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Dans une lettre à Benoît Hamon, le CRAP-Cahiers pédagogiques souligne que la lutte pour l’égalité scolaire ne se limite pas à l’éducation prioritaire et appelle à rouvrir le dossier de la carte scolaire

15 avril 2014

[...] Vous avez affirmé que votre objectif premier était de combattre les inégalités scolaires qui sont, dans notre pays, encore plus fortes que les inégalités sociales. Vous avez explicitement déclaré poursuivre les avancées concernant l’éducation prioritaire. Mais bien évidemment, la lutte pour plus d’égalité scolaire ne se limite pas à « donner plus à ceux qui ont moins » et doit concerner tous les établissements. Il faut notamment rouvrir le dossier de la carte scolaire.

Extrait de educationetdevenir.fr du 14.04.14 : Lettre du CRAP à Benoît Hamon

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1 Message

  • La lutte pour l’égalité scolaire ne se limite pas à l’éducation prioritaire : « Bien évidemment » dit le CRAP. En effet, c’est évident et les efforts à faire dans d’autres domaines relevant du ministre de l’Education nationale listés par le CRAP sont importants et concourent aussi à cette lutte.

    Cela dit, et tel que c’est présenté ici sous la forme d’extrait, on pourrait prêter cette déclaration à n’importe qui, même aux plus réactionnaires, même à l’extrême droite. D’où ce message dans votre forum.

    Il faut savoir ce que veut dire « priorité ». S’il y a « priorité » déclarée, alors il faut que cette politique soit prioritaire, donc menée devant les autres. Ces dernières ne sont pas automatiquement oubliées, sinon ce ne serait pas une « priorité » mais une « exclusivité ». Le CRAP a raison de rappeler les autres leviers d’action nécessaires pour la réduction des inégalités, mais une priorité reste une priorité. Ou alors, il y a mensonge.

    Encore un mot : le CRAP, parlant de la nécessaire « coopération entre l’école et les territoires », aurait pu s’interroger sur la disparition du ministère de la Ville, ou plus exactement sa réduction à l’un des services d’un petit ministère fourre-tout. La réaction d’AClefeu me semble juste : http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/04/16/aclefeu-contre-la-disparition-du-ministere-de-la-ville_4402183_823448.html

    Le programme de rénovation des cités (PNRU) lancé par la loi de 2003 a entraîné d’énormes dépenses sur le bâti. Bien. François Lamy a voulu, il y a peu, créer un PNRU 2, certes resserré sur 230 quartiers, mais sans les financements adéquats. Après le « désastre Fadela Amara », le travail de François Lamy a créé de fait des attentes qui ne pourront être satisfaites, et à nouveau, ils en ont l’habitude, les habitants des cités se sentiront trahis. Puisse la nouvelle ministre faire son travail (si elle en a le temps, vu ses charges multiples et variées) sans annonces tonitruantes, avec modestie et efficacité.

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