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Evaluations 5ème et 4ème dans les collèges publics de l’Éducation Prioritaire de l’académie de Rouen (8 collèges ECLAIR / 4 REP+ préfigurateurs et 29 RRS) Mai Juin Septembre 2015IR / 4 REP+ préfigurateurs et 29

15 décembre 2015

Evaluations 5ème et 4ème dans l’académie de Rouen (mai-juin 2015)

L’évaluation des acquis des élèves a été une préoccupation majeure dans l’Académie de Rouen dès 2009 auprès des élèves de 5ème de l’Éducation Prioritaire. Cette préoccupation entre aujourd’hui en totale cohérence avec la réflexion nationale et la réforme du collège. Le dispositif académique, par sa constance, a permis progressivement de renforcer le sens donné à l’enseignement – apprentissage, d’optimiser la dimension diagnostique et formative de l’évaluation et de familiariser les professeurs avec le concept de compétences.

Les outils “évolutifs” ont tout d’abord été expérimentés dans les 11 collèges relevant du programme ECLAIR (ex RAR) puis étendus en 2010 à quelques collèges relevant des Réseaux de Réussite Scolaire. En 2011, l’ensemble des collèges de l’Education Prioritaire a été concerné par cette problématique et intégré au dispositif et ce dans onze disciplines. La note d’information a pour but de rendre compte des acquis constatés à mi-parcours de la scolarité des élèves en collège, de dégager des pistes de réflexion quant à l’analyse collective et nécessaire des résultats au sein de chaque établissement et d’apporter aux professeurs un éclairage à la fois disciplinaire et transdisciplinaire favorisant les échanges pédagogiques, les évolutions des pratiques, le travail d’équipe et visant l’amélioration des résultats des élèves tout au long de leur parcours.

L’analyse académique des résultats nous invite à privilégier les pistes suivantes :

• donner envie à l’élève, lui permettre d’oser s’exprimer, de s’essayer, d’interagir, de prendre des risques pour accéder au sens et à l’autonomie recherchée

• encourager l’élève à manipuler de façon plus appropriée la langue dans les disciplines à l’écrit comme à l’oral. La pauvreté lexicale tout comme la maîtrise très approximative des outils syntaxiques doivent nous interroger. Il convient dans chaque champ disciplinaire et au travers de projets interdisciplinaires d’aider chaque élève à développer ses capacités d’expression (écrite, verbale, plastique,…) ainsi que ses capacités de réflexion (mettre en mots sa pensée, rendre compte, pour se construire et construire collectivement).

• revoir l’approche des textes, des documents, des supports d’apprentissage pour amener l’élève à réfléchir plutôt qu’à exécuter et être “prisonnier” d’un questionnement trop fléché de la part de l’enseignant. La parole de l’élève doit être davantage prise en compte pour construire le sens.

Les réunions par pôles organisées en 2013 – 2014 puis en 2014 – 2015 ont permis, à la lecture collective des résultats de l’année précédente, des échanges très fructueux, voire enthousiastes, un partage d’idées, une mutualisation, un affinement de la pensée et une prise de recul sur la façon dont l’élève apprend et reçoit les enseignements. Cette forme de travail “collectif” (réfléchir ensemble à partir d’objets concrets) fait avancer positivement le questionnement et, en toute vraisemblance, doit pouvoir impacter la motivation et l’engagement des élèves.

Extrait :

p. 2
[...] L’analyse académique des résultats nous invite à privilégier les pistes suivantes :
• donner envie à l’élève, lui permettre d’oser s’exprimer, de s’essayer, d’interagir, de prendre des risques pour accéder au sens et à l’autonomie recherchée
• encourager l’élève à manipuler de façon plus appropriée la langue dans les disciplines à l’écrit comme à l’oral. La pauvreté lexicale tout comme la maîtrise très approximative des outils syntaxiques doivent nous interroger. Il convient dans chaque champ disciplinaire et au travers de projets interdisciplinaires d’aider chaque élève à développer ses capacités d’expression (écrite, verbale, plastique,…) ainsi que ses capacités de réflexion (mettre en mots sa pensée, rendre compte, pour se construire et construire collectivement).
• revoir l’approche des textes, des documents, des supports d’apprentissage pour amener l’élève à réfléchir plutôt qu’à exécuter et être “prisonnier” d’un questionnement trop fléché de la part de l’enseignant. La parole de l’élève doit être davantage prise en compte pour construire le sens.
Les réunions par pôles organisées en 2013 – 2014 puis en 2014 – 2015 ont permis, à la lecture collective des résultats de l’année précédente, des échanges très fructueux, voire enthousiastes, un partage d’idées, une mutualisation, un affinement de la pensée et une prise de recul sur la façon dont l’élève apprend et reçoit les enseignements. Cette forme de travail “collectif” (réfléchir ensemble à partir d’objets concrets) fait avancer positivement le questionnement et, en toute vraisemblance, doit pouvoir impacter la motivation et l’engagement des élèves. “Ensemble, c’est mieux !”
[...]

La note d’information (18 pages)

Extrait de carep.spip.ac-rouen.fr du 11.12.15 : Evaluations 5ème et 4ème dans l’académie de Rouen (mai-juin 2015)

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