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Quelle insertion professionnelle pour les diplômés « égalité des chances » ? Etat des lieux des principaux dispositifs (Le Monde)

18 avril 2018

Quelle insertion professionnelle pour les diplômés « égalité des chances » ?

Depuis une quinzaine d’années, de nombreuses grandes écoles ont lancé des dispositifs « égalité des chances », pour aider des jeunes d’origine modeste à y entrer ou inciter les élèves du secondaire à poursuivre des études supérieures. Ces dispositifs ont-ils assuré à leurs bénéficiaires une « égalité des chances » au moment de l’entrée sur le marché du travail ? Des obstacles – psychologiques, socioculturels, financiers – leur ont-ils barré le chemin ? Etat des lieux des principaux dispositifs.

L’un des plus emblématiques de ces programmes est celui qui a été lancé par Sciences Po en 2001. Les « conventions éducation prioritaire » sont une voie d’entrée spécifique pour les élèves de lycées partenaires classés en ZEP (zone d’éducation prioritaire). Le devenir professionnel de ces diplômés n’a été évalué que dix ans plus tard : 63 % de ceux qui sont sortis entre 2006 à 2011 avaient trouvé un emploi, contre 56 % de l’ensemble des diplômés 2009 de Sciences Po, leur taux de poursuite d’études étant, lui, identique (27 %).

« Les diplômés CEP ne subissent pas de décote à l’entrée sur le marché du travail, or c’était une des inquiétudes au lancement de ce programme », conclut Vincent Tiberj, chercheur à Sciences Po et auteur de l’étude. Tout en reconnaissant un « biais » : pour avoir un nombre important d’ex-élèves CEP, l’étude prend en compte plusieurs promotions, comparant ainsi des jeunes entrés sur le marché du travail depuis plusieurs années avec les néodiplômés d’une année médiane.

« J’estime que mon insertion s’est déroulée aussi bien que celle d’un autre diplômé, raconte Pablo Ahumada, qui fut sélectionné en 2008 par l’intermédiaire de la procédure CEP. Si on compare avec la situation d’autres camarades qui ont plus de réseaux et plus de facilité à être recommandés, c’est vrai que l’on peut être désavantagé, tout comme un étudiant non-parisien. Mais finalement, le fait d’être à Sciences Po résout en partie...

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