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Additif du 18.04.17
Les failles de notre société et la fragilité de notre démocratie ont été mises au jour durant la campagne électorale. Force est de constater qu’aucun programme présidentiel ne semble avoir pris la mesure des enjeux.
Extrait de lagazettedescommunes.com du 11.04.17 : Les quartiers populaires : un déni politique
L’association des maires Ville & Banlieue a interpellé les candidats en déclinant 31 propositions. Plusieurs fois relancés, seuls deux prétendants à l’Elysée ont effectivement répondu…
Le Premier ministre, chef de la politique de la ville
C’est au travers d’une vidéo que l’association – qui compte une centaine de maires- adhérents (tous ont au moins un quartier prioritaire sur leur territoire) – avait choisi interpeller les candidats, il y a maintenant une quinzaine de jours. Les élus y avaient détaillé une trentaine de propositions permettant « de ne plus laisser personne sur le bord du chemin de la République comme c’est le cas actuellement. »
La première d’entre elles, et la plus symbolique, est le fait de confier le portage de la politique de la ville au Premier ministre en personne, le seul capable de mobiliser les autres ministères (Intérieur, Éducation nationale, Travail, Santé) sur cet enjeu. La faiblesse du poids politique du secrétariat à la Ville étant pour Ville & Banlieue l’une des causes du problème.
Mais dans cet « appel du 15 mars », il était également question :
« d’une mobilisation générale en faveur de l’éducation des enfants, futurs citoyens » ;
de « valoriser le sport et la culture dans les quartiers » ;
d’une répartition plus équitable des logements sociaux ;
d’un travail urgent à mener en faveur de l’emploi des jeunes ;
mais aussi de « faire revenir des professionnels de santé et de la prévention dans les quartiers dans des maisons pluridisciplinaires ».
Extrait de lagazettedescommunes.com du 31.03.17 : Les banlieues : grandes oubliées de la présidentielle ?
Il sera intéressant de suivre la rencontre entre les candidats à la présidentielle et les maires des villes de banlieues car ces derniers, si l’on en juge par les documents ici présentés, n’ont pas encore remarqué qu’il y avait eu une refondation de l’éducation prioritaire et qu’elle se poursuivait. Ils en restent aux déclarations tonitruantes (et démenties ensuite) du CNESCO.
Cela dit, la vidéo de 4 minutes présente de façon positive et exigeante les banlieues : c’est rare !