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Ne pas confondre l’apprentissage des jeunes de niveau V, qui a régressé de 20% en 20 ans, et l’apprentissage des niveaux plus élevés, qui a beaucoup augmenté (Claude Lelièvre)

17 septembre 2014

Cela fait plus de vingt ans que l’objectif de 500000 apprentis a été posé.

[...] Selon « Repères et références statistiques. 2014 » on en était déjà pour l’année scolaire 2012-2013 à 438000 apprentis (pas loin des 500000...), leur nombre ayant presque doublé en vingt ans. Cette évolution étant très différente selon les niveaux de qualification : on est passé de 232 000 apprentis de niveau 5 en 1995 à 185000 en 2013 ; de 41000 apprentis de niveau 4 à 116000 ; de 15000 apprentis de niveau 3 (’’BTS’’, etc) à 75000 ; et de 5000 apprentis de niveaux 2 et 1 (licence, masters, etc) en 1995 à 60000 en 2013.

En définitive, le diagnostic et le pronostic ne sauraient être les mêmes pour’’l’apprentissage’’ à un niveau de qualification élevée ( un apprentissage que l’on peut sans doute appeler, pour être plus clair, ’’l’alternance’’) celui qui relève des enseignements supérieurs ( dont les effectifs sont passés de 20000 en 1995 à 135000 en 2013), et celui que l’on appelle plus communément ’’les apprentis’’ , (l’apprentissage ’’proprement dit’’, au niveau V) qui, lui, a régressé de 20% dans le même temps
. En réalité, il ne s’agit pas vraiment des mêmes enjeux sociaux et économiques. Il serait sage, pour être à la hauteur de la situation et des enjeux, de ne pas les confondre (et de le dire clairement).

Extrait de blogs.mediapart.fr du 17.09.14 : L’apprentissage, un éternel retour qui avance

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