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Inégalités territoriales et sociales à l’école (sans les DOM) : la revue de presse des Cahiers pédagogiques après la publication de la Géographie de l’Ecole 2014

7 juillet 2014

Entre ceux qui gardent les buts et ceux qui gardent à vue, l’actualité éducative a trouvé sa place aujourd’hui avec notamment la sortie commentée de la géographie de l’école publiée par le ministère

Géographie de l’école : Des inégalités à toutes les échelles

L’Education nationale vient de publier son onzième numéro de Géographie de l’école. Cette publication éditée par la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), présente une analyse de la variété des contextes éducatifs et des disparités territoriales en matière d’éducation à l’échelle infra-académique.

Le site de ressources de géographie pour les enseignants Géoconfluences nous présente cette étude des inégalités territoriales en matière d’éducation par une série de liens fort utile.

Libération nous propose une sélection de quelques "cartes de la disparité" extraites de cette étude, résumées en quelques sous-titres dont « Pour décrocher son Bac, mieux vaut vivre à Rennes qu’à Amiens », « Les dépense du simple au triple selon les régions », « Un prof devant 22,2 élèves en moyenne »

Caroline Brizard pour Le nouvel Obs a retenu une seule carte :celle des zones à risques d’échec scolaire élaborée en collaboration avec quatre chercheurs du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), Gérard Boudesseul, Patrice Caro, Yvette Greletet Céline Vivent. Elle nous explique sa construction « une synthèse, canton par canton, des facteurs qui contribuent à créer un plus ou moins bon climat de réussite scolaire. Le ministère de l’Education a repris sept indicateurs identifiés par la recherche : le revenu de la famille, le chômage et le niveau de diplôme du ou des parents, le fait que la famille soit monoparentale (le parent a moins de temps pour aider l’enfant à faire ses devoirs), le nombre d’enfants dans la fratrie, les conditions de logement (l’entassement dans un appartement peut nuire au travail scolaire). » Pour ma part, je me suis "amusé" à la mettre en parallèle avec celle du dernier vote Front National.

Anthony Lozach nous offre ses notes de lecture sur Ecole de demain, montrant combien les disparités sont nombreuses et à plusieurs échelles.

S’appuyant sur une étude de trois économistes, lemonde.fr complète ce panorama en mettant en avant la ségrégation scolaire en région parisienne. Pour Maryline Baumard, Paris est ainsi la capitale de cette ségrégation au lycée, chiffres à l’appui. « En 2012, à Paris, la moitié des élèves favorisés ont été scolarisés dans des lycées généraux accueillant moins de 3 % d’élèves défavorisés (alors que ces derniers représentent 17 % des lycéens). La même année, dans l’académie de Créteil, la moitié des lycéens fils de chômeurs et d’inactifs n’ont été mélangés qu’à 11 % de fils de cadres supérieurs et d’enseignants. Dans l’académie de Versailles, 14 % des enfants favorisés se sont retrouvés dans des établissements scolarisant la moitié des lycéens défavorisés de l’académie. On savait que les lycées franciliens cultivaient l’entre-soi. Désormais, on le mesure. » Une infographie intéressante complète cet article en quatre graphiques commentés.

Extrait de cahiers-pédagogiques.com du 01.07.14 : Revue de presse des Cahiers pédagogiques

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