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Pré-Assises. Concertation. Les coordonnateurs d’éducation prioritaire du Val-de-Marne déposent une contribution (7 p.)

21 septembre 2012

Contribution des coordonnateurs éducation prioritaire du Val-de-Marne à la
concertation nationale "refondons l’école".

La réflexion menée par les coordonnateurs a porté plus spécifiquement sur les thématiques liées à l’éducation prioritaire et à l’articulation entre les différentes politiques publiques conduites sur les territoires prioritaires.

[... ]

IV. En conclusion :
La cartographie de l’éducation prioritaire est figée depuis de nombreuses années. De nombreux dispositifs se superposent sans être nécessairement bien coordonnés. On parle souvent du « millefeuille » des dispositifs pour évoquer la confusion constatée.
Les moyens supplémentaires attribués aux écoles et établissements de l’éducation prioritaire sont attribués de façon systématique, indépendamment des projets dans lesquels les équipes s’engagent pour répondre aux difficultés constatées localement. Trop souvent, les équipes pédagogiques ne se sentent pas engagées par l’appartenance à un réseau.
Il pourrait être envisagé d’attribuer des moyens supplémentaires aux territoires défavorisés en fonction des projets que souhaitent y conduire les acteurs éducatifs de l’école, de l’établissement, du réseau.

La classification « éducation » prioritaire de l’éducation nationale pourrait être supprimée au seul profit d’une classification prioritaire des territoires au regard de l’ensemble des facteurs sociaux et économiques pouvant compromettre la réussite des enfants et des jeunes.
L’éducation nationale aurait dès lors à charge d’assurer les conditions d’une dynamique de projets dans les établissements implantés dans les territoires défavorisés. Créer les conditions d’une telle dynamique nécessite en premier lieu la mise en place de temps de concertation. Les compétences et missions des coordonnateurs « éducation prioritaire » seraient à réfléchir dans cette optique, à la croisée des missions des différents moyens supplémentaires « humains » implantés en éducation prioritaire.

L’article 34 de la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école d’avril 2005 pourrait être généralisé et présider à l’affectation de crédits et moyens supplémentaires.
Considérant enfin que l’école ne peut lever l’ensemble des difficultés rencontrées par les habitants des territoires défavorisés, l’articulation, la cohérence et la convergence de l’ensemble des politiques publiques de discrimination positive doit être systématiquement recherchée. L’instance de pilotage qu’est le « comité exécutif » pourrait dans ce contexte
associer plus étroitement les compétences et moyens des collectivités locales, notamment au travers de la représentation du chef de projet Politique de la ville par exemple.

Lire ci-dessous en PDF le texte intégral de la contribution (7 p.)

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