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La mission du maître supplémentaire vient en appui de ses collègues dans la classe. Elle peut être exercée par un maître spécifiquement affecté à l’école ou au groupe scolaire ou par un maître de l’école dans le cadre d’un échange de service. Elle nécessite un engagement de l’ensemble de l’équipe enseignante ».
Ce maître supplémentaire, volontaire et formé devra ainsi tout à la fois :
- consolider la mise en place des cycles et donc favoriser une vision plus collégiale de l’école et du parcours des élèves ;
- participer à l’innovation pédagogique en inventant des dispositifs, des modes de collaboration avec des collègues, ce qui est loin de constituer une évidence, tant le regard de l’autre pèsera sur son action. La mission du maître supplémentaire vient en appui de ses collègues dans la classe. Elle peut être exercée par un maître spécifiquement affecté à l’école ou au groupe scolaire ou par un maître de l’école dans le cadre d’un échange de service. Elle nécessite un engagement de l’ensemble de l’équipe enseignante ».
Une telle mesure aurait un statut de détail dans la loi de refondation si elle relevait de la seule initiative de deux personnes de bonne volonté réunies au hasard et agissant sans références dans le cercle de la classe.
Nous espérons quelle aura à voir avec l’essentiel à deux conditions :
- qu’il n’existe pas de subordination d’un maître en surnombre au titulaire de la classe, et que les deux ne fassent qu’un. Pour tirer dans la même direction, les hommes avec les animaux ont inventé le joug. Entre eux les hommes parlent de finalité ou de valeurs communes. Ainsi le projet de ce groupe de classes recevant le maître surnuméraire devrait-il être connu, accepté voire revendiqué par ce dernier, excluant les nominations au hasard.
- que le paradigme d’action de ce maître soit mâtiné de l’empathie et de l’autorité bienveillante nécessaires pour aller à la rencontre des élèves en difficultés. Mais aussi qu’il emprunte au registre didactique et pédagogique.
[...] Aux écoles de définir leurs missions. L’enseignant titulaire de la classe a alors eu tendance à se détourner des élèves en difficulté pour faire cours au reste de la classe. Il faut être très attentif à ce risque : que le dispositif ne décharge pas l’enseignant de ses responsabilités vis-à-vis des élèves en difficulté. »
Extrait de cafepedagogique.fr du 16.04.13 : M. Develay : Plus de maîtres que de classes : Se méfier des détails