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"Taille des classes du premier degré : la baisse se poursuit sous l’effet du dédoublement des grandes sections de maternelle" (Note d’information Depp)

19 janvier 2022

Depp, Note d’Information n° 22.02, janvier 2022

Cette tendance est particulièrement marquée depuis 2017, à la suite de la mise en œuvre des dédoublements de classes en éducation prioritaire.
Ces mesures, qui ont d’abord concerné les classes de CP-CE1, et depuis la rentrée 2020 les grandes sections de maternelle, n’ont pas retiré de moyens aux autres niveaux.
Elles n’ont pas non plus été réalisées aux dépens des écoles rurales ou urbaines hors éducation prioritaire, dont le nombre d’élèves par classe diminue également.
Par ailleurs, le plafonnement à 24 du nombre d’élèves par classe en grande section, CP et CE1 sur l’ensemble du territoire, amorcé en 2020, contribue aussi à alléger la taille des classes.

Extrait de education.gouv.fr de janvier 2022

EXTRAIT

Cinq années de baisse continue dans les écoles publiques
Dans les écoles publiques, la baisse des effectifs par classe a été progressive
entre 2013 et 2019 dans le préélémentaire, avant d’accélérer lors des deux dernières
rentrées. Dans l’élémentaire, cette diminution a été très rapide depuis 2017. La rentrée 2021 est marquée par la poursuite d’une forte baisse en préélémentaire.
Cette diminution dans les écoles publiques s’explique principalement par les mesures
successives de dédoublements de classes, mises en œuvre depuis 2017. En effet, pour combattre la difficulté scolaire dès les premières années des apprentissages
fondamentaux et soutenir les élèves les plus fragiles, les classes de CP en réseau
d’éducation prioritaire renforcée ( REP+ ) ont été dédoublées à la rentrée 2017. Ce dispositif a été élargi aux classes de CP en REP et de CE1 en REP+ à partir de septembre 2018, et aux classes de CE1 en REP en 2019. En 2020 et 2021, c’est au tour des classes de grande section de maternelle en éducation prioritaire d’être progressivement dédoublées. Cette extension s’étalera jusqu’à la rentrée 2023.

Après les CP et les CE1, la taille des classes de grande section diminue en éducation prioritaire, sans pénaliser les autres niveaux...
L’effet de ces mesures apparaît dans l’évolution des tailles des classes de CP et de
CE1 entre 2015, date de la dernière refonte de l’éducation prioritaire, et 2021 (voir Pouren savoir plus - – Méthodologie). En 2015, la taille moyenne des classes de CP en REP+ était de 21,7 élèves. En 2021, elle est de 12,5 élèves  figure 2. Le constat est similaire en REP et pour les classes de CE1. Les classes de grande section de maternelle, si elles comptent plus d’élèves que celles de CP et de CE1, n’accueillent toutefois déjà plus que 15,1 élèves en moyenne en REP+ à la rentrée 2021 contre 23,6 en 2015.
L’une des interrogations qui ont accompagné le dédoublement des classes était de savoir si cette mesure, bénéfique aux élèves concernés, allait être mise en place au détriment des élèves des autres niveaux.
Il apparaît au contraire qu’en éducation prioritaire, la taille des classes diminue quel
que soit le niveau. En CE2, notamment, les classes se sont allégées de plus de deux élèves en REP entre 2015 et 2021. Les moyens mis à disposition des directeurs d’école semblent donc leur avoir permis de réaliser, parfois, des aménagements profitables aux autres élèves.

… ni les autres territoires
Une autre question soulevée par la mise en place des dédoublements en éducation
prioritaire est celle de leur éventuel effet sur les autres territoires, et en particulier les
zones rurales. À la rentrée 2021, 20 500 écoles publiques sont implantées dans des
communes rurales. Sous l’angle de la taille des classes, ces écoles ne semblent pas avoir été désavantagées par les mesures pour l’éducation prioritaire.
Dans les classes de niveau préélémentaire, la tendance est partout à la baisse. Le nombre moyen d’élèves par classe était de 23,6 dans le rural hors éducation prioritaire en 2015 ; il est de 22,0 en 2021  figure 3a. La tendance est la
même dans les écoles urbaines hors éducation prioritaire. Dans les classes de niveau
élémentaire, la différence entre les écoles appartenant à l’éducation prioritaire et les
autres est davantage marquée. Mais l’évolution est également à la baisse hors éducation prioritaire, avec une taille moyenne qui passe de 22,6 à 21,7 dans le rural, soit une réduction de 0,9 élève par classe  figure 3b. Pour les écoles publiques, hors éducation prioritaire, situées dans des communes urbaines, le nombre d’élèves par classe diminue dans les mêmes proportions : - 0,9 entre 2015 et 2021.

 

Taille des classes : La Depp souligne la baisse
[...] D’après la Depp cette réduction ne s’est pas faite au détriment des autres niveaux. Mais le déclin démographique a aussi joué un rôle. Surtout, la réduction au primaire est compensée par la hausse du nombre d’élèves dans le 2d degré. Enfin la France reste largement au dessus de la moyenne de l’OCDE avec 23.3 élèves par classe en moyenne au primaire contre 21.1 pour la moyenne OCDE et 19.8 pour l’Union européenne. Seul le Royaume Uni a des classes plus chargées en Europe.

Extrait de cafepedagogique.net du 19.01.22

 

Dédoublement des classes et démographie en berne favorisent la baisse de la taille des classes du premier degré (DEPP)

[...] Cette conjoncture démographique est présente sur tout le territoire, mais est supérieure dans les territoires ruraux par rapport aux centres urbains. D’ailleurs pour le service statistique de l’Education nationale, au regard de la taille des classes, les écoles rurales “ne semblent pas avoir été désavantagées par les mesures (de dédoublement, ndlr) pour l’éducation prioritaire“, avec 20 500 écoles publiques implantées dans des communes rurales à la rentrée 2021. En outre, les statisticiens considèrent que “la baisse plus rapide du nombre d’élèves que du nombre de classes a logiquement permis de scolariser les élèves dans des classes moins chargées.“

Extrait de touteduc.fr du 18.01.22

 

Attention : les rapports officiels sur le dédoublement sont classés dans la sous-rubrique Dédoubl., Pdmqdc (Rapports officiels) et non pas dans la sous-rubrique Educ. prior. Rapports statistiques : Depp, Insee, Cereq, Injep, observatoires...

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