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"Pour que la maternelle fasse école". Actes des 5èmes Rencontres nationales pour l’école maternelle

6 novembre 2013

Dialogue n° 150

Prendre en compte la spécificité des jeunes élèves et promouvoir des apprentissages ambitieux pour tous

Actes des 5èmes Rencontres nationales pour l’école maternelle

L’école maternelle ne profite pas à tous de la même manière, soit parce qu’elle primarise à outrance soit au contraire parce qu’elle évacue la dimension socioculturelle de l’entrée dans les apprentissages dans une vision spontanéiste et naturaliste du développement des enfants.

Entre ces deux modèles, comment penser l’avenir de cette école où pour de nombreux enfants se joue leur scolarité ? Quelles pratiques en rupture ?
Ce numéro réunit de nombreux outils théoriques, pédagogiques, didactiques, soucieux de l’âge des élèves et de leurs différences.

Les auteurs mettent en lumière quelques paradoxes de l’école maternelle et élaborent des propositions pour l’améliorer, réduire les inégalités scolaires (V. Bouysse, C. Joigneaux, C. Passerieux). Ils synthétisent leurs recherches sur le développement des compétences des enfants (G. Vergnaud), en didactique, dans la construction des apprentissages en mathématiques (M.L. Peltier), la compréhension des récits (P. Joole), l’utilisation de la littérature jeunesse (S. Bonnéry), en EPS (C. Catteau). Ils décrivent des pratiques analysées en sciences et technologie, mathématiques, activités de langage... permettant aux élèves d’entrer dans les apprentissages, s’exercer à la réflexion, tout en construisant une posture de questionnement, d’élaboration de réponses avec les autres, d’engagement.
L’importance de l’école maternelle est ici réaffirmée. Une école où les enfants découvrent la jubilation d’apprendre, dans le plaisir de l’autre que soi. Une école où ils peuvent comprendre que les apprentissages scolaires les font grandir, c’est-à-dire gagner en pouvoir d’agir et de réfléchir.

Extrait de gfen.asso.fr : Dialogue n°150

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