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Les réformes prioritaires de l’enseignement supérieur et de la recherche (Conseil des ministres)

16 décembre 2021

Communication
Le bilan d’un an d’application de la loi de programmation de la recherche

Résultats
Les réformes prioritaires du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présenté un point sur les réformes dont le ministère est chargé.

1. Déployer Parcoursup
Depuis 2018, la plateforme Parcoursup a permis la réforme de l’accès au 1er cycle de l’enseignement supérieur afin de réduire l’échec à l’université, promouvoir l’égalité des chances et mieux accompagner les étudiants vers la réussite, dans le cadre du plan Étudiants présenté le 29 octobre 2017.

3,6 millions d’étudiants et lycéens ont depuis 2018 utilisé la plateforme qui offre une visibilité inédite sur l’ensemble des formations dont les diplômes sont reconnus par l’État, soit plus de 19 500 formations, dont plus de 6 000 en apprentissage. À chaque formation est associé un ensemble de données et d’attendus qui permettent de s’informer et de faire des choix éclairés. La richesse des informations et la simplicité d’utilisation sont reconnues par les lycéens eux-mêmes et participent de la lutte contre l’autocensure.

Avec l’amélioration de l’orientation et le développement de parcours personnalisés, la réussite des étudiants s’est significativement améliorée. Le taux de passage en 2ème année de licence des néo-bacheliers, qui avait déjà progressé entre 2017 et 2019 de 40 % à 45 %, s’est accru en 2020 pour atteindre, dans le contexte de la crise sanitaire, 53 %.

2. Favoriser la présence des boursiers dans les écoles recrutant sur concours et dans les formations universitaires d’excellence
Le Gouvernement déploie un ensemble de mesures pour renforcer l’égalité des chances dans l’accès aux formations d’excellence de l’enseignement supérieur et de la fonction publique.

Pour atteindre ces résultats, l’action est conduite dès le secondaire pour mieux lutter contre l’autocensure, via les cordées de la réussite qui permettent à 185 000 collégiens et lycéens en 2021 de bénéficier d’actions de tutorat destinées à soutenir leur ambition scolaire et leur projet de poursuite d’études.

La démarche de diversification des profils dans les formations de l’enseignement supérieur se poursuit : le pourcentage de bacheliers boursiers admis dans Parcoursup est ainsi passé de 20 % en 2018 à 25 % en 2020 et désormais plus d’un lycéen boursier sur six choisit de faire ses études supérieures hors de son académie d’origine. Plusieurs grandes écoles de l’enseignement supérieur (ESSEC, HEC, EDHEC) se sont d’ores et déjà emparées des possibilités de diversification des modalités de recrutement prévues par la loi n° 2020-1674 du 24 décembre 2020 de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur. Cette démarche, qui permettra d’augmenter la part des boursiers dans ces formations, sera prolongée avec les écoles normales supérieures et l’école polytechnique qui prévoient déjà des dispositifs permettant d’attirer des lycéens boursiers et de les accompagner ensuite durant leur cursus.

À la diversification des profils s’ajoute un effort d’adaptation de l’offre de formation, notamment via les 89 campus connectés qui proposent, avec l’appui des collectivités territoriales, un accompagnement à la réussite pour les étudiants qui ne peuvent pas se déplacer pour étudier et se former.

Pour l’accès aux écoles de la fonction publique, le plan « Talents du service public » se déploie via les 6 concours externes spéciaux et la promotion de nouveaux viviers via la mise en place des classes préparatoires « Talents » qui accueillent depuis la rentrée près de 1 700 étudiants.

3. Améliorer la vie étudiante
Depuis 2017, le Gouvernement ne cesse d’agir pour améliorer les conditions de vie étudiante, via le réseau des centres régionaux des oeuvres scolaires et universitaires (CROUS) et les actions portées par les établissements d’enseignement supérieur dont les moyens d’action ont été renforcés par la création de la nouvelle contribution de vie étudiante et de campus (CVEC). Celle-ci a permis notamment de lutter contre la précarité étudiante et de déployer les schémas directeurs de vie étudiante au service du parcours et de la réussite des étudiants.

Avec la crise sanitaire, de nombreuses mesures d’urgence ont été prises pour lutter contre la précarité des étudiants, maintenir le lien social et les conditions d’études, et soutenir les plus fragiles sur le plan économique, social, pédagogique ou psychologique.

C’est dans ce cadre que près de 337 000 étudiants boursiers ont pu bénéficier entre septembre 2020 et octobre 2021 de repas à 1 € proposés par les CROUS.

L’accompagnement des étudiants a par ailleurs été renforcé par la création du dispositif « Santé Psy Étudiants » qui a permis de dispenser plus de 40 000 consultations entre mars et octobre 2021, au bénéfice de plus de 14 000 étudiants grâce au renfort permis par les 80 psychologues recrutés dans les établissements d’enseignement supérieur ainsi que les 1 513 psychologues engagés dans l’ensemble du territoire dans cette démarche.

Extrait de gouvernement.fr du 15.12.21

 

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