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La réforme de l’éducation prioritaire à la peine
D’autres ministères, pourtant concernés par la politique de la ville, traînent des pieds : l’Intérieur, l’Education nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche, l’Economie solidaire, le Tourisme, la Culture...
La convention avec le ministère de l’Intérieur serait signée quand le gouvernement sera au clair sur sa politique d’intégration et son "dispositif de gouvernance" pour y répondre. Ce qui peut prendre un peu de temps…
Très délicate sera la convention avec l’Education nationale. Concernant les créations de postes d’enseignants, François Lamy aimerait que 25% des 60.000 nouveaux postes, promis par François Hollande sur le quinquennat, soient fléchés vers les quartiers, ce que le ministère de Vincent Peillon serait peu enclin à accepter. Il est vrai qu’il faudrait d’abord savoir de quel "quartier" on parle. Et là, pourraient se heurter deux conceptions de la géographie prioritaire, l’une dessinée par l’Education nationale, l’autre par la Ville : un scénario que François Lamy redoute évidemment.
Les Assises de l’éducation prioritaire, programmées par les deux ministères en novembre prochain (voir notre article ci-contre du 24 juillet 2013), seraient l’occasion d’annoncer et de formaliser une doctrine commune.
Extrait de localtis.info du 31.07.13 : Réforme de la politique de la ville : un projet de loi en Conseil des ministres, en plein été