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Présidentielle. Le programme de Valérie Pécresse pour l’école (août 2021)

6 décembre 2021

Mes propositions pour l’école
« Il faut un sursaut national pour l’école. »

Remettre les fondamentaux au cœur de l’école
Augmenter en primaire de 2 heures par semaine l’enseignement du français, une heure par semaine celui des mathématiques. Cela permettrait d’arriver à 50 % de français et 25 % de mathématiques en CP-CE1-CE2.
Instaurer un examen d’entrée en 6è, non pas pour bloquer leur entrée au collège, mais pour créer des classes de 6e de consolidation.
Créer une réserve éducative nationale, composée de professeurs retraités, pour accompagner les élèves avec de l’aide aux devoirs gratuits dès la primaire jusqu’au lycée. Cela permettrait aussi d’aider au remplacement d’un professeur absent.

Une école du respect
Créer des structures de réinsertion scolaire dans chaque département avec renforcement encadré pour les élèves les plus perturbateurs, qui malheureusement aujourd’hui sont réinscrits automatiquement dans un autre établissement.
Disposer d’une instruction du Garde des Sceaux prévoyant l’obligation de poursuite de tous les faits d’agression ou d’outrage envers un enseignant. Et restauration des peines planchers lorsque l’agresseur est un parent d’élève.
Mettre en place un Conseil des droits et des familles, présidé par le maire, dans toutes les villes de plus de 15 000 habitants, qui pourra décider de sanctionner financièrement des parents défaillants en suspendant leurs allocations familiales.
Créer une cellule mixte ministère de l’intérieur et ministère de la justice pour des signalements des faits de radicalisation.

Des établissements autonomes
Créer des établissements publics sous contrat, inspirés des « Charter Schools », avec l’objectif d’avoir à la fin du quinquennat 10 % des établissements sous contrat. Ces écoles, collèges ou lycées fonctionnent avec un triple contrat : avec l’Etat pour déterminer un projet éducatif innovant, avec les enseignants qui sont tous volontaires, avec les parents et les élèves qui doivent respecter une charte d’engagement. Le chef d’établissement a ainsi une totale liberté de recrutement de ses équipes. Il doit suivre les programmes fixés par le ministère, il ne sélectionne pas ses élèves mais peut les exclure en cas de manquements au contrat.
Résoudre la crise des vocations et valoriser les missions des enseignants
Diversifier le recrutement et encourager les deuxièmes carrières dans l’enseignement en créant des contrats d’émission éducative de 5 ans, qui mettront fin à la précarité des enseignants vacataires (qui représentent aujourd’hui jusqu’à 10 ou 15 % des effectifs dans certaines académies). Et régionaliser le recrutement des enseignants au niveau du CAPES et la gestion de leur carrière pour mettre fin au paradoxe de la situation actuelle, où le ministère de l’éducation continue d’envoyer les jeunes profs, malgré eux, dans les établissements les plus difficiles.
Revaloriser l’ensemble de leurs missions éducatives des enseignants. Il faut aussi permettre aux professeurs des écoles de faire des heures supplémentaires pour le soutien scolaire.

Extrait de valeriepecresse.fr du 19.08.21

 

Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse milite pour un examen d’entrée en 6ème
"Instaurer un examen d’entrée en 6è" et "créer des classes de 6è de consolidation" (pour les enfants qui ne réussiraient pas l’examen, ndlr) constitue sans doute la mesure phare des "propositions pour l’école" de Valérie Pécresse qui entend "remettre les fondamentaux au cœur de l’école". La candidate LR à la présidentielle veut que l’enseignement du français et des mathématiques représentent 75 % du temps à l’école élémentaire tandis que des professeurs retraités, constitués en "réserve éducative nationale" accompagneraient "les élèves avec de l’aide aux devoirs gratuits (sic) dès la primaire jusqu’au lycée". Elle ajoute que "cela permettrait aussi d’aider au remplacement d’un professeur absent".

Pour les élèves "les plus perturbateurs", elle prévoit "des structures de réinsertion scolaire dans chaque département avec renforcement encadré (sic)", au lieu d’un changement d’établissement. "Tous les faits d’agression ou d’outrage envers un enseignant" donneraient obligatoirement lieu à poursuites judiciaires, et des "peines planchers" s’appliqueraient "lorsque l’agresseur est un parent d’élève". Dans toutes les villes de plus de 15 000 habitants, un "Conseil des droits et des familles" pourrait décider la suspension des allocations familiales pour "les parents défaillants". Une allocation de 900€ par an et par enfant mineur serait par ailleurs versée "à tous les parents". Les allocations familiales seraient "versées à toutes les familles sans conditions de ressources".

Valérie Pécresse voudrait "créer des établissements publics sous contrat, inspirés des ’Charter Schools’, avec l’objectif d’avoir à la fin du quinquennat 10 % des établissements sous contrat". Le contrat avec l’Etat porterait sur "un projet éducatif innovant", les enseignants seraient volontaires, les parents devraient respecter une charte d’engagement et le chef d’établissement, qui choisit ses enseignants, pourrait exclure les élèves "en cas de manquements au contrat".

Pour "diversifier le recrutement et encourager les deuxièmes carrières dans l’enseignement", la candidate propose de créer "des contrats d’émission éducative (sic, il faut comprendre ’de mission’, ndlr) de 5 ans", "régionaliser le recrutement des enseignants au niveau du CAPES et la gestion de leur carrière". Elle entend "revaloriser l’ensemble de leurs missions éducatives des enseignants (sic)" et "permettre aux professeurs des écoles de faire des heures supplémentaires pour le soutien scolaire".

Par ailleurs, en ce qui concerne la petite enfance, la candidate souhaite voir "restaurer l’universalité du complément de mode de garde en supprimant les conditions de ressources afin de développer l’accès aux assistantes maternelles agréées".

S’agissant des enfants en situation de handicap, il faudrait "mettre en œuvre la scolarisation en milieu ordinaire jusqu’à la fin du collège à chaque fois que c’est possible". Il faudrait en revanche "fixer un plafond de non francophones par classe, pour garantir la qualité́ des apprentissages".

Une exonération totale de charges patronales pour les "entreprises de moins de 10 salariés" permettrait de "développer l’apprentissage", "une banque des jeunes" assurerait "le financement des études pour tous, avec un remboursement différé après l’entrée dans la vie active".

A noter également qu’elle envisage de "doubler le nombre de centres éducatifs fermés". Il faudrait également que soit présumé majeur "tout ’mineur non accompagné’ qui refuse un test osseux".

Le site de Valérie Pécresse ici

Extrait de touteduc.fr du 06.12.21

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