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L’école de la République : protéger les enseignants et l’enseignement de la violence (le blog de Marc Bablet)

3 novembre 2020

L’école de la République : protéger les enseignants et l’enseignement de la violence
LE BLOG DE MARC BABLET
Si l’on veut avancer sur les questions difficiles posées à l’école de la République par la société, il faut protéger l’acte d’enseignement dans la classe de toutes les dérives dans lesquelles certains cherchent à l’entraîner. Pour cela protéger les professeurs et la relation pédagogique mais surtout leur donner les moyens de se protéger eux-mêmes au quotidien.

Face à l’agitation des politiques s’appuyer sur des informations solides construites ou à construire pour mieux comprendre ce que l’on doit faire

Dans le billet précédent, je rappelais la complexité du sujet que nous avons à traiter. La secrétaire d’État à la jeunesse a vu aussi à quel point c’est le cas en se confrontant à la parole de jeunes des centres sociaux qui ont travaillé le sujet de la laïcité. Face à leurs propositions de donner des cours de religion à l’école et d’y permettre le port de signes religieux, je ne suis pas certain que le moment était bienvenu pour entonner la marseillaise ni qu’il faille dire ensuite en commentaire « Ce combat est féroce mais nous le mènerons avec fermeté. »

On dira qu’il y a là sans doute pour le moins une sorte d’aveuglement politique et une incompétence à conduire une relation avec des jeunes notamment quand ils sont sensibles à ce qu’ils vivent comme des discriminations. C’est pour le moins une manière d’accroître des tensions inutiles à la démocratie qui n’a pas besoin que des positions se radicalisent sur ces sujets. Ni surtout qu’elles soient radicalisées par les autorités de l’état qui devraient en toutes choses chercher l’apaisement social au lieu d’attiser l’affrontement politique. Et donc chercher les mots justes pour répondre aux jeunes sur le fond de leurs propositions plutôt que de tenter d’imposer des symboles et d’ouvrir un front contre les jeunes.

De la même manière on aurait pu souhaiter que la professeure d’histoire d’Ottawa soit soutenue par le gouvernement canadien. Elle, qui a eu le tort, aux yeux de certains qui se sont sentis offensés, de prononcer le mot « Nigger » dans un cours où elle expliquait que les minorités savaient inverser la force du stigmate, a du faire des excuses après une campagne haineuse. Le problème de cette absence de soutien est qu’elle valide davantage le point de vue de ceux qui ne comprennent pas le sens du cours que ceux qui l’ont compris. Quelle que soit l’importance que l’on accorde aux discriminations, on ne peut accepter cette nouvelle forme de discrimination à l’endroit des savoirs qui ont besoin des mots justes en précisant leur contexte d’usage et non de circonlocutions tordues (il aurait fallu qu’elle dise « le mot en n. »).

Ces deux situations nous montrent d’une part la sensibilité très forte qui existe sur tout sentiment de discrimination, d’injustice. Ce qui serait une bonne chose en soi si la cible à l’origine des inégalités était clairement identifiée dans le cadre d’un combat politique clair. Mais ce n’est pas actuellement le cas car la lutte contre les discriminations est le plus souvent inscrite dans le cadre du néolibéralisme installé et non dans la perspective de sa remise en question. Elles nous montrent en même temps combien nos institutions sont perturbées quand elles prétendent tout gérer. Elles nous montrent également comment nous devrions pouvoir faire mieux en faisant davantage partager une éthique pratique du débat démocratique en appui sur des savoirs solides. La convention sur le climat allait dans ce sens même si on peut regretter qu’elle n’ait pas associé plus largement les citoyens. Il ne faudrait pas que ce type de bonne proposition soit sans suite. De la même manière les conseils citoyens dans les quartiers populaires sont une bonne perspective dont il faut veiller à ce qu’elle ne reste pas lettre morte.

Trois articles de Mediapart de Lenaig Bredoux, de Faiza Zerouala et de Khedidja Zerouali posent aussi le regard de chercheurs, d’enseignants et de collégiens qui sont plus utiles au débat professionnel et donc à la résolution des problèmes qui nous sont posés que les agitations et les invectives ou parfois les lâchetés des politiques.

Parmi les ouvrages récents en pédagogie, je veux aussi signaler le dernier travail de Bernard Charlot « Éducation ou barbarie » qui derrière ce titre accrocheur propose de réintroduire la question de l’homme dans le débat sur l’éducation, notamment pour lutter contre le culte de la performance, de la concurrence et de la compétition. C’est un travail sérieux en appui sur des données de qualité même si on peut avoir des doutes sur les choix de certaines références philosophiques mobilisées comme Heidegger. On trouvera deux entretiens avec cet auteur sur le site du café pédagogique et sur celui des cahiers pédagogiques.

