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Dans l’attente des résultats de Pisa : - Education : comment Pisa juge les systèmes éducatifs (Les Echos ) - "Le niveau des élèves français est-il si mauvais ?" (Le Monde) - "Les inégalités françaises, un cas d’école" (Futuribles)

30 novembre 2019

Education : comment Pisa note les systèmes scolaires

Le 3 décembre, vont être divulgués les résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves, le fameux Pisa. Les « Echos Week-End » vous emmènent dans les coulisses de ce classement incontournable.

[...] « En réalité, le choc s’est produit un peu plus tard en France quand nous nous sommes rendu compte que les inégalités sociales se creusaient plus ici que dans les autres pays comparables », fait remarquer Fabienne Rosenwald [directrice de la DEPPP]. Cela confirmait les accusations d’élitisme du système éducatif français. « Ces résultats venant de l’extérieur nous ont aidés à identifier le problème du décrochage scolaire et à agir à la racine, dès la maternelle et l’école primaire, en limitant notamment le redoublement, en doublant les classes de CP et de CE 1 dans les zones défavorisées et en développant des tests nationaux », ajoute-t-elle. Mais cela prend du temps…

Extrait de lesechos.fr du

 

A l’école du « grand écart » : le niveau des élèves français est-il si mauvais ?

En attendant les résultats de l’enquête PISA, le 3 décembre, « Le Monde » s’est penché sur la galaxie d’évaluations qui rythment la scolarité. Elles dessinent un niveau général moyen, mais aussi un très grand écart entre les meilleurs et les moins bons.

Qu’en est-il réellement du niveau des élèves français ? Difficile d’en débattre sans céder à une forme de « déclinisme » qui affecte notre regard sur l’école, comme sur un peu toutes les institutions. Lors des repas de famille comme à la « une » des journaux, c’est la « dégringolade » qu’on déplore, l’« effondrement » qu’on épingle.

Les médias ont leur part de responsabilité : du flot de données chiffrées qui, depuis trois décennies, déferlent sur l’école, ils retiennent celles qui questionnent le système. Plus que celles qui révèlent l’envol du nombre de bacheliers au sein d’une génération. Ou la baisse, saluée au niveau européen, de la part des jeunes sans diplôme ni qualification.

« Les élèves de CM2 savent de moins en moins compter », écrivions-nous dans Le Monde au printemps 2019. « Le niveau en orthographe des écoliers plonge », en 2016. Ou encore, la même année : « L’inquiétant niveau des élèves en maths et en sciences ». Cette tendance, qui remonte à très loin, rebondit à chaque nouvelle mouture du Programme international pour le suivi des acquis des élèves à 15 ans. Plus connue sous l’acronyme de PISA, cette enquête triennale orchestrée dans 70 pays par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est devenue une sorte de norme mondiale de l’évaluation scolaire.

Extrait de lemonde.fr du 29.11.19

 

Les inégalités françaises, un cas d’école

Dans sa dernière livraison, la revue « Futuribles » se penche sur la « panne » de l’ascenseur social en France.

[...] Comme ces évolutions traversent tous les pays européens, la revue Futuribles a choisi de publier, dans ce même numéro, un article consacré aux inégalités en France. Laurence Boone, chef économiste de l’OCDE depuis 2018 et ancienne conseillère de François Hollande à l’Elysée, et Antoine Goujard, économiste principal à l’OCDE, analysent la faible mobilité sociale dans l’Hexagone. « Seule la Hongrie, parmi les pays de l’OCDE, montre plus de déterminisme social que la France », observent-ils.

Disparités géographiques

En France, l’inégalité des chances est perpétuée par le système éducatif. « L’école française continue à produire plus de personnes ne suivant ni études ni formation que la moyenne de l’OCDE : près de 21 % des 20-24 ans se trouvaient dans cette situation en 2017 », notent les auteurs. Cette tendance s’accompagne de fortes disparités géographiques, selon la commune ou le quartier. Ce constat est d’autant plus alarmant que la France a construit un des systèmes de redistribution efficaces mais qui ne sont pas vraiment favorables aux classes moyennes. Si la redistribution par les impôts et les transferts sociaux permet de réduire les inégalités de revenus, les deux économistes pointent donc « des inégalités d’opportunité » largement liées au système éducatif.

Futuribles n° 433, novembre décembre 2019, 160 pages, 22 €

Extrait de lemonde.fr du 29.11.19

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