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Médecine scolaire : - L’UNSA craint la publication d’un arrêté - La Seine-Saint-Denis compte 18 823 élèves par médecin scolaire

15 octobre 2015

Additif du 17.10.15
Selon l’UNSA, interrogée par ToutEduc, il n’y a eu aucun dialogue depuis, ni avec le ministère de l’Education nationale, ni avec celui de la Santé. Pour le SNMSU (le syndicat UNSA des médecins scolaires), il serait logique que les enseignants signalent les élèves qui semblent présenter des troubles des apprentissages, que les infirmier(e)s procèdent aux examens de la vue et de l’audition, et que les médecins interviennent lorsque l’interprétation de ces examens fait problème. "A moins que le ministère n’ait les moyens de recruter 2 000 médecins scolaires supplémentaires, nous ne voyons pas comment il est possible de faire autrement", nous dit Jocelyne Grousset qui fait remarquer qu’en Seine-Saint-Denis, "le service va devoir fonctionner avec 17 titulaires sur les 49 postes prévus".

Serait-il possible de faire intervenir les médecins généralistes, comme le suggère le ministère de la Santé ? Ceux-ci ne sont pas équipés pour faire ces examens, et le tarif des "consultations de prévention" n’a pas été négocié avec la Sécurité sociale.

Jocelyne Grousset évoque un fond de dossier miné par l’opposition avec le SNICS (le syndicat FSU des infirmier(e)s de l’Education nationale) qui ne voudrait pas intervenir dans le premier degré aussi longtemps que leurs effectifs n’auront pas été renforcés. A noter que le projet d’arrêté, dans ses annexes, confie au médecin pour les enfants de 6 ans et à l’infirmier(e) pour les 12 ans pratiquement dans les mêmes termes, la vérification des vaccinations au vu du calendrier vaccinal en vigueur, l’examen staturo-pondéral avec calcul de l’IMC et report des données et traçage sur les courbes du carnet de santé, l’évaluation de la situation clinique, le dépistage des troubles visuels, le dépistage des troubles auditifs comprenant la vérification de l’acuité auditive avec un appareil audio vérificateur, l’hygiène bucco-dentaire...

Extrait de touteduc.fr du 16.10.15 : Médecine scolaire : l’UNSA s’inquiète de la possible publication d’un arrêté qui figerait la situation des examens à 6 et 12 ans.

 

" Comment le ministère de l’Éducation nationale compte-il réaliser les 800 000 bilans de 6 ans avec moins de 1000 médecins de l’Éducation nationale ?", demande l’Unsa éducation et ses syndicats des infirmières et des médecins. "Comment le ministère compte-t-il garantir le dépistage des élèves de primaire en ne prévoyant aucune intervention des personnels infirmiers dans le premier degré ?.. Les recueils de données de l’Éducation nationale témoignent d’un recul alarmant des visites médicales réalisées à 6 ans avec une forte chute du dépistage des troubles des apprentissages", explique l’Unsa éducation.
Dans la seule Seine Saint-Denis, un département où la médecine scolaire joue un rôle très important, on est à 17 médecins pour 320 000 élèves, soit 18 823 élèves par médecin scolaire...

Extrait de cafepedagogique.net du 13.10.15 : Médecine scolaire : L’Unsa interroge le ministère

Voir aussi, du 06.11.14 :
La santé scolaire en voie d’extinction

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