Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
Lycéens pro et heureux de l’être : quand l’AFEV balaie les clichés
SIXIÈME JOURNÉE DU REFUS DE L’ÉCHEC SCOLAIRE – Les lycées professionnels sont à l’affiche de la Journée 2013 du refus de l’échec scolaire organisée par l’AFEV le mercredi 25 septembre. À cette occasion, une enquête exclusive menée auprès d’un millier d’élèves en lycée professionnel présente un panorama inédit sur leurs choix d’orientation et leur vécu scolaire. Loin des clichés.
Première surprise de cette étude menée dans le cadre de la sixième Journée du refus de l’échec scolaire organisée par l’AFEV : l’image du lycée professionnel forcément vécu par les élèves comme une voie de relégation est bien écornée.
Ainsi, près des deux tiers des jeunes interrogés ont le sentiment d’avoir choisi leur orientation après la classe de 3e. Et leur perception du lycée professionnel est plutôt très positive : plus de la moitié d’entre eux jugent que le lycée pro est “mieux que le lycée général”. Quant à comparer au collège, 83 % d’entre eux lui préfèrent le lycée professionnel.[...]
Extrait de letudiant.fr du : Le lycée pro, une voie de garage, pas pour les deux tiers des élèves qui y sont
Une "trajectoire positive" qui donne "confiance dans l’avenir"
L’enseignement professionnel entraîne aussi un rapport nouveau avec les enseignants : 70% des jeunes interrogés ont en effet le sentiment que leurs professeurs s’intéressent à eux, ils pensent pour 77,5% d’entre eux que les professeurs leur apprennent des choses et qu’ils les comprennent (26,5%). "Les apprentissages proposés, structurés autour de la maîtrise d’un métier rompent avec les savoirs enseignés au collège où ils ont souvent été en échec", commente l’Afev.
Les élèves gagnent en confiance, et près des deux tiers des sondés (63,5%) envisagent la poursuite d’études au-delà du bac. Ceux qui souhaitent s’engager dans des études supérieures visent pour 77,5% un BTS, 6% l’université, 3% une classe préparatoire aux grandes écoles et 2% un IUT. "Du fait des relations de qualité qui existent entre les professeurs et les élèves", le lycée pro "donne l’occasion à la plupart des jeunes qui le fréquentent de se positionner sur une trajectoire positive qui leur permet de se projeter avec confiance dans l’avenir". [...]
Extrait de vousnousils.fr du 25.09.13 : 6ème journée du refus de l’échec scolaire : les lycées pro à l’honneur
L’enquête, publiée à l’occasion de la 6ème "journée du refus de l’échec scolaire", met en lumière deux profils de lycéens : "une forte part" qui "saisissent le lycée professionnel comme "une nouvelle chance de faire ses preuves, d’apprendre un métier" et de s’insérer dans la vie professionnelle. Et une partie, entre 10 et 15%, qui y vivent moins bien leur scolarité, notamment ceux qui ne l’ont pas choisi et ressentent "un échec supplémentaire" qui peut mener au décrochage.
Extrait de lefigaro.fr du 25.09.13 : Le lycée pro plébiscité par ses élèves
Une filière qui reste socialement marquée
La filière professionnelle reste socialement très marquée. 36 % des élèves y sont des enfants d’ouvriers et 19 % d’employés. Ces proportions tombent à 18,7 % et 16 % en filière générale. S’ils ont souvent connu des parcours scolaires chaotiques, leur origine sociale pèse également lorsque interviennent les décisions d’orientation des conseils de classe de troisième. Le sociologue Ugo Palheta (1) a pu montrer que, à note égale, on proposera plus souvent à un jeune d’origine sociale favorisée un redoublement et une orientation en lycée professionnel à un jeune de milieu populaire. Enfin, les bacheliers pro sont sous-représentés dans l’enseignement supérieur. Seuls 19 % parviennent en BTS et 8 % à l’université où ils échouent massivement. Au bout de dix ans, seuls 1 % accéderont à des postes de l’encadrement supérieur.
Extrait de humanite.fr du 25.09.13 : « On porte un regard injuste sur les lycées pros »
L’actualité est marquée aujourd’hui par la Journée du refus de l’échec scolaire, dont France Info est partenaire. Elle est consacrée cette année au lycée professionnel. On a vu ce mercredi matin qu’il était devenu une voie désirable. Alors on passe aux travaux pratiques : quelles sont les questions à se poser avant de choisir cette voie...
Extrait de franceinfo.fr du 25.09.13 : Le lycée pro, un choix gagnant
Christophe Paris, directeur général de l’AFEV
Nous ne souhaitons pas substituer aux jugements injustes un regard angélique sur le lycée professionnel. Oui, il y a encore de très nombreux problèmes et défis à résoudre : le manque de moyens, le nombre insuffisant de certaines filières, les questions de genre dans certaines filières, les difficultés à trouver des stages obligatoires, l’accompagnement insuffisant des élèves les plus fragiles, le climat et la vie scolaire dans certains établissements, le taux de décrochage scolaire... Simplement, nous sommes convaincus qu’il faut impérativement aborder ces défis, non pas simplement par obligation morale mais avec envie.
Au final, il s’agit de renouer avec l’esprit premier de notre pacte républicain qui faisait, époque oblige, de la réussite scolaire dans les filières générales un accès direct à l’ascenseur social. Aujourd’hui le lycée professionnel ne peut être cantonné à l’escalier de service.
Extrait de huffingtonpost.fr du 25.09.13 : Christophe Paris (AFEV) : Faire du lycée professionnel l’égal du lycée général
L’intervention de Vincent Peillon
Mercredi 25 septembre, Vincent Peillon a annoncé la mise en œuvre prochaine de plusieurs mesures pour soutenir et revaloriser la voie professionnelle. Il intervenait dans le cadre de la 6ème Journée du refus de l’échec scolaire organisée par l’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) avec de nombreux acteurs (ANLCI, ATD Quart Monde, CRAP, DEI France, FCPE, FNAM, UNAF). Le ministre de l’éducation nationale a également annoncé des dispositions visant à construire de nouveaux parcours de formation.
Extrait de cafepedagogique.net du 26.09.13 : Peillon affiche son soutien actif à la voie professionnelle
La 6e journée nationale du refus de l’échec scolaire était dédiée mercredi au lycée professionnel. Notre contributeur Patrick Guès apprécie l’initiative mais regrette que le ministre ait ignoré l’apprentissage et l’alternance dans son discours.
Extrait de lexpress.fr du 26.09.13 : Vincent Peillon snobe-t-il l’apprentissage et l’alternance ?