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Débat entre Camille Bedin (UMP) et Marc Douaire (OZP) : Comment rénover l’éducation prioritaire (Acteurs de la vie scolaire, 15.01.14)

31 janvier 2014

Acteurs dela vie scolaire, numéro 52 - 15 décembre 2013

Débat

Le 23 juillet dernier, un rapport de diagnostic sur l’évaluation de l’éducation prioritaire (EP) signait un énième constat d’échec des politiques menées depuis plus de trente ans. Un plan d’action est prévu pour 2014. Avec quel contenu ?
Camille Bedin,Enseignante à l’IEP de Paris et cofondatrice de deux associations de coaching de jeunes en zones d’éducation prioritaire (ZEP) à Nanterre (Hauts-de-Seine), et Marc Douaire, ancien professeur des écoles et directeur d’établissement à Nanterre, puis coordonnateur en ZEP, est aujourd’hui président de l’Observatoire des zones prioritaires (OZP) ne partagent pas les mêmes orientations.

 

Camille Bedin : Ensei­gnante à l’lEP de Paris et cofon­da­trice de deux asso­cia­tions de coa­ching de jeunes en zones d’éducation prio­ri­taire (ZEP) à Nan­terre (Hauts-​​de-​​Seine), elle est aussi cofon­da­trice de la Droite forte et secré­taire générale adjointe de l’UMP, en charge des ques­tions d’égalité des chances (http://​ump​-nan​terre​.fr/​e​q​uipe/).

Marc Douaire : Cet ancien pro­fesseur des écoles et directeur d’établissement à Nan­terre, puis coor­don­nateur en ZEP, est aujourd’hui pré­sident de l’Observatoire des zones prio­ri­taires (OZP) (www​.ozp​.fr).

Lire l’article intégral sur le site prisme-asso.org

Extraits des interventions de Camille Bedin

[...] Mes pro­po­si­tions : par­venir à 100 % d’autonomie des établis­se­ments sous quinze ans, dont un tiers rendu autonome dans les cinq pre­mières années, en accom­pa­gnant davantage ceux qui en ont le plus besoin.

[...] Nous pré­co­nisons la mise en place de contrats d’objectifs sur trois à cinq ans, avec un suivi des établis­se­ments les plus en dif­fi­culté et au terme des­quels, si l’établissement n’a pas réussi à amé­liorer ses per­for­mances, la solution pourrait aller de la mise sous tutelle par un autre établis­sement plus per­formant
(partage des bonnes pra­tiques) à la sup­pression pure et simple.

[...] D’abord, le ticket choix-​​établissement : un chèque que chaque famille rece­vrait en début d’année pour pouvoir choisir son école. Ensuite, via un bilan annuel sur les moyens de l’établissement, assorti du retrait des sub­ven­tions à ceux qui vont bien au profit d’autres moins favo­risés. Enfin et surtout, en incitant les struc­tures, dès le pri­maire, à mener une poli­tique active de mécénat.

[...] La sup­pression des internats d’excellence a démotivé élèves, familles et ensei­gnants. Mais la vraie question est de per­mettre aux parents d’inscrire leurs enfants là où ils le veulent. À terme, les établis­se­ments devraient pouvoir se concentrer sur un projet péda­go­gique spé­ci­fique et être choisis avant tout en fonction des centres d’intérêt et des valeurs de la famille.

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