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Présidentielle. Malaise dans l’éducation pour plusieurs sénateurs, dont Patrick Brisson, soutien de Valérie Pécresse (Le Café, ToutEduc)

3 décembre 2021

Extrait de cafepedagogique.net du 03.12.21

 

Malaise dans l’éducation pour plusieurs sénateurs

L’éducation est-elle "une priorité de notre société" ? Sous des formes diverses, cette question posée par Bernard Fialaire (groupe RDSE) donne la tonalité des interventions de plusieurs sénateurs, hier 1er décembre, lors d’un débat sur le thème "Education, Jeunesse, quelle politique ?" Au-delà des postures partidaires, plusieurs interventions témoignent d’un "malaise". Si la plupart des intervenants considèrent que plusieurs des orientations et des choix de Jean-Michel Blanquer "vont dans le bon sens", comme les dédoublements en CP et CE1, certains, comme Max Brisson, estiment que "nous sommes encore prostrés au milieu du gué". Même si la responsabillité de la "baisse inexorable du niveau" (toujours selon Max Brisson) est largement partagée "sur tous les bancs" de l’hémicycle, si c’est en 15 ans que la part de l’éducation a baissé d’un point dans le PIB (Jérmy Bacchi, CRCE), c’est bien la politique actuelle qui a été mise en cause.

Pour Bernard Fialaire, le pass sport, le pass culture, le SNU ne sont que "de petits pansements" pour "une plaie trop béante" et pour pallier les manques en matière d’EPS, d’ouverture culturelle, d’éducation à la citoyenneté. Jean-Pierre Decool (app. Les Indépendants) juge positivement la volonté de limiter à 24 le nombre d’élèves par classe du 1er degré, mais voudrait qu’on aille plus loin, une limitation à 22 élèves et la possibilité de faire appel aux enseignants spécialisés des RASED. Il voudrait aussi des évaluations nationales standardisées au début et à la fin de chaque année scolaire. Max Brisson demande davantage de confiance et d’autonomie pour les acteurs de terrain et sa collègue Marie-Pierre Monier (SER) dénonce des relations dégradées entre les enseignants et leur ministre du fait de son autoritarisme. Cédric Vial (rattaché Les Républicains) met en cause "l’absence de visibilité de la politique Jeunesse" et de "vision interministérielle".

Le site du Sénat ici

Extrait de touteduc.fr du 02.12.21

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