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Le vendredi 23 mai 2014 à Paris 18e, Journée d’étude Education & Devenir / Ligue de l’Enseignement : "Peut-on encore parler d’éducation prioritaire ?"

29 avril 2014

La journée d’étude 2014, sur le thème de l’Education prioritaire, sera co-organisée cette année avec la Ligue de l’enseignement. La journée aura lieu le vendredi 23 mai 2014 à Paris.

PEUT-ON ENCORE PARLER D’ÉDUCATION PRIORITAIRE ?

Date : vendredi 23 mai 2014

ATTENTION, changement de lieu !
Lieu : Lycée hôtelier Belliard, 135 rue Belliard, 75018 PARIS
Horaires : 9h 30 - 16h 30

La plaquette, les modalités d’inscription et le plan d’accès sont disponibles ci-dessous

 

Le chantier de l’éducation prioritaire est derechef ouvert. REP, RAR, RRS,
ECLAIR…, on a changé plusieurs fois d’acronymes mais la réalité n’a guère évolué. Malgré de nombreuses résistances et une application souvent timide, le principe non plus. Principe controversé depuis la création des Z.E.P. par Alain Savary, en 1982, pour donner plus à ceux qui ont moins, à travers un meilleur taux d’encadrement,et des pratiques éducatives rénovées.

30 ans plus tard, le bilan de l’éducation prioritaire, partagé avec la politique de la ville, est décevant. Récemment critiquée, à l’occasion de la dernière sortie de l’enquête PISA, pour ses mauvais résultats, elle souffre de l’éparpillement des moyens sur un grand nombre d’élèves. « Peut-on, en effet, encore parler d’éducation prioritaire quand elle ne concerne qu’un élève sur cinq ? », interroge un rapport de diagnostic commandé par le ministère dans le cadre de la modernisation de l’action publique.

La loi de refondation de l’école a fixé pour objectif de réduire de 10 % l’écart de maîtrise des compétences en fin de CM2, entre les élèves de l’éducation prioritaire et les élèves hors éducation prioritaire. Le zonage (avec une plus grande convergence avec la politique de la ville), la labellisation (garder ou pas des labels), l’allocation des moyens, les conditions de travail des enseignants, sont autant de points sur lesquels le ministère dit vouloir « bouger ».

Le débat public, initié lors des Assises de l’automne, propose différentes pistes à explorer :
- Agir sur un public ciblé ou sur un territoire.
- Accompagner le changement des pratiques professionnelles.
- Réduire les effectifs.
- Articuler les moyens et les pratiques pédagogiques.
- Etendre et décloisonner la formation de tous les professionnels de l’éducation prioritaire.
- Articuler l’éducation prioritaire avec les autres politiques publiques.
- S’organiser en réseaux et repenser la gouvernance pour l’éducation prioritaire.

Alors que de nouvelles inflexions ont été prises, Education & Devenir et la Ligue de l’enseignement souhaitent accompagner cette réflexion en organisant sur ce thème leur journée d’études annuelle.

 

LE PROGRAMME

9h30
Politique d’éducation prioritaire, gouvernance, partenariat, acteurs
- Ornella del Giudice, Directrice l’éducation de la Ville de Reims, ANDEV.
- Pierre Perrier, Professeur des universités, Rennes 2.
- Anne Armand, Inspectrice générale.

11h
Quelles pratiques pédagogiques ou comment faire réussir les élèves ?
- Hakim Hallouch, Professeur à Sc-PO, chargé de la diversité, élu à Saint-Ouen.
- Audrey Maurin, représentant FESPI.
- Isabelle Klépal, chef d’établissement ECLAIR.

14h30
Quelle formation, quel accompagnement ?
- Jacques Ginestié, Directeur de l’ESPE d’Aix-Marseille.
- Marc Douaire, OZP.
- Cathy Séguenot, Ligue de l’enseignement.

15h30
Pour conclure, un grand témoin
- Marc Demeuse, Professeur à l’Université de Mons.

Extrait de educationetdevenir : Peut-on encore parler d’éducation prioritaire

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