gouvernement : faire croire que les revenus les plus modestes sont la priorité de cette rentrée. L’égalité des chances, que « l’école, moyen privilégié de l’ascenseur social », doit promouvoir, selon la formule de Dominique de Villepin lors de sa rentrée politique fin août à Normale sup, est presque érigée en cause nationale. Nicolas Sarkozy utilise plutôt le vocable de « discrimination positive », mais l’ambition de donner plus de moyens à ceux qui ont le moins de chances de réussir est la même. Ceci alors que dans quelques mois un scrutin décisif devrait justement basculer par les votes des électeurs coincés dans cet ascenseur social, ces couches populaires vers lesquelles, à gauche comme à droite, tous les regards se tournent.

Catalyseur. Selon le baromètre LH2- Libération de la semaine dernière, parmi les chantiers prioritaires pour la gauche, le thème de l’égalité des chances a progressé de 9 points, tandis que les préoccupations liées au chômage, tout en restant largement en tête, baissaient de 7 points.

A quelques semaines de son premier « anniversaire », la crise des banlieues de l’automne 2005 apparaît comme le catalyseur de cette prise de conscience des inégalités croissantes entre les riches et pauvres, les habitants des banlieues et ceux des centres-ville, les élèves ayant accès à un certain niveau culturel et les autres, etc. C’est juste après cette crise que l’égalité des chances a fleuri dans tous les discours, au point qu’un projet de loi pour... « l’égalité des chances » a été déposé début 2006, deux mois seulement après la fin de l’embrasement des banlieues. Apprentissage dès 14 ans (que des syndicats d’enseignants lisent comme une rupture dans l’égalité des chances), contrat première embauche (CPE), création de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), création d’une Agence de la cohésion sociale et de l’égalité des chances, nomination de préfets pour l’égalité des chances, en sont les principales mesures, dont l’évaluation demandera encore du temps.
Car, après avoir été violemment interpellé par les jeunes des banlieues, le gouvernement s’est encore heurté à la jeunesse lors de la longue crise du CPE, une des mesures phare de la loi sur l’égalité des chances. S’ils ne représentent que 15 % du corps électoral, les 18-24 ans contaminent souvent par leur vote celui de leurs aînés ¬ parents et grands-parents ¬, qui ont d’ailleurs été sensibles à la lutte contre le CPE, comme en témoignait leur présence massive dans les manifestations.

« Aline ». Pour tenter de rattraper le coup, le gouvernement mise sur les chiffres du chômage des jeunes (- 2,2 % pour les moins de 25 ans en juillet). Il a aussi annoncé la semaine dernière la naissance d’« Aline », la nouvelle allocation pour l’installation étudiante. Mais les bénéficiaires d’Aline ne sont que 80 000, soit 3,5 % des 2,2 millions d’étudiants français. La mesure coûte 25 millions d’euros, loin des 250 millions préconisés début juillet par le rapport du député Laurent Wauquiez (UMP, Haute-Loire) en faveur des étudiants des classes moyennes. Ceux-ci pourraient vite rappeler au gouvernement que les inégalités perdurent.

Fabrice Tassel

Lire aussi "Les ZEP dans la presse", revue de presse du 1er septembre

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