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Additif du
Une courrier à la ministre du groupe "parti-Communiste / Front de gauche au Conseil de Paris
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Les 78 fermetures de classe, contre 26 ouvertures, comme l’annonce d’aucun recrutement supplémentaire dans les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased), témoignent d’un recul de l’encadrement dans les écoles de notre capitale, où l’on peut pourtant constater des inégalités fortes et des besoins réels en postes supplémentaires. Elles dégraderont les conditions de travail des enseignants comme les conditions d’apprentissage des enfants.
De même, la non- création de postes supplémentaires dans le volant remplacement, alors que les besoins sont criants à Paris, fragilisera encore plus les conditions d’apprentissage des enfants. Et accentuera l’embauche d’emplois précaires dans un service public qui à, plus que jamais, besoin de stabilité.
Enfin, nous sommes assez déçus que le dispositif « plus de maîtres que de classes », annoncé comme la nouveauté du projet gouvernemental sur l’école, ne soit mis en place qu’avec parcimonie à Paris.
Extrait de communiste-frontdegauche-paris.org du :Lettre à la ministre
Quelques mois après avoir plaidé par écrit pour que Paris bénéficie plus largement des moyens de l’éducation prioritaire, la maire (PS) de la capitale a envoyé mardi une nouvelle missive, dont nous nous sommes procuré copie, à l’intention de la ministre de l’Education nationale.
L’objet de ce courrier ? La suppression annoncée de 29 postes dans le primaire à la rentrée prochaine, que le rectorat justifie par la baisse attendue de 1 500 élèves.
Extrait de leparisien.fr du : Fermetures de classes. La maire de Paris interpelle Najat Vallaud-Belkacem
INTERVIEW - D’après la nouvelle carte scolaire de Paris présentée cette semaine, 78 classes et 29 postes d’enseignants seraient supprimés à la rentrée 2015. Pascal Cherki, député PS (aile gauche) du 14e arrondissement, s’en prend aux choix de la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem
[...] [...] En outre, je suis d’accord pour qu’il y ait un effort en faveur des classes populaires mais cela ne peut pas se faire sur le dos des classes moyennes, qui participent à tous les efforts contributifs. L’école de la République est là pour accueillir tout le monde. Je sais que le gouvernement doit trouver 4 milliards d’euros d’économies, mais on ne peut pas jouer avec l’avenir des enfants. Enfin, ces suppressions de postes touchent aussi les écoles des quartiers populaires de Paris.
[...] Dans le 14e arrondissement, où je suis député, les parents d’élèves occupent déjà trois écoles. La grogne ne fait que commencer.
Extrait de metronews.fr du : Suppressions de classes à Paris : le coup de gueule de Pascal Cherki