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Dans le sillage du plan Peillon, témoignages en ZEP à Orly et Clichy-sous-Bois

18 janvier 2014

Ils sont en 3e et ne maîtrisent pas l’accord du participe passé. Leïla Ibrahim, leur professeure de français, s’en est aperçue à la dernière dictée. L’objectif du cours, aujourd’hui, est de leur faire comprendre la règle une fois pour toutes. Mais, au collège Robert-Desnos d’Orly (Val-de-Marne), classé ZEP, il ne suffit pas d’expliquer que, si le complément d’objet direct est placé avant l’auxiliaire avoir, le participe s’accorde. « Les élèves ne retiendraient pas, s’ennuieraient et ce serait le bazar », assure l’enseignante.

Extrait de lemonde.fr (édition abonnés) du 16.01.14 : « On est flic, assistant social, parent, psychologue… et il nous arrive d’être enseignant ! » (article complet réservé aux abonnés)

 

En Seine-Saint-Denis, des enseignants de collège multiplient les initiatives et mettent à profit toutes les possibilités que leur offre le statut de ZEP.

« Lorsque je croise des anciens élèves, certains m’interpellent : "Alors, vous faites toujours votre projet danse, madame ? On n’a que des bons souvenirs." A l’intérieur du collège aussi, des élèves d’autres classes m’interpellent : "On ne peut pas venir avec vous, madame, au Centre national de la danse ?" » Laura Soudy, 30 ans, anime une classe de troisième danse au collège [ECLAIR] Romain-Rolland de Clichy-sous-Bois, l’une des villes les plus pauvres de Seine-Saint-Denis. Professeure de lettres, elle a lancé ce projet peu après son arrivée, il y a cinq ans...

Extrait de liberation.fr (édition abonnés) du 16.01.14 : Ici, on a tout à apprendre, on se sent utile

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