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Les nouveaux indicateurs de l’allocation des emplois par académie (selon Les Echos et Le Monde)

17 décembre 2014

[...] Selon un document que « Les Echos » se sont procuré, le nouveau modèle de répartition des emplois dans l’Education nationale s’appuiera sur deux nouveaux indicateurs déclinés au niveau de chaque commune. L’un est territorial et intègre « la nouvelle classification en aires urbaines de l’Insee ». L’autre est social : c’est le revenu fiscal par unité de consommation dans la commune.

[...] La réforme s’appliquera dès la rentrée 2015. Elle aboutira à des fermetures de classes à certains endroits, à des ouvertures à d’autres. Pour éviter d’en faire ce qui a parfois été présenté comme « une bombe » – les mouvements de cartes scolaires sont toujours délicats, surtout à l’approche d’échéances électorales –, « il y aura une montée en puissance sur les trois rentrées scolaires à venir », confie une source gouvernementale.

Extrait de lesechos.fr du 16.12.14 : Vallaud-Belkhacem dévoile son nouvel arsenal anti-inégalités scolaires

 

[...] la manœuvre depuis un an, la DEPP, le service statistique du ministère, a pris la commune comme échelon de référence pour mettre au point une classification en 15 profils – contre 4 précédemment. L’objectif : permettre « une approche plus fine des disparités territoriales, y compris au sein d’un département voire d’une ville », explique-t-on à la DEPP, en reconnaissant qu’il s’agit là d’« un modèle, un guide à la décision, pas d’un objectif atteignable l’année 1 d’application ».

[...] Dans la pratique, la préparation de la rentrée 2015 montre que des rééquilibrages sont bien à l’œuvre : l’académie de Lille, dont les prévisions d’effectifs sont à la baisse au primaire, s’apprête à gagner une centaine de postes au titre du « critère social ». Créteil, dont le nombre d’écoliers s’envole, reçoit 270 postes au titre de la démographie, et 178 de plus selon ce même « critère social ». Alors qu’aucune académie, en 2014, ne perdait des moyens dans le premier degré, ce sera le cas l’an prochain de sept d’entre elles, dont Paris et Caen (-29 postes chacune). « Mais le taux d’encadrement des élèves augmente partout ou presque », nuance-t-on au ministère.

Reste qu’à l’échelle des trente académies, la pression démographique, avec plus de 20 000 enfants supplémentaires attendus sur les bancs de l’école, continuera d’absorber pratiquement la moitié des emplois dans le premier degré (1 062 sur 2 511). [...]

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Voir aussi
L’évolution des emplois à la rentrée 2015, 1er et second degrés : accès direct aux tableaux académiques (dossier du MEN sur la réforme de l’éducation prioritaire)

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