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6000 emplois d’avenir "professeurs" pourraient être créés l’an prochain

22 août 2012

François Lamy, ministre délégué à la Ville, s’est rendu à Amiens lundi.

Il a confirmé son intention de limiter le nombre de quartiers prioritaires.

Il espère qu’une partie des 100 000 emplois d’avenir "très convoités, notamment par le ministère de l’Education nationale", seront proposés en priorité aux jeunes des quartiers populaires

D’après lemonde.fr. (édition abonnés) du 21.08.12 : Politique de la ville : l’Etat veut concentrer les aides

 

Des emplois d’avenir « professeur » seront proposés aux boursiers qui se destinent aux métiers de l’enseignement mais ne peuvent pas poursuivre leurs études « faute de moyens ».
Un mi-temps pendant trois ans

Les étudiants en deuxième année de licence seront employés pendant trois ans, mais leur travail ne pourra pas excéder un mi-temps. Ils devront s’engager à présenter un concours dans l’enseignement. En cumulant leur rémunération et leur bourse, ils disposeront d’un revenu moyen d’environ 900 euros, précise le projet de loi.
Quelque 6.000 contrats de ce type pourraient être proposés l’an prochain, et jusqu’à 18.000 en 2015. Les missions qui leur seront confiées se rapprocheront progressivement du métier d’enseignant. « Au bout de trois ans, les étudiants seront davantage en mesure d’assurer des fonctions pédagogiques, tout en étant accompagnés par un tuteur », est-il précisé. Il n’est donc pas exclu que les emplois d’avenir servent à effectuer des remplacements dans les classes, dans un contexte où les recrutements se tarissent.

Extrait de lesechos.fr du 21.08.12 : Proposés dès 16 ans, les emplois d’avenir pourront être aussi conclus dans le privé

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1 Message

  • La principale annonce de François Lamy semble être "Le gouvernement veut mettre fin au saupoudrage de la politique de la ville", ce qui est le titre en page 1 du quotidien "Le Monde" du 22 août. Ce journal ajoute : "Le ministre de la ville après sa visite à Amiens propose [...] de concentrer les moyens dans les zones où les besoins sont les plus importants". Puissent Vincent Peillon, George Pau-Langevin et Cécile Duflot aller dans le même sens ! Il faut se débarrasser de la plupart des zones car, pour elles, les avantages d’être prioritaires disparaissent avec les inconvénients de l’étiquetage. Ce dernier, dans les zones vraiment difficiles n’a plus aucune importance : il faut les tirer de leur situation intolérable. François Lamy parlait des ZUS mais parlait-il aussi des RRS et des ECLAIR ? Espérons-le !

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