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Les ZEP à nouveau considérées comme dispositif antiviolences

18 décembre 2005

Extrait du «  Monde » du 18-19/12/05 : L’agression au couteau d’une enseignante suscite émotion et interrogations à Etampes »

Appréciée pour ses qualités d’écoute, Karen Montet, qui enseigne en lycée professionnel, avait notifié, la veille, à la mère de son agresseur l’attitude incorrecte de son fils envers un collègue.

(...)

Il y a deux mois, de violentes échauffourées se sont produites aux abords du lycée entre des jeunes d’Etampes et d’autres élèves du lycée, habitants de Viry-Châtillon. La police avait dû intervenir en nombre pour les séparer. Dans un tel contexte, les enseignants ne comprennent pas pourquoi leur lycée ne figure pas en Zone d’éducation prioritaire.

« Nous réclamons des moyens en heures et en personnel d’encadrement pour pouvoir contenir cette violence », déclare Nicole Estève, du Syndicat des enseignements du second degré (SNES), enseignante dans le lycée voisin d’enseignement général Geoffroy-Saint-Hilaire.

(...)

Catherine Rollot et Anne Rohou (à Evry)

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1 Message

  • Voilà que ça recommence !

    Déjà, en janvier 2003, à La Garenne-Colombes, il y avait eu un drame semblable :

    voir la revue de presse de l’OZP

    Dans un drame aussi éffroyable, je comprends que les enseignants soient émus et réclament des moyens : à leur place, je ferais pareil.

    Mais pourquoi demander à être en ZEP ?

    S’il faut que ce lycée professionnel rejoigne un projet interdegrés et partenarial de réussite scolaire, impliquant des responsabilités supplémentaires aux enseignants, à la fois dans leur classe et collectivement, alors, effectivement, il faut réclamer de rejoindre la ZEP d’Etampes.

    Mais si c’est pour obtenir des moyens supplémentaires en raison d’un climat de violences (ce que je lis dans cet article), alors, il faut s’adresser au plan anti-violences du rectorat de Versailles.

    demander, ici, à être en ZEP pour résoudre les problèmes de violences, c’est à la fois erroné (quand on connait la réglementation) et ridicule (quand on connait les moyens attribués aux ZEP).

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