Si l’on s’appuie sur ce que l’on sait ou sur ce que l’on peut savoir par l’enquête chère à John Dewey, on a des chances d’agir mieux que ce qui nous est en ce moment proposé qui n’est que gesticulations politiciennes. Certains de mes amis se demandent quand le ministre percevra l’exaspération du corps enseignant. C’est lui faire crédit d’humanité ce qui est bien sur le principe. Mais c’est aussi s’aveugler sur ses intentions politiques qui sont à la mise en cause radicale de notre système public. Dans ce qui suit on va faire quelques propositions pour une autre façon de voir les choses dans la durée.

Éviter la survenue des actes violents en auscultant les réseaux sociaux

L’assassinat de Samuel Paty apparaît de plus en plus comme le fait d’un individu déterminé qui a choisi sa cible parmi d’autres possibles dès lors qu’une information était relayée sur les réseaux sociaux. En arrière de son acte individuel, il y a bien une internationale radicale, un islam politique contre lequel il convient de lutter avec les armes de la guerre mais en ce qui concerne l’acte lui-même ce contre quoi on doit se protéger c’est la possibilité de sa commission par un individu isolé, enfermé en lui-même et radicalisé. Un profil que l’on a déjà connu et que l’on connaîtra à nouveau hélas à l’avenir puisque c’est notre société qui les produit et l’islamisme politique extrême qui les instrumentalise. J’avais hélas écrit ces phrases avant l’attentat de Nice qui ne fait que confirmer la logique manipulatoire à l’œuvre. Elle n’en devient que plus vraie pour l’avenir.

La première des priorités est donc évidemment de faire en sorte que rien ne puisse être mis à disposition sur ces réseaux concernant nos professeurs. A l’heure du numérique roi, le ministre ferait mieux de renoncer pour un temps à imposer encore davantage le numérique dans l’enseignement même s’il y est bien aidé par le virus. Il devrait proposer un autre usage du numérique : l’enquête permanente sur les mots des réseaux sociaux pour mettre en évidence les discours de haine concernant les écoles, collèges ou lycées, les personnels de l’éducation. Il est volontiers de ceux qui recommandent une attitude proactive. C’est le moment d’appliquer ce principe. Ne pas être à la traîne de ces réseaux mais être en permanence à leur écoute avec des logiciels appropriés pour faire surgir préventivement tout ce qui remet en cause l’enseignement et agir au niveau central sur le sujet d’une part en faisant retirer ce qui risque de nuire et d’autre part en prévenant les cibles visées et en mettant en place leur protection. Il serait mal venu que l’on me dise que je suis liberticide en faisant une telle proposition car les réseaux sociaux ne sont en aucune manière des réseaux privés puisque leur principe est justement que ceux qui s’y livrent veulent être publics. De la même manière que l’on peut ici commenter mon propos, je suis libre de faire ce que je veux de ce qui est lisible sur les réseaux sociaux dès lors que j’y ai accès.

La violence des dénonciations, harcèlements, menaces qui y fleurissent doit aussi nous alerter plus largement. Une réflexion large sur leurs usages et leur conception est aussi à développer en prenant garde au fait que les sociétés ont aussi besoin de lieux d’expression cathartiques et de lieux de rencontres. Ces réseaux jouent sans aucun doute un rôle un rôle dans la régulation sociale aujourd’hui. La réflexion de fond menée par Nathalie Heinich dans le journal Le Monde du mardi 27 octobre pourrait à ce sujet nous servir de cadre pour des travaux de recherche complémentaires afin de bien déterminer ce que nous devons en faire car nous ne pouvons nous contenter de constater leur existence pour nous en protéger, nous devons aussi les gouverner dans une perspective compatible avec le développement de l’humanité.

Par ailleurs nous devons demander à ce que les services de renseignement de l’intérieur comme des armées aient davantage les moyens de travailler sur ceux qui portent l’islamisme politique radical tant en France qu’à l’étranger.

Enfin nous devons systématiquement protéger la démarche rationaliste face aux prétentions divines à l’universalité. Les religions sont le plus souvent des croyances rassurantes, structurantes pour ceux qui en ont hérité par leur éducation familiale. C’est ce rapport personnel à la croyance que la laïcité protège en France et c’est bien ainsi. Mais, parce qu’elles ont une prétention à l’universalité, les religions constituent des idéologies du monde qui prétendent l’expliquer et elles ne cessent de chercher à s’étendre dans un combat qui est au mieux un combat d’idées mais dont on sait de longue date qu’il porte aussi le rejet de l’autre et parfois la guerre. Elles constituent en conséquence des forces sociales et souvent politiques qui, comme telles s’opposent de fait aux fondements de la démocratie et le plus souvent aux savoirs et à la recherche de la vérité sur l’homme. A ce titre, toutes les religions instituées expansionnistes doivent être combattues par les voies et moyens du débat démocratique et de la construction résolue de savoirs qui donnent aux hommes des réponses aux grandes questions qu’ils se posent.

