Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
[...] Plus d’un jeune sur cinq sorti du système scolaire en 2004 est issu de l’immigration (au moins un de ses parents est né à l’étranger). Parmi eux, seuls ceux dont les deux parents sont nés à l’étranger connaissent un parcours scolaire significativement plus court que les autres, avec des écarts selon l’origine géographique. C’est le cas par exemple des jeunes dont les deux parents sont nés au Maghreb, mais pas de ceux dont les deux parents sont originaires d’Europe du Sud.
Ces différences de niveau de diplôme à la sortie du système éducatif contribuent à altérer durablement leurs parcours d’entrée dans la vie active. Entre 2004 et 2011, le taux de chômage des jeunes originaires du Maghreb reste très supérieur à celui de la Génération ; il s’élève encore à 28 % en octobre 2011, contre 10 % pour les jeunes dont les deux parents sont nés en France. On constate de surcroît que ces jeunes sont plus sensibles aux fluctuations de l’activité économique ce qui traduit une insertion sur le marché du travail davantage marquée par la précarité de l’emploi.
Extrait de cereq.fr du : Les sept premières années de vie active de la génération 2004