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Vincent Peillon souhaite instaurer des décharges de service en éducation prioritaire ; les réactions de Marc Douaire (OZP) et de la FSU

25 octobre 2013

Prioritaire : Peillon évoque des décharges

S’exprimant devant les commissions des finances et de la culture de l’Assemblée nationale, le 23 octobre, le ministre a donné des indications sur ce que pourrait être la réforme de l’éducation prioritaire.

Après avoir évoqué la "spécificité française " d’un système éducatif qui "commence à très mal marcher pour une proportion de plus en plus importante d’élèves" il a rappel l’objectif de mixité sociale dans l’école. "La mixité sociale n’est pas un handicap c’est l’inverse. Le tri c’est l’échec. La mixité c’est la réussite".

V. Peillon a rappelé qu’une consultation était en cours. Il a promis de donner en janvier des orientations sur la prochaine politique d’éducation prioritaire. "Quel curieux pays ! " a-t-il ajouté. "Il y a des décharges de service pour une pénibilité reconnue mais ce n’est pas reconnu pour les enseignants qui vont s’occuper des élèves dans les quartiers difficiles. Il n’y a pas une heure de décharge alors que lorsque vous enseignez dans des lieux d’excellence vous en avez facilement".

Vidéo de la commission

Le rapport de diagnostic

Extrait de L’Expresso du 24.10.2014 : Prioritaire : Peillon évoque des décharges

 

[...] « Nous pensons qu’une telle mesure serait utile pour limiter le turn-over des jeunes enseignants dans les zones difficiles, renchérit Marc Douaire, président de l’Observatoire des zones d’éducation prioritaire, même s’il ne s’agit que d’une heure de décharge, cette dernière permettra de reconnaître tout le travail accompli aujourd’hui bénévolement : le tutorat des élèves, les relations avec les familles, l’ensemble du travail collectif effectué dans l’établissement. » [...]

[...] L’observatoire signale toutefois que cette décision n’est « sans doute pas généralisable » : « Il s’agira sans doute de commencer là où les équipes sont les plus débordées. » Un allégement du temps de service pèserait en effet lourd dans le budget de l’État si elle concernait tous les enseignants des établissements ZEP. Elle imposerait plusieurs milliers d’embauches d’enseignants supplémentaires.

Extrait de lefigaro.fr du 25.10.2013 : ZEP : Peillon veut moins d’heures pour les profs

 

Voir aussi l’interview de Didier Bargas à l’AEF (17.10.13)

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