Défendre une école ouverte qui ne se replie pas

La priorité absolue du système éducatif c’est donc dans le contexte actuel, en ne renonçant à rien de ses objectifs posés par les programmes, de protéger les personnels en leur évitant le risque de la violence. Ce n’est pas en écoutant les déclamations sur le fait que l’on va protéger les professeurs que l’on va protéger véritablement tous les enseignants. Et ce n’est pas non plus en érigeant des miradors ou des portiques qu’on le pourra. On sait qu’à chaque violence les politiques tiennent le discours du repli et de la fermeture de l’école. Les travaux d’Eric Debarbieux, et tous les travaux de recherche qu’il a contribué à faire connaître en France, sur la violence à l’école ont montré de longue date que ce n’est pas en refermant l’école que l’on peut espérer la protéger. On risque au contraire d’en faire un chaudron explosif.

On doit donc s’efforcer de se donner quelques principes assez largement reconnus :

Proposer une école à l’ouverture maîtrisée et pilotée fermement dans le respect de tous.
Dialoguer entre professionnels sur ce qui est bon pour l’école.
Se former collectivement à la gestion de ce qui pose problème ou mieux de ce qui risque de poser problème.
Faire connaître aux élèves et aux parents l’école et ses règles de fonctionnement de manière claire sans a priori.
Faire reconnaître la qualité de l’enseignement par toute la communauté éducative.
Dialoguer avec les élèves, les parents d’élèves et les partenaires, chacun étant dans son rôle.

La question du dialogue permanent avec tous ceux qui ont quelque chose à dire doit faire l’objet d’un enseignement aux élèves et doit constituer une référence permanente pour les adultes pour traiter tous les types de situations qui risquent de déboucher sur des violences. Mais soyons clairs sur le sens du dialogue, il ne s’agit pas d’un temps de négociation où l’on essaierait de rapprocher des points de vue irréconciliables. Il ne s’agit pas non plus que les enseignants aient à se justifier de faire le programme et de s’excuser de faire leur métier. Il est souhaitable qu’ils soient forts dans la présentation qu’ils doivent faire de leur activité car il est normal que les parents soient bien informés de ce qui se travaille à l’école et qu’ils sachent pourquoi cela s’y travaille. Plus on sera accueillant et plus on informera, en amont des conflits, dans des temps bien institutionnalisés, moins nous aurons de problèmes quand surgiront des situations potentiellement conflictuelles. Il y faut du temps pour des co-élaborations professionnelles de réponses aux besoins de l’éducation. Cela doit être discuté lors du grenelle de l’éducation. Regrettons au passage que le ministre ait renoncé au temps de préparation de la minute de silence… Les enseignants sont entrain de lui répondre et je rends hommage à la grande intelligence qui préside aux nombreuses solutions qu’ils sont entrain de trouver comme en témoigne largement la presse.

Former à la gestion des conflits, au soutien aux personnels

Quand un risque de conflit surgit, il s’agit de pouvoir poser en toute clarté ce que chacun défend et constater le cas échéant la divergence sans violence. Il faut pour cela se garder de l’usage des réseaux sociaux ou des médias car on voit bien que la médiatisation contribue souvent à la radicalisation des discours. C’est un point qui doit être élaboré professionnellement et devrait davantage faire partie de la formation de l’encadrement qui ne devrait jamais travailler dans la solitude sur ces questions. Je ne suis pas certain que, de ce point de vue, les équipes « Valeurs de la République », sûrement bien dotées en connaissances sur la laïcité, son histoire et ses principes, soient suffisamment formées à l’intervention dans des situations porteuses de conflits potentiels. Et ce n’est pas en les envoyant à Saint-Astier au centre de formation de la gendarmerie (même si je reconnais à la gendarmerie une grande compétence dans son domaine) faire un parcours du combattant comme le propose le ministre que l’on pourra les former. Il serait plus utile qu’ils soient d’abord formés à ce que représente comme parcours du combattant pour un agent le fait de faire reconnaître une victimation par sa propre institution (même si c’est un point sur lequel nous avons progressé). Il est utile de rappeler que le ministre a été invité par un rapport à s’occuper du sujet dans sa propre maison. On souhaiterait savoir quelles conclusions en ont été tirées, quelles perspectives ont été mises en œuvre pour améliorer la situation. Il n’est pas facile de saisir tous les tenants et aboutissants des situations conflictuelles. Il est difficile de les saisir en mettant de côté ses a priori. C’est une activité qui nécessite un professionnalisme spécifique.

