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Le SGEN invite à aller au bout des réformes et pose la question des effectifs par classe dans le primaire tout en appuyant le "Plus de maîtres..."

28 août 2014

Il y a du soulagement dans l’air. Réuni le 26 août, en pleine crise ministérielle, le Sgen semble satisfait du départ de Benoît Hamon. Pour le syndicat, même si le climat est difficile dans les établissements, le nouveau gouvernement va pouvoir aller au bout de la refondation de l’Ecole. C’est le dégel ?

[...] Le premier dossier urgent pour le Sgen c’est celui des conditions de travail très dégradées au primaire. De façon inattendue, le Sgen affirme qu’il faut réduire le nombre d’élèves par classe. Un sondage effectué par le syndicat au printemps 2014 avait montré un fort mécontentement des professeurs des écoles et des relations très dégradées avec la hiérarchie. Mais pour le Sgen, réduire les effectifs élèves par classe ne vise pas que le bien être des enseignants. C’est aussi le concept de classe qui est rejeté par le syndicat. "Il faut donner aux acteurs locaux une palette de moyens" pour faire face aux difficultés scolaires, dit F Sève. Le Sgen refuse d’opposer réduction du nombre d’élèves et maitres surnuméraires. "La réduction des effectifs n’est pas l’alpha et l’oméga". "Pour une partie des enseignants la question des effectifs est une vraie cause de difficultés au travail", explique Michelle Zorman. "Mais on sait que les résultats des élèves ne sont pas influencés que par les effectifs. On est séduit par le "plus de maitres que de clases" car cela brise le carcan de la classe". Visiblement on ne déteste pas la complexité au Sgen...

La certitude du Sgen c’est que ce n’est pas en arrêtant les réformes que l’on va mettre fin au malaise des professeurs. Faire la politique de l’autruche ne fait que créer des difficultés supplémentaires dont souffrent finalement les enseignants. "On ne peut pas réduire le malaise enseignant à une position vis à vis des réformes", explique F Sève. "On passe notre temps à recevoir des réformes contradictoires. C’ets quelque chose que l’on paye". A quelques semaines des élections professionnelles , le Sgen ne voit pas de contradiction entre reconnaitre le malaise enseignant et l’urgence de relancer la refondation.

Extrait de cafepedagogique.net du 27.08.14 : Le Sgen veut aller au bout de la transformation de l’Ecole

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