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Participation de classes prioritaires de Vesoul à un projet de choeur partenarial en Haute-Saône

2 mai 2014

Éducation artistique et culturelle : le chant en campagne(s) en Haute-Saône

[...] Les enfants en sont à leur quatrième répétition générale et devront interpréter 12 chansons ici, les 22 et 23 mai prochains, pour commémorer le centenaire de la 1re guerre mondiale. Baptisée "Les voix de la mémoire", c’est l’une des quatre actions inscrites dans le projet "Mémoire(s) et commémoration". Projet qui fédère, sous l’impulsion du DASEN de Haute-Saône (Directeur académique des services de l’Éducation nationale), l’ensemble des partenaires culturels du département, musées, archives, structures de spectacles, etc.[...]

[...] S’y ajoutent 8 classes de Vesoul situées en zone d’éducation prioritaire, cette commune finançant une enseignante de l’école de musique pour intervenir en complément du chef de chœur, entre les répétitions générales, dans 8 écoles. [...]

Ce projet de territoire associe aux partenaires locaux l’un des plus grands professionnels du domaine. Le chef de chœur, de nationalité américaine, Scott Alan Prouty, est connu en France comme spécialiste des voix d’enfants. Responsable des études musicales de l’École de danse de l’Opéra national de Paris depuis 2004, il est aussi, depuis 1992, le chef d’orchestre du chœur d’enfants qu’il a créé, "Sotto Voce", parrainé notamment par les Villes de Paris et Créteil et le Fonds d’action de la SACEM.

Pour lui, qui vient depuis cinq ans former des chœurs d’enfants au théâtre Edwige Feuillère labellisé scène conventionnée "Voix d’enfants/espace scénique", nul doute que "la meilleure manière d’intéresser et d’amener les enfants à la voix et au théâtre est de les associer au spectacle". L’initiative aurait d’ailleurs, selon lui, contribué au doublement en 3 ans du nombre de spectateurs qu’accueille le théâtre. Celui-ci comptait près de 33 000 spectateurs pour la saison 2012-2013. Il est vrai que potentiellement ce sont 408 familles qui vont venir en mai voir leurs enfants sur scène. "Et qui, sans ça, ne viendraient certainement jamais", argue le chef de chœur. Et "repartiront avec la brochure du théâtre..."

Ses attentes ? "Que les écoles continuent de chanter après [s]on passage". Car, explique-t-il, le chant est "une discipline extrêmement structurante", parce qu’elle permet de "travailler sur la respiration, la concentration, l’esprit d’équipe... et on apprend à se lâcher."

Les enseignants constatent de leur côté que les élèves "retiennent davantage, apprennent les paroles sans problème, fredonnent dans les rangs... ce qui n’est pas la même chose pour la poésie et les tables !". Et ce qu’il y a à faire entendre et apprendre "derrière le chant" passe mieux.

Extrait de touteduc.fr/ du 11.04.2014 : Éducation artistique et culturelle : le chant en campagne(s) en Haute-Saône

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