Ce que nous commençons à savoir de ce qui s’est passé à Conflans nous laisse pour l’instant encore dans une relative incertitude. Mais disons le aussi nettement, il ne s’agit pas de trouver d’autres coupables que l’auteur de l’assassinat. Il est seul coupable de son acte avec ceux qui l’ont commandité et instrumentalisé. Il s’agit de comprendre comment on est arrivé à l’assassinat. Or on sent bien qu’un faisceau de causalités a permis la commission de l’acte. La justice devra nous dire, et elle a commencé à le faire donnant ainsi confiance dans les institutions de la République, ce qu’il en est de l’ensemble du processus qui a mené à l’assassinat, depuis la dénonciation du professeur par une élève sanctionnée absente de son cours jusqu’à l’acte lui-même en passant par toutes les étapes qui l’ont précédé. Et notamment il faudra comprendre pourquoi des « médiations » mises en jeu qu’elles soient administratives ou policières, n’ont pas pu déboucher sur une protection. Et notamment l’absence d’effet du travail du renseignement dans ce cas car on sait aussi que, dans d’autres cas, le travail de renseignement a permis d’éviter des attentats. Faire la clarté est essentiel d’une part dans une perspective de recherche de la vérité indispensable en démocratie et d’autre part pour pouvoir améliorer les procédures de travail qui sont particulièrement délicates et doivent permettre, souvent dans l’urgence, de bien estimer une situation avant d’intervenir. Pour cela il faut pouvoir disposer d’une bonne description des enchaînements qui mènent au pire dans ce type de situation. On espère qu’un descriptif détaillé pourra être rendu public un jour dans le cas du collège de Conflans afin que l’on puisse comprendre vraiment comment on en arrive là sans que rien ne soit passé sous silence.

Assurer pour chaque conflit, chaque violence, un travail approfondi d’enquête et développer la recherche et la formation

Là non plus les dénonciations et les slogans ne sont pas supportables, comme si certains savaient ce qu’il convient de faire a priori dans une situation donnée, alors que tout montre que chaque situation est spécifique et nécessite toujours d’abord un travail d’enquête approfondi pour la recherche de la vérité sans a priori et sans faiblesse vis-à-vis de ceux qui parlent le plus fort. J’ai eu la chance de travailler dans l’académie de Créteil où la culture académique est fortement ancrée dans le travail collectif et dans les solidarités professionnelles entre cadres et avec les partenaires tant chacun sait les difficultés que l’on y rencontre. Et le ministre actuel n’est heureusement pas resté longtemps recteur de cette académie, il n’a pas eu le temps de tout changer à sa façon qui ne repose pas sur l’humanité solidaire des équipes dont il se méfie. La solidarité des équipes, la discussion professionnelle sont essentielles à une bonne appréciation des situations et donc à leur traitement. Cela ne se décrète pas, en revanche cela se travaille. Il s’agit d’en avoir la volonté et de la faire partager par tous. Il y faut la confiance : pas le mot mais la chose.

Plutôt que de faire des rodomontades sur la question d’un supposé islamo-gauchisme, le ministre devrait mettre des équipes au travail sur les voies et moyens du traitement de ce type de situation. Il ne peut suffire de dire qu’on soutiendra les enseignants même si c’est indispensable. Il ne peut suffire de dire qu’il faut mieux enseigner la laïcité même si c’est sans doute utile. Il faut d’abord construire au sein des équipes et avec les partenaires de l’école, au premier chef la police et les élus, les bonnes pratiques de résolution des problèmes qui risquent de conduire à la violence. Il faut aussi donner aux professionnels un message fort et des moyens pour travailler l’enquête, la recherche, la formation sur ce type de problématiques à partir des cas concrets rencontrés. Rien ne peut à cet égard remplacer les temps de discussion professionnelle entre personnes concernées. Ces temps doivent être donnés par l’institution et faire l’objet d’un accompagnement professionnalisé où la recherche puisse intervenir pour accompagner la réflexion.

Plutôt que de critiquer les universitaires, il y aurait place pour lancer des recherches sur le sujet en appui sur la psychologie, la psychologie sociale, la sociologie en priorité. Le plan de relance pourrait peut être y consacrer quelques euros. Il est vrai qu’il faudrait pour cela que la recherche universitaire ait meilleure presse auprès du ministre qui a aussi vis-à-vis de la science une attitude religieuse qu’il faut refuser : alors que la science est un processus de recherche de la vérité toujours en cours, il fossilise, on peut même dire « sacralise » quelques idées simples à partir de certains résultats de la recherche choisis par lui et en fait des propos indiscutables alors que l’on sait bien que ce qui caractérise la science c’est que ses résultats doivent toujours être discutés. Ce n’est qu’ainsi que la connaissance progresse. Cela n’empêche nullement de s’appuyer sur des résultats de la recherche mais ce doit être avec modestie et prudence.

Extrait de blog.mediapart.fr/marc-bablet du 02.111.20

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