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La situation de violence dans la ZEP de Pantin (93)

18 mai 2006

Extrait du site du «  Nouvel Obs », le 18.05.06 : Violences dans un collège : les cours suspendus

Le collège Jean-Jaurès de Pantin a connu une série de graves incidents : agressions et tentative d’incendie.
Les cours ont été suspendus mardi 16 mai au collège Jean-Jaurès de Pantin, en Seine-Saint-Denis, après une série de graves incidents.

Vincent Philippe, le principal, ainsi que son adjointe, ont été agressés par un ancien élève, âgé de 16 ans, qui avait été expulsé en février. "J’ai refusé qu’il entre et il a essayé de m’étrangler avec ma cravate. Il m’a donné des coups de pieds puis s’en est pris à mon adjointe, l’a fait tomber au sol et l’a giflée", a expliqué le principal.
Cet acte survient moins d’un mois après l’agression filmée d’une enseignante dans un autre établissement de banlieue parisienne.

Pétards artisanaux

Mardi, des pétards artisanaux ont été lancés par des élèves de l’établissement, anciennement classé ZEP (zone d’éducation prioritaire), situé près de la cité des Courtillières, à Pantin.

L’un des pétards "a explosé près de la tête d’une enseignante de technologie", a déclaré le principal, qui a également constaté une tentative d’incendie.
Les élèves ont été renvoyés chez eux.

Le ministre de l’Education nationale, Gilles de Robien, s’est rendu sur place et s’est entretenu avec les enseignants.

Il a indiqué que des moyens supplémentaires seraient alloués à ce collège dans le cadre du dispositif "Ambition réussite", et a promis quatre à six professeurs supplémentaires et dix assistants pédagogiques.
L’auteur présumé de la première agression, interpelé vendredi, a été mis en examen pour "violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public" et placé sous-contrôle judiciaire avec interdiction de se présenter aux abords de l’établissement.
L’élève a été exclu mardi de son nouvel établissement, un collège de Drancy.

Au collège Jean-Jaurès de Pantin, les cours ne reprendront pas avant jeudi. Mercredi, professeurs et services de l’Etat doivent se pencher sur les questions de sécurité et de prise en charge en dehors du temps scolaire, selon le recteur d’académie, Bernard Saint-Girons.

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Extrait du site « VousNousIls », le 18.05.06 : Violences dans un collège de Pantin : l’agresseur présumé exclu

Un collégien accusé d’avoir frappé les responsables de son ancien collège à Pantin (Seine-Saint-Denis) a été exclu mardi soir de son nouvel établissement d’accueil après l’agression d’un autre élève, a indiqué à l’AFP le recteur d’académie.

Cet élève, âgé de 16 ans, a été définitivement exclu pour avoir frappé un élève il y a "une dizaine de jours", selon le recteur Bernard Saint-Girons, après son passage à 19H45 en conseil de discipline dans le collège de Drancy où il était scolarisé.

Un deuxième adolescent a été exclu définitivement et trois autres temporairement dans cette même affaire.

Selon une source qui a requis l’anonymat, l’agression aurait été filmée, un phénomène qui se développe grâce aux téléphones portables et aux blogs sur internet. Mais cette information n’a pas été confirmée par le recteur et l’inspection d’académie.

Le collégien avait été arrêté vendredi peu de temps après avoir agressé le principal et la principale-adjointe du collège Jean-Jaurès à Pantin, d’où il avait été exclu en février, selon Vincent Philippe, le principal de Jean-Jaurès.

Il a été mis en examen samedi par un juge des enfants du tribunal de Bobigny pour "violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public", selon une source judiciaire.

Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de se présenter aux abords de l’établissement. Une interdiction qu’il n’a pas respecté mardi, selon le principal du collège Jean-Jaurès qui dit l’avoir aperçu devant les grilles, alors que l’établissement recevait la visite du ministre de l’Education nationale Gilles de Robien après une série d’incidents.

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