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Dans sa conférence de presse de rentrée, le SE UNSA salue la nouvelle carte de l’éducation prioritaire mais craint que les objectifs ne soient pas atteints dans la scolarisations des moins de 3 ans et le "Plus de maîtres que de classes"

28 août 2015

Le SE-Unsa entend défendre auprès du gouvernement la "brique manquante dans la refondation de l’École" : la gestion des ressources humaines. Le syndicat demande une nouvelle évaluation des enseignants, ainsi que de meilleures conditions de travail.
enseignant avec des copies

Refonder la gestion des ressources humaines, en revoyant l’évaluation des enseignants, en améliorant leurs conditions de travail, leurs rémunérations et leur recrutement : voilà le nouveau cheval de bataille du SE-Unsa.

Lors de sa conférence de rentrée, ce jeudi 27 août, Christian Chevalier, secrétaire général du syndicat, décrit la « constance » et la « détermination politique » d’un « quinquennat » qui a lancé « une densité de réformes cohérentes » inédite. Il salue la réforme des rythmes scolaires, ainsi que la nouvelle carte de l’éducation prioritaire.

Extrait de vousnousils ;fr du 27.08.15 : SE-Unsa : la refondation de l’École « va de pair avec celle du métier d’enseignant »

 

[...] Le responsable syndical craint toutefois que les objectifs pour la scolarisation des moins de trois ans (3.000 postes) et les plus de maîtres que de classe (7.000) ne soient pas atteints, en raison d’un étiolement de la volonté politique » sur la priorité au primaire et d’arbitrages en faveur de l’ouverture de classes face à l’augmentation du nombre d’élèves.

Extrait de vousnousils.fr du 27.08.15 : Réforme du collège. pas de changement de cap en vue selon le syndicat SE Unsa

 

C’était l’un des socles de la refondation de l’école. Mais force est de constater que la priorité au primaire (et plus largement au premier degré) reste pour l’heure à mi-chemin. Le secrétaire général de Se-Unsa, Christian Chevalier en a convenu ce jeudi lors de sa conférence de presse de rentrée : « Vincent Peillon portait cette priorité au primaire, mais la volonté politique s’est étiolée sur ce dossier », a-t-il souligné.

[...] L’autre pilier de la priorité affichée au primaire n’est pas plus solide : 3.000 postes devaient être consacrés d’ici à 2017 au développement de l’accueil en maternelle des enfants de moins de trois ans, particulièrement dans les secteurs de l’éducation prioritaire. « Mais à ce jour, on en compte entre 800 et 1.000 », indique Christian Chevalier, qui avance une explication. « La poussée démographique en primaire a joué. Car localement, on a préféré ouvrir des classes plutôt que d’alimenter ces deux dispositifs pédagogiques », indique-t-il.

Extrait de 20minutes.fr du 27.08.15 : Pourquoi la priorité au primaire promise par le gouvernement reste inaboutie

 

"Aucun quinquennat n’aura connu un rythme et une densité de réformes aussi importants". Christian Chevalier rend volontiers hommage à la politique gouvernementale. Il demande surtout l’ouverture de nouveaux chantiers pour 2016 : l’évaluation des enseignants, leur recrutement avec de nouveaux concours régionaux et de nouvelles règle pour le mouvement enseignant. Pour le Se-Unsa, c’est l’heure de boucler la refondation avec une réforme de la gestion des ressources humaines. Une étape finale qui fait écho aux réflexions des syndiucats de cadres de la fédération Unsa.

Extrait de cafepedagogie.net du 28.07.15 : Le Se-Unsa relève le défi du soutien aux réformes

 

Note du QZ : :
- Contrairement aux autres syndicats, le SE UNSA n’a pas mis en ligne le dossier de presse de sa conférence.
- La conférence de presse de rentrée du SGEN-CFDT se tiendra le 3 septembre 2